࣪𖤐𝐂𝐎𝐋𝐎𝐍𝚰𝐀⁷

Chapitre 5

⭑
Bonjour
à tous et à toutes. Je vous
souhaites une bonne lecture dans
la joie et la bonne humeur. Ou pas!!!
⟭⟬

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La chaleur initialement réconfortante, de la soirée prend une tournure envoûtante lorsque nous entamons la dégustation de la sucette. Je déploie des coups de langue énergiques pour éviter de prolonger cet acte, conscient que sa taille imposante, promet une lèche prolongée.

— Prenez tout votre temps, la nuit est longue!

La raison pour laquelle je veux éviter de prolonger cette expérience est simple : j'ai peur de céder à la tentation. Je manque de confiance en ma capacité à dompter mes pulsions, surtout lorsque son regard est empreint de tant de désir et de provocation. Je réalise que le véritable défi de ce gage n'est pas de finir la sucette infernale, mais plutôt de ne pas être le premier à flancher. Malgré mes efforts pour rester concentré sur la massive sucrerie qui trône devant nous, je sens son regard traquer le mien, un sourire espiègle étirer ses lèvres alors même que sa langue est occupé à lécher. Il semble trouver un certain plaisir à semer le trouble chez les autres, et je dois avouer que cette proximité avec lui me déstabilise déjà profondément.

— Putain! Continuer! Halète un étudiant.

Nous sommes sous interdiction de parler, ce qui rend la tâche d'autant plus difficile, car je ne peux lui demander d'arrêter de me fixer ainsi. Mon seul recours est d'éviter son regard et de lécher aussi rapidement que possible. Pourtant, il complique davantage les choses en choisissant de faire des gestes lents. J'aimerais pouvoir lui montrer ma frustration à travers mon regard, mais je sais qu'au moment où nos yeux se croiseront,......

— Allez! Joue le jeu. Regarde le! Ne fais pas ton timide! Crie un étudiant.

Il en est hors de question.

— Oui!! Allez Jimin!

J'ai dit, non.

.....je serai irrémédiablement fichue.

— Mais-, rentrez vos queues! bandes d'obsédés! Glousse une étudiante.

J'entends Jungkook esquisser un ricanement. Mais en vérité c'était là une illusion ourdie par mon esprit, espérant ainsi m'inciter à relever la tête et le foudroyer du regard. Il ne riait pas, je me fais donc avoir par mes pensées. Nos yeux s'entrechoquent et je sens presque mes jambes défaillir. Je savais qu'il était à proximité, mais maintenant que nos regards se défient...

Mon estomac se contracte.

Je suis retenue par ses iris ébènes, incapables de détourner mon regard. Même si je le voulais, je ne pourrais pas, une force magnétique semble m'attirer vers lui. Mes yeux gris sont captifs de la profondeur de son regard. Ma poitrine s'excite par l'intensité de cette connexion alors que nos langues s'animent sur la sucette, comme si elles dansaient au rythme de notre attirance mutuelle.

« Attirance,.. Mutuelle » je ne suis pas certain qu'il éprouve de l'intérêt à mon égard. Il est du genre plutôt opportuniste, qui baise et mange à tous les râteliers. Le genre à se laisser aller par ses pulsions. Le genre à vivre pour le moment présent sans prendre le temps de discerner s'il apprécie un minimum, ou non la personne en face ou sous lui.

— ..Je parie tout ce que tu veux, qu'ils vont céder!

Les bruits et l'excitation autour se font sourds, nous sommes comme étouffés par notre propre monde.