Kylian Mbappe : « Ne m'oublies pas ... »

CHAPITRE XII : « Joyeux aniverssaire »

Après 10 minutes de trajet en voiture avec Kylian nous sommes enfin arrivés chez lui. Il me fait « visité ».

— Bah ça va c'est grand quand même pour un appartement, je dis.

— Ouais mais crois-moi j'ai hâte de me casser d'ici et d'avoir ma villa. Ma mère s'occupe des papiers mais ça prends trop de temps.

— Je vois. Bon j'ai pas trop de temps à perdre moi par contre, on commence quand ? je demande pressée.

— Ça va y'a pas le feu, il me dit en allumant sa télé pour mettre de la musique sur Youtube.

Je me chuchote à moi-même en déposant mon pouce et mon index sur l'arrête de mon nez :

— Et il prends le temps de mettre la musique ... J'peux emprunter ta salle de bain ?

— Ouais. Au bout du couloir à gauche, il me réponds.

— Merci.

Je file vite au toilettes pour appeler en secret Neymar et lui dire de décaler notre rendez-vous.

Neymar :
Allô ?

Moi :
Oui Ney désolé je pouvais pas répondre ça va ?

Neymar :
Pas de soucis t'inquiète. J'voulais savoir si on pouvait se voir plus tôt parce que ma mère m'a invité à dîner ce soir donc je serais pas dispo.

Moi :
Justement, je voulais t'en parler. J'voulais savoir si c'était possible de décaler à ce soir ... mais du coup c'est mort si t'es en famille.

Neymar :
J'suis dégoûté mais je peux m'arranger pour partir tôt.

Moi :
C'est comme tu veux. Moi j'suis dispo toute la soirée.

Neymar :
Ok c'est carré on fait comme ça. 23h c'est bon pour toi ?

Moi :
Nickel c'est bon. À ce soir.

Neymar :
Bisous à ce soir.

Je sors de la salle de bain pour rejoindre Kylian au salon. Son siège est déjà en place.

— Merde on a oublier de passer récupérer mon matériel, je lâche sincèrement la main sur ma bouche.

— T'inquiète c'est pas grave j'ai le mien, enfin lui de Tchaga. Viens, il me dit en s'installant sur son siège en cuir noir.

Je commence à travailler ses contours, et étonnement il est moins pénible que la première fois.

— Franchement ça fais plaisir de te coiffer quand t'es pas aigri et pénible, je commence.

— Au début je t'aimais pas du tout c'est normal.

— Ah parce que maintenant oui ? je demande étonnée.

— Bah ouais, on est amis non ? C'est pas ce qu'on s'est dit quant on s'est serrer la main l'autre jour ?

On va jouer le jeu.