Journal Intime (BxB)

Chapitre 14

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Ca y est. Le moment est venu.

Les joueurs des deux équipes sont positionnés sur la glace, s'affrontant du regard.

Ethan est au centre. Et Axel sur le coté gauche. Tous les joueurs sont sous pression.

La tension qui se dégage du stade est lourde. Il n'y a plus aucun bruit. Tout le monde attend que le match commence. Et quand enfin le coup de sifflé resonne dans tous le gymnase, c'est la foule entièrement qui se lève comme un seul homme, acclamant le plus fort possible son équipe.

N'étant pas habitué à ce genre d'évènement il m'a fallut beaucoup de temps pour m'adapter. Mais très vite, la pression et l'adrénaline ont pris le dessus sur ma timidité je me suis levé comme les autres, encourageant à mon tour l'équipe de Ethan.

Après seulement les 7 premières minutes du match, je vois Alex se faufiler sur le coté avec le palet a une vitesse hallucinante. Sur la glace il est comme métamorphosé. Il ne ressemble plus a un soleil qui illumine tous ce qui l'entoure mais plutôt a une bête tapis dans l'ombre prête à vous attaquer à tous moment.

Il fait alors une passe au centre que Ethan réceptionne parfaitement, se retrouvant désormais en face des cages. Puis alors que le silence règne dans le stade, tous le monde retenant son souffle face a l'action, il s'élance vers les buts et d'une agilité qui semble surhumaine, il marque le premier point de ce match.

Les acclamations retentissent dans l'immédiat, tous les supporters de notre équipe acclament leurs joueurs, moi le premier.

Cette action était a coupé le souffle. J'ai eu l'impression de vivre la scène au ralentit. C'est époustouflant.

Pas le temps de s'attarder plus longtemps sur ce premier point que déjà, le match reprend. La tension est à son comble. Les deux équipes enchainent les actions manquant à chaque fois de peu.

La pression que met l'équipe adverse est impressionnante. Ils ne manquent pas une occasion de bousculer nos joueurs afin de leurs voler le palet. Le jeu est de plus en plus dangereux. Les deux équipes sont sous tension.

Mais heureusement pour eux, comme pour nous, l'arbitre siffle, annonçant alors la fin de la première période et le début de la première récupération.

Pour une question de concentration, nous n'avons pas le droit d'aller interagir avec les joueurs durant les pauses entre chaque période. Mais cela ne nous empêche pas d'échanger des regards.

A travers ses yeux je peux clairement voir à quel point il est déterminer à rempoter ce match.

Lorsque son regard se détourne du miens afin d'écouter son père donner les dernières directives, je peux voir à quel point il est fier de son équipe mais surtout à quel point malgré tout il semblent soudé. Sur le terrain on peut clairement voir a quel point ils sont une équipe soudée.

Apres son coming out, certains joueurs ont douté de son efficacité a être le capitaine de l'équipe. Il ne leur a pas suffit longtemps pour qu'ils comprennent. Ethan est fait pour ça.

Après quelques minutes le match reprend de plus belle. Et dès les premières secondes, l'équipe adversaire marque un point...

Ils sont effrayant. Le fait qu'ils égalisent aussi rapidement à fait légèrement baissé le moral de l'équipe. La tension est palpable. La pression que leur met l'équipe adversaire est d'autant plus grande que lors de la première partie du match.

On peut clairement voir que c'est eux qui ont le jeux en mains même si notre équipe ne se laisse pas abattre, contrant de nombreuses tentatives de tires.

Très vite arrive la dernière pause. Ethan ne me regarde pas cette fois ci. Trop concentré sur les instructions que donne son père. Ils sont tous épuisé ça se voit. Cette deuxième partie les a vraiment achevé. Mais on peut encore voir dans leur regard qu'ils sont déterminés à remporter ce match quoi qu'il arrive.

L'arbitre siffle de niveau invitant les joueurs à remonter sur la glace afin de disputer la dernière partie du match. Et alors qu'il met un pas sur la glace son regarde s'encre dans le mien et j'essaye de lui faire passer à travers tout mon soutien.

Il me sourit

Et je me sens fier.

Puis le match reprend. C'est tendu. Aucune des deux équipes ne se laissent distancer.
C'est un véritable duel et aucune équipe de compte abandonner.

Il ne reste que 5 minutes et le score et toujours le mêmes. Les joueurs sont épuisés.

Aucunes des deux équipes ne survivra aux prolongations.

Autrement dit, tous ce joue maintenant. Il faut absolument se départager avant la fin du match.

C'est d'ailleurs que cette idée que sans que je m'en aperçoive, mon corps décide de ce lever tous seul. Et d'un courage que je ne me pensais pas capable je cris :

- ALLÉ ETHAN !!!

Beaucoup de gens me regarde, je me sens mal.
Mais lorsque que je vois les autres supporters de l'équipe se lever et crier encore plus fort, mon malaise laisse place à une fierté et quand je vois Ethan me sourire je me sens d'autant mieux.

Cela semble avoir eu son petit effet car doucement, notre équipe reprend le dessus, menant désormais le jeux.

Ils enchaînent les actions mais aucune n'arrivent à atteindre les cage.

C'est alors qu'il ne leur reste que une minute que je vois Ethan voler le palet à l'un des joueurs adverses et s'élancer sur le côté droit de la glace.

Alex semble avoir compris ce qu'il comptait faire car il profite de la diversion de son capitaine pour se diriger vers les buts par la gauche.

Tous les supporters se mettent alors à crier le plus fort encourageant leur équipe dans ce qui sera, sans aucun doute, leur dernière grosse action du match.

Je n'échappe pas à la règle. Ma gorge me brûle alors que je cris comme je peux, dans le but que ma voix l'atteignent même si je sais que cela ne servira à rien vu le nombre de supporters dans le même état que moi.

Très vite la pression est insoutenable.

Un joueur adversaire plaque Ethan sur le bord de la patinoire essayant de lui voler le palet. Mais heureusement pour nous, Ethan arrive à le garder, et lorsque son regard croise celui de Alex, tous le monde retient ça respiration alors que d'un geste souple, il lui envoie le palet, qui vient directement se loger car le creux de la crosse de son coéquipier qui se retrouve seul face au gardien et qui, dans un silence de mort, frappe de toute ses forces.

Le temps semble s'être arrêté alors que tout le monde retient son souffle face à la précision de cette action. Puis lorsque le palet s'emmêle enfin dans les filets, c'est un crie de victoire qui retenti en même temps que le coup de sifflet annonçant la fin du match mais aussi notre victoire !

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Enfin le match !