THE CONTRACT

6. L'Addition

BROOKE

Il y a quelques jours, je me trouvais dans le bureau de M. Lance à décortiquer les listes des établissements scolaires susceptibles de participer au concours. Et ce soir, le communiquer paraissait à la télévision sur les chaînes d'informations et sur les réseaux sociaux. Une heure, que tout est prêt et en ligne. Une heure que nous croulons sous les demandes de participation.

— C'est dingue, s'extasie Dan face aux chiffres qui ne cessent d'augmenter.

— Le gala sera une réussite, ajoute Josleen.

— Et si nous allions fêter ça ce soir ! propose Nate l'air enjoué.

Je les aurais bien accompagnés, mais ma tante atterrit à vingt heures. Il faut que j'aille la chercher. Après ça, Chris nous rejoindra pour aller dîner en ville. Tout le monde accepte d'aller boire un verre dans un des bars les plus proches du bureau tandis que je me ravise :

— Ça sera sans moi cette fois, ma tante arrive en ville ce soir.

— Elle peut se joindre à nous ?

— Ne vous dérangez pas, on a prévu d'aller dîner à son arrivée.

L'enthousiasme fuse toujours autour de nous. Nate a l'air légèrement déçu mais n'insiste pas. Quant à Newt, lui, m'en veut de ne pas l'avoir invité sachant que Chris se joint à nous.

Je quitte le bâtiment, prête à rentrer, quand sans le faire exprès quelqu'un me rentre dedans.

— Oh excusez-moi, je ne faisais pas attention, elle s'empresse de s'excuser.

Je lui fais comprendre que tout va bien, mais sans que je comprenne pourquoi, elle me retient.

— Attends, tu ne serais pas Brooke par hasard ?

— Ça dépend... ? je nie presque sachant que la femme qui se trouve face à moi n'est autre que la jeune sœur de mon patron.

— Kayla Lance, enchantée, mais tu peux m'appeler Kay.

OK ?

— J'ai beaucoup entendu parler de toi tu sais, mon frère ne tarit pas d'éloges te concernant, elle reprend amusée.

— Tu es sûre qu'on connaît la même personne ? Parce que si c'est de ton frère aka mon patron dont on parle, tu te trompes.

Elle se met à rire et bizarrement je me sens mal à l'aise. Je ne devrais peut-être pas parler à mal de mon patron devant sa sœur.

— Je sais qu'il peut se montrer désagréable, pénible même, mais c'est quelqu'un de bien et je sais ce que je dis j'ai passé toute de ma vie avec lui, elle glousse.

— Eh bien...

— Ne t'en fais pas, tu n'es pas la première à penser ça de lui et puis c'est pas comme si je comptais le lui répéter tu peux me faire confiance.

Cette femme a le don de vous mettre en confiance, c'est indéniable. Elle discute avec moi comme si nous étions des amies de longue date.

— Dis moi, tu seras là au gala ?

— Il paraît qu'on travaille tout le temps alors oui, je voudrais éviter de me prendre les foudres d'Aaron Lance, je rétorque sarcastique.

— Quoi ? Pff laisse-moi rire, les trois quarts des invités finissent ivre mort avant la fin de la soirée et les plus sérieux, eux, quittent la fête avant que les plus saoules deviennent incontrôlables.