Tome II • Chapitre 35

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Point de vue de Lewis Hamilton

Mon bassin ondule entre les jambes d'Amélia. Heureusement que le draps sépare nos deux corps, sinon j'aurai fait un trait sur ma résolution de faire passer le dialogue avant le sexe entre elle et moi. Je prends appuie sur mes mains et je recule un peu ma tête pour voir d'un peu plus près la nuisette qu'elle porte ce soir.

La dentelle cache habilement ses seins, mais je remarque que ses mamelons pointent à travers le tissus. Je passe mon index le long de son décolleté, Amélia gonfle un peu sa poitrine pour accentuer mon geste. Sa peau est si douce que je ne me lasse pas de la toucher, encore et encore. Elle passe ses bras autour de ma nuque pour m'attirer vers elle, mais je résiste un peu. Je n'en ai pas fini avec elle. A travers la dentelle, je pince habilement son téton, sa réaction est immédiate. Amélia se cambre et un petit gémissement s'échappe de ses lèvres.

Je passe mes mains sous son dos et je la relève. Le draps toujours entre nous, elle est maintenant assise sur moi. Dans cette position, j'ai une vue imprenable sur sa poitrine et son cou. Je joue quelques secondes avec la petite chaine dorée qu'elle n'a pas quitté depuis que je lui l'ai offerte, puis j'embrasse le haut de son sein gauche pour remonter petit à petit vers son oreille.

D'une main experte, je dégrafe le devant de sa nuisette pour la découvrir totalement. Je laisse tomber le bout de tissus à coté du lit et je reprends mon exploration. Ses hanches qui ondulent contre mon bassin commencent sérieusement à me faire de l'effet.

Mon portable vibre entre nous deux. Quel con j'ai été de le lâcher dans les draps, j'aurai dû le poser sur la table de nuit, mais j'ai été trop distrait par l'entrée fracassante d'Amélia pour réfléchir correctement. Les vibrations cessent, puis recommencent.

Tu devrais peut-être répondre, ça a l'air urgent... me souffle Amélia en posant son front contre le mien.

Je soupire bruyamment, je ne sais pas qui m'appelle, mais il vient de niquer un moment assez sympa. J'accompagne le corps d'Amélia lorsqu'elle bascule en arrière pour se coucher puis je fouille dans les draps pour retrouver mon portable qui vibre encore. Je souris quand je prend connaissance de la personne qui tente de me joindre. Je montre l'écran à Amélia puis je quitte tant bien que mal le lit.

Je décroche avant de quitter la chambre.

Oui, Toto ?

- J'interrompe quelque chose ? Me demande malicieusement mon team manager.

- Légèrement... Tu sais, si je ne réponds pas du premier coup c'est que je suis occupé. Prends en note, surtout pour les prochains jours !

- Vous n'avez pas perdu de temps ! Rigole Toto à l'autre bout du téléphone.

Je lève les yeux au ciel, si seulement il ne m'avait pas appelé, je serai sûrement en train de prendre mon pied avec la jeune femme qui m'attend dans mon lit. Je m'installe sur le canapé pendant que Toto m'explique les derniers détails pour la journée de demain. Je râle un peu, il aurait pu m'écrire tout ça par mail. Mais je sens, dans le ton qu'il emploie qu'il est assez fier d'avoir interrompu quelque chose.

Je finis par raccrocher au bout d'une vingtaine de minutes de conversation. Après m'avoir briefé sur ce qui était attendu de moi pendant ma visite au siège de Petronas, Toto a voulu mon retour sur les différentes choses qui allaient être testé dans le simulateur en fin de semaine. Je balance mon téléphone sur la table basse et je m'empresse de rejoindre Amélia.

Quand j'arrive dans la chambre, je suis attendri devant ce que je vois. Amélia, toujours sans son haut s'est endormie de mon côté du lit. J'éteins les lumières et je me glisse à mon tour dans les couvertures. Je me colle à elle et passe mon bras sous le sien pour prendre son sein dans ma main. Elle bouge un peu et grommelle des mots incompréhensibles puis se rendort. Je dépose quelques baisers sur son épaule dénudé avant d'enfouir ma tête dans ses cheveux. 

Late Night TalkingOù les histoires vivent. Découvrez maintenant