Des choses stupides

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Je profitais de chaque temps qui m'étais libre pour jaillir vers toi mon sourire sur le visage prête à encore oublié mais problème en ta présence. 

Et je savais que si je m'égarais tu serais là pour me remettre sur le chemin en prenant le bras tel que celui d'une enfant. 

Je savais que si je devais faire taire mes insomnies tu serais l'ombre vers laquelle je me tournerais. Tu étais quelqu'un d'intriguant qui me donner envie de rester jusqu'à comprendre ce que tu cachais.

Et voilà que parfois je gâchais le tout en essayant de tendre les bras pour t'étreindre en croyant que tu allais faire quelque chose de stupide comme tendre les bras...

Je pouvais voir en toi que quelqu'un dont je ne savais point pourquoi j'étais avec, mais qui me faisait plaisir et qui se foutais de comment je me faisais voir.

Comme chaque choses que j'entreprend de faire ou que je commence je ne prend jamais le temps de vraiment me remettre en question.

J'allais vers toi toujours la première prête à te supporter malgré ton affreuse humeur matinale. Et puis j'ai commencé à me demander des choses stupides telles que "Est-ce que je l'embête ?"

Parce que parfois que je venais vers toi j'avais l'impression de t'ennuyer autant que de te faire rire. Que devais-je penser ?

Alors voilà ce jour est arrivé où mon coeur bouillonnait d'impatience de te rejoindre, ce jour où tu es partie sans même m'attendre...sans même dire cette stupide chose que j'aurais tellement entendre de ta part telle que "à demain" 

Juste un "à demain"...

Mon esprit m'a joué des tour le soir même, me rappelant ce même geste exécuté par ces personnes qui m'ont tant brisée. Je sais que ce n'étais que partir au loin sans m'attendre, mais j'avais besoin de cette stupide chose qu'est un "à demain"...

Et le lendemain m'a gorge s'est serrée et je n'ai pas pu te dire un seul mot, et là tu m'as tendu un mot avec cette chose stupide écrite dessus tel que "ca va ?" mais que dois-je répondre ?

Ma main aux veines remplient de caféine n'avait pue que tracé un "oui" factice.

Et cette fois encore tu es partie de la classe sans m'attendre, tu es partie vers des gens au loin sans penser à moi...mais moi j'ai pensé à toi...

Dans le couloir la gorge douloureuse, la poitrine allant de plus en plus vite faisant trembler mon torse et les larmes remplissant mes muqueuses, j'ai commencé à me répéter des choses stupides telles que "ce n'est rien"...

Et ce soir là en rentrant je m'étais rappelé que tu n'étais même pas une seule fois venue me voir alors que moi je persistais à me dire des choses stupides telles que "elle viendra"...

Mais tu n'es pas venue...

Et j'ai passais la nuit à me demander cette choses stupide qui est telle que "Qui suis-je pour toi ?"

Le lendemain j'ai refoulé l'envie de me laisser vomir mes tripes mes larmes jusqu'à ce que tout finisse par m'étouffer en me répétant cette chose stupide telle que "Ce n'est rien"...

J'ai manquer perdre haleine plusieurs fois en pleurant dans chambre, mes larmes se mélangeant à mon saignement de nez, mais "ce n'est rien"...

"Ce n'est que moi..."

Et j'ai commencé à accepter cette chose stupide que j'avais prise pour quelqu'un qui me voyait comme spéciale en me disant des choses telles que "C'est moi le problème..."

J'ai commencé à comprendre que j'étais aller trop vite en me répétant que tout était de ma faute et en étouffant mes larmes sous des phrases telles que "Tu compte juste beaucoup trop..."

Et j'ai encadré cette chose stupide que nous sommes en gravant sous celle-ci un titre tel que :


 "Des choses stupides"





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