Je te vois au loin, je vois ton désintérêt ainsi qu'en toi quelque chose que je peine à lâcher.
Je déteste et j'aime et je crois que c'est l'une des souffrances les plus fortes que j'ai ressentis auparavant. Pourquoi je ressens ca ? Je n'en ai aucune idée.
Je passe mes journées à me demander ce qu'il ne va pas bien chez moi. Parce que j'ai un problème et tu en fais grandement partie. Pourquoi en avoir donné plus en amitié qu'en amour ? Maintenant je vis cela comme un deuil, une rupture infranchissable...
Au fond j'aurais préféré rester seule que de croiser ta route. Je me suis attachée à une personne qui n'en a guerre quelque chose à faire des autres, et aveugle comme me rendait mon coeur, je n'ai point vu cela.
Si je pleure, ca t'est égale,
Si je souffre, ca t'est égale...et parfois j'ai cette impression colossale que même à mon enterrement tu ne ressentirais rien.
Et je meurs intérieurement. Mon coeur flétrit, se recrobille et s'écrase sous ce poids qu'est devenu mon attachement pour toi. J'aurais pu te supplier de me laisser disparaitre, mais je crois bien que je n'en ai point besoin.
Que je le face ou non, ta vie restera la même, n'est ce pas ?
Mon parapluie est surement percé, parce que des gouttes s'écrasent et caressent mes joues glaciales, mélangeant la chaleur de ma peine à la froideur que provoque le tintement de tes pas au loin.
Les nuits deviennent un rappel constant sur le faite que tu n'es plus proche de moi. Je suis épuisée de pleurer, et ma gorge n'a jamais été aussi douloureuse. Tu apparais même dans la nuit, comme pour savourer mon impuissance à tourner la page.
"Je vais bien, c'est dommage. Je ne veux plus être ton ami, j'espère que cela ne te dérange pas."
Ton expression était presque un soupire mélangé à du dégout, quand tu répondais à mes questions tu étais à deux doigts de hausser les épaules, autant dire que cela ne te faisait ni chaud ni froid.
"C'est dommage" j'ai l'impression que je suis juste un parque d'attraction que tu as quitter sans regrets.
Tu es partie au moment où j'avais besoin de toi, et je ressens de plus en plus de colère envers toi, alors qu'une part de moi espère que ces sourires et cette expression neutre n'est qu'un masque solide.
"Je vais bien, c'est dommage. Je ne veux plus être ton ami, j'espère que cela ne te dérange pas."
Je lève mes yeux aux blancs rougies vers la pluie qui se calme, le bouquet que je t'ai tendu ji parterre comme un vulgaire déchet. Les étoiles semblent éteintes, et là, plantée à cet arrêt, j'attend l'arriver du bus qui me mènera là où l'aurore se lèvera.
VOUS LISEZ
HYPERSENSIBLE
PoesíaCe n'est pas toujours facile de marcher dans un chemin dont les accidents qui s'écraseront sur toi seront plus douloureux que pour les autres. Beaucoup d'empathie, de pitié envers les autres, mais parfois vers les mauvaises personnes, qui elles en p...