Chapitre 4

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     Lorsque je me réveille, je suis allongée sur un lit au milieu d'une pièce. En observant un peu plus attentivement je remarque que les murs de cette chambre sont renforcés à l'aide de grandes poutres en bois. Le style de cette pièce est plutôt rustique : pas beaucoup de meubles; ceux-ci semblent être en bois de frêne, le papier peint est défraîchi et il n'y pas une seule fenêtre. Je me lève précipitamment et aussitôt ma tête tourne et je perds l'équilibre.

- Tu devrais rester assise, dit une voix.

Je me retourne et vois un vieillard avec une barbe blanche adossé à une porte que je n'avais pas encore remarquée. Mais une autre pensée vient troubler ma réflexion : où est Vecna ? Je n'arrive pas à entrer en contact avec Vecna ! D'accord notre connexion est récente mais je devrais être en mesure de lui parler.... quelque chose cloche.

- Qui...

- Tais-toi et écoute moi attentivement si tu veux revoir ton dragon.

- D'accord mais il va bien ?

Étrangement il sourit.

- Oui il va bien, dit-il, maintenant CHUT. D'après ce que m'a dit ton dragon, tu t'es enfuie pour le protéger mais peu après que vous vous soyez envolés, Vecna a vu un individu faire exploser la grotte puis un morceau de roche t'a frappé.

- Hein ! Quelqu'un a détruit la grotte ? m'exclamai-je.

- Plus tard les questions ! Laisse-moi continuer. Pendant ta fuite on a aperçu ton dragon qui fuyait vers les montagnes maudites où tu te trouves actuellement.

- QUOI !!!

Il me lance un regard l'air de dire « tais-toi si tu veux vivre! »

 OKAY, ne pas énerver le papy sinon on meurt, pensai-je.

- Bien! Je disais donc que l'on a vu ton dragon et qu'à l'heure actuelle il y a des chasseurs de prime à tes trousses.

- Super, comme si j'avais besoin de ça.

- En effet, dit-il en souriant. Bref, ce n'est pas avec ton niveau actuel que tu vas leur échapper.

Certains sont des mercenaires aussi puissants que des dragonniers rouges de très haut niveau.

On qualifie le niveau d'un dragonnier en fonction de la couleur et de la puissance de son dragon.

- D'accord mais maintenant que j'ai fui je n'ai nulle part où aller et encore moins de temps pour m'entraîner, dis-je.

- C'est pour ça que je te propose de te former. Les montagnes maudites offrent un excellent refuge et c'est parfait pour l'entraînement vu que personne n'ose y pénétrer. Quant aux chasseurs, ils mettront des mois à y entrer sans parler d'arriver ici.

- Qu'est-ce qui me dit que je peux vous faire confiance et que vous êtes apte à m'entraîner?

- Pour la confiance si je te voulais du mal je t'aurais déjà tué car ça fait 3 jours que tu es en train de roupiller.

- Hein ? 3 jours ? criai-je.

- Oui 3 jours. Quand à l'entraînement lorsque tu seras rétablie je te montrerai ce que je vaux.

- Mouais, mais maintenant où est Vecna et pourquoi je ne peux pas communiquer avec lui ?

- Il est dehors et tu ne peux pas communiquer avec lui car tu es trop faible pour le moment. Tu veux le voir ? J'espère car il est à 2 doigts de démolir ma maison.

Je souris, ça c'est du Vecna tout craché. Lorsqu'il était dragonneau, il voulait me voir alors que j'étais en classe de Cuantil. Il avait défoncé la porte de la classe, les dragonniers et les instructeurs à ses trousses . J'avais tellement rigolé que le capitaine avait même souri alors qu'il était plutôt strict comme père d'adoption. Malgré les apparences le capitaine était un des seuls qui m'appréciait sûrement parce qu'il m'avait élevé chez lui. Lorsque Vecna avait éclos pour moi, il avait été obligé de prendre ses distances avec moi pour ne pas être accusé de favoritisme.

Je souris, ça c'est du Vecna tout craché. Lorsqu'il était dragonneau, il voulait me voir alors que j'étais en classe de Cuantil. Il avait défoncé la porte de la classe, les dragonniers et les instructeurs à ses trousses . J'avais tellement rigolé que le capitaine avait même souri alors qu'il était plutôt strict comme père d'adoption. Malgré les apparences le capitaine était un des seuls qui m'appréciait sûrement parce qu'il m'avait élevé chez lui. Lorsque Vecna avait éclos pour moi, il avait été obligé de prendre ses distances avec moi pour ne pas être accusé de favoritisme.

Le grognement de Vecna me ramène dans la réalité. Je me retrouve dehors devant mon beau dragon, j'essaie de lui communiquer mes pensées mais apparemment je ne suis pas encore assez en forme. Je fais la mou et le papy le remarque ; il s'approche et me transmet un peu d'énergie. Je le remercie et me mets à parler avec Vecna :

- Comment vas-tu mon beau? Tu es en un seul morceau?

- Oui oui ne t'inquiète pas ! Et toi ?, demande-t-il.

- Moi je vais bien. Il faut que je te parle, c'est à propos de l'entraînement. Penses-tu que l'on puisse faire confiance au vieux ?

- Le vieux entend tout, espèce de petite mal élevée, ronchonne t-il.

Comment peut-il entendre ce que je dis alors que je parle par télépathie ?

- Je pense que oui. Il n'a aucunes mauvaises intentions dit Vecna.

- Très bien !

Je me retourne vers le vieillard et lui dit que l'on accepte sa proposition. Soudain je réalise que je ne connais même pas son nom. Quand je lui pose la question il me répond simplement : John.

Quelques jours plus tard, une fois remise sur pied, on débute l'entraînement.

- Avant de commencer il y a quelque chose dont je veux te parler. Comme tu t'en doutes tu ne peux pas rester ici pour toujours, juste le temps que je t'apprenne comment te protéger toi et ton dragon. Il va falloir apprendre à isoler vos conversations télépathiques c'est d'ailleurs pour cela que j'ai pu entrer dans vos esprits. Bien ! d'après ce que j'ai compris tu te débrouilles à l'épée mais en Cuantil tu as encore des choses à apprendre, si tu vois ce que je veux dire.

Pas besoin de dessins, John fait référence à mon niveau catastrophique. Vecna lui en a donc parlé, il est vraiment trop bavard. Tout a coup une lame siffle juste à mon oreille, je me baisse juste à temps.

- Tu penses que c'est l'heure de rêvasser ?

Aussitôt il s'élance une épée venue de nulle part dans la main. Je l'évite en sautant sur le côté mais il avait anticipé mon mouvement. D'un grand coup d'épaule il me fait mordre la poussière et me bloque à terre.

- Pas mal dit-il.

- Pas mal ? Vous rigolez, vous m'avez désarmé en moins d'une minute et je n'ai pas pu répliquer !




Voilà les deux chapitres d'aujourd'hui, je ne sais pas encore à quelle fréquence je publierai, mais bon... Comme d'habitude, si vous voyez un problème, n'hésitez pas à le signaler !

L'ombre Noire de l'EmpireOù les histoires vivent. Découvrez maintenant