CHAPITRE III

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R I L E Y

Je n'ai jamais autant regretté une journée que celle-ci, le simple fait de me retrouver dissimulé parmi une foule de lycéen qui ne font que sourire me donne déjà la nausée.

Puis, lorsque je passe à côté d'un couple qui préfère aspirer leur bouche plutôt que simplement discuté m'exaspère.

Vêtu d'un léger tee-shirt blanc, mes tatouages sont dévoilés au grand jour, bien que je n'essaie pas de les cacher.

Cependant, j'avais presque oublié la sensation que cela procurait de simplement aller en cours, certains aspect ne m'ont évidemment pas manqué.

Une légère brise fait son apparition relevant légèrement mon tee-shirt blanc, et lorsque j'observe les alentours et que je rencontre le regard d'un groupe de filles qui n'ont pas raté une miette de la scène, je suis automatiquement embarrassé.

Je baisse mon tee-shirt avec ma main espérant que cela ne se reproduise plus, et j'empresse le pas rapidement jusqu'à l'intérieur du bâtiment.

Dans les couloirs, de nombreux lycéens range leurs nouvelles affaires dans leurs casier tandis que je cherche désespérément la salle de cours qui est indiqué sur mon emploi du temps. J'ai fréquenté cette établissement pendant quelques semaines seulement il y a 2ans, je n'ai donc aucun repère, c'est semblable à un nouvel établissement pour moi.

De plus, en sachant que ma mère est la directrice de l'établissement, j'ignore si je vais pouvoir me faire discret.

Je ne supporte pas le regard des autres sur moi, ce que je souhaite cette année, c'est rester dans l'ombre sans qu'on vienne me faire chier.

Je rejoins une salle de classe qui correspond à celle indiqué sur mon emploi du temps, quelques élèves sont déjà installés et des avions en papier survolent la salle.

Je soupire déjà d'ennuie, les places sont individuelles ce qui me permet malgré tout de pouvoir m'asseoir ou je le souhaite.

Mon arrivée ne passe pas inaperçu, on m'observe comme un délinquant, et certains élèves ne se démontre pas lorsqu'ils observent en détaille mes tatouages.

Je m'assois à une place libre en soupirant, moi qui cherchais un moyen d'être discret c'est raté, ils n'ont jamais vu quelqu'un avec des tatouages à Boston ou quoi ?

Je pose mon sac presque vide sur la table, j'en ai déjà marre.

- Salut.

Un gars à ma droite m'interpelle, celui-ci se penche en avant afin d'obtenir mon attention ce que je ne lui donne pas, je ne lui donne aucune réponse mais ça ne semble pas le perturbé.

- T'es pas très bavard hein, moi c'est Logan.

Je pose mes yeux sur lui, et je lâche un rire amer afin de me pencher à mon tour pour lui faire face.

- Et bien Logan évite de gaspiller ta salive pour rien, utilise ta bouche pour des choses...plus intéressante.

- Quoi ? Je- putain de taré.

- Wow mec ! est-ce qu'on est sur les nerfs comme ça ? Ne blesse pas notre petit Logan il est fragile tu sais ! Annonce une voix plus grave.

Celui-ci pose ses mains sur mes épaules dans un geste brusque, cela m'énerve d'autant plus que je ne vois pas son visage.

- Enlève tes mains. J'ordonne sèchement.

- Oh calme !

Il retire ses mains avant de s'installer à la place devant moi, il s'assoit sur la chaise et m'observe un grand sourire aux lèvres en posant ses coudes sur ma table. Sa veste de footballer est immonde.

Les ravages de nos cœurs Où les histoires vivent. Découvrez maintenant