Mention de propos homophobes.
⋆⭒⋆
Ce dimanche d'octobre allait être long. Il pleuvait. Les maraudeurs s'étaient donc posés dans la salle commune. Ils étaient d'humeur maussade. Seul Remus ne semblait pas dérangé par la mauvaise météo et il lisait, comme à son habitude. James, qui avait été sélectionné dans l'équipe de quidditch en tant que poursuiveur, ne cessait de s'entraîner sur son balai. Mais avec un temps pareil, il rouspétait en jouant une partie d'échecs avec Sirius, arbitrée par Peter qui se goinfrait de petits gâteaux. Au bout d'une heure, alors que les garçons commençaient à perdre patience, les filles de deuxième années descendirent de leur dortoir pour également s'installer dans la salle commune. Marlene et Mary encerclèrent Sirius tandis que Lily s'assit entre Remus et Peter. Même Alice était venue et elle prit position entre James et Peter. Ils commencèrent alors à parler potins avec elles, et Mary raconta sa rencontre avec le nouveau mec qu'elle aimait bien. Marlene, elle, ne cessait de lancer des regards à Sirius, qui ne remarquait rien. C'était sa meilleure amie, mais James avait bien remarqué qu'elle ne le regardait pas de la même manière. Après deux heures, tous s'en allèrent en direction de la grande salle pour aller manger. Durant tous le repas, la blonde n'avait cessé de parler avec Black, en abaissant parfois son regard sur ses lèvres. Remus était déstabilisé par cette situation, il avait presque l'impression qu'elle tentait de lui voler son ami.
L'après-midi fut plus plaisant, car les huit amis jouèrent à action vérité, un jeu moldu que Lily avait presque mit une demie heure à leur expliquer. Au cours de la partie, Peter avait dû avouer qu'il mangeait ses crottes de nez étant enfant, Alice appréciait Frank Londubat le troisième année, Mary trouvait que Sirius était le plus beau garçon du groupe et Lily avait confirmé ne trouver que des défauts dans le caractère de James après que celui-ci lui ait demandé sa plus belle qualité. Finalement, ils durent arrêter leur jeu et se séparer afin d'aller dîner. C'est alors que Mary avait entraîné Sirius à part afin de lui parler en privé. Celle ci semblait sur le point d'exploser, visiblement hâtive d'avouer quelque chose au brun.
«- Tu aimes une fille en ce moment ? demanda-t-elle, faussement innocente
- Euh.. non ? avoua Sirius sur la défensive.
- Marlene m'a demandé de te parler de quelque chose. Hier, elle a avoué te trouver mignon, et elle pense que tu es le garçon qu'elle préférerai embrasser, tu vois ? T'en penses quoi ?»
Sirius était totalement déstabilisé par cette nouvelle et il n'osait pas regarder la jeune fille dans les yeux.
«- Oh.. je ne savais pas.. je sais pas quoi te dire, laisse moi y réfléchir d'accord ?
- Bien sûr ! Tiens moi au courant !»
Mary s'en alla le pas léger. Cette fille adorait les potins.
Pour y réfléchir, il y avait réfléchi. Durant tout le dîner, il n'avait cessé de passer et repasser la discussion dans son esprit, tant est si bien qu'il n'avait presque rien avalé. Marlene l'aimait. Lui. Sirius Orion Black. Bien entendu, des filles l'avaient déjà aimé. Mais jamais quelqu'un de si proche. Elle aurait aimé l'embrasser. Avait-il déjà eu envie d'embrasser une fille ? Non. Voulait-il embrasser Marlene ? La question trotta dans son esprit toute la soirée et il se brûla le bras avec de l'eau trop chaude alors qu'il avait tourné le robinet de douche à l'extrême gauche. Toute cette histoire de fille le perturbait beaucoup.
Cette soirée là, ils se couchèrent tôt afin de passer une nuit reposante avant un lundi de cours. En y réfléchissant, Sirius avait supposé que Remus devait être encore éveillé à lire un livre. Il se mit alors devant ses rideaux incertain, et lui demanda si il pouvait entrer. Le lycanthrope accepta. Le plus grand entra alors et s'installa en face de lui dans son lit. Remus ne daigna même pas lever les yeux de son livre.
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You drew stars around my scars
Любовные романы⋆⭒⋆ Remus a toujours aimé Sirius. Il l'a aimé dès le premier jour, dans le train. Sirius, quant à lui, s'est rendu compte de ses sentiments des années plus tard. Pourtant, leur amour était évident aux yeux de tous. Et c'était dur pour Remus de vivre...