7/ 1ere année : Loup garou et anniversaire

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Mention de douleurs (lycanthropie) et de sang

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La veille de son anniversaire, c'était la pleine lune. Remus était à fleur de peau depuis quelque jours et seul James semblait l'avoir remarqué. Pourtant, Sirius aussi lui jetait parfois des regards surpris lorsque le lycanthrope répondait de manière agressive à une taquinerie de son ami. Alors qu'ils dînaient, James remarqua l'absence de leur ami.

«- Les gars.. il est où Remus ? demanda-t-il.

- Il avait sûrement mal à la tête, on le verra plus tard, mangeons ! conclus Sirius.»

Remus se dirigeait vers le bureau du professeur Mcgonagall. Elle le mena accompagnée de l'infirmière Mme Pomfresh jusqu'au saule cogneur. L'arbre avait été spécialement conçu pour cacher l'entrée d'une cabane. Si quelqu'un daignait s'approcher, les branches du saule s'abattaient sur le sol, ou sur le malheureux visiteur, dans un fracas assourdissants. La cabane se trouvait à Pré-au-Lard et personne ne s'y rendait jamais. Le chemin sous terrain se dessinait de l'arbre jusqu'au village. Depuis que Remus y avait trouvé refuge les nuits de pleine lune, elle avait été surnommé la "Cabane Hurlante" et personne n'osait s'y aventurer, de peur de se retrouver face à un monstre ou même un loup garou.

Mcgonagall prit sa forme de chat afin d'appuyer sur une racine précise de l'arbre qui l'immobilisait, afin de permettre à Mme Pomfresh et Remus de passer. Le jeune garçon avançait sans conviction. Minuit approchait, et son moral diminuait. Il détestait les nuits de pleine lune. Lorsqu'il fut dans le séjour de la cabane, l'infirmière ébouriffa tendrement ses cheveux.

«- Bonne chance Remus, tu es vraiment un garçon très courageux. Nous serons ici demain avant 7h, d'accord ? lui demanda-t-elle d'un ton rassurant.»

Il se contenta de hocher la tête en tournant son regard vers le matelas de fortune qui était seulement constitué d'une couverture et d'un coussin. Il y avait également un plateau repas sur lequel étaient entreposés quelques sandwichs. Les deux femmes s'en allèrent en prenant soin de sceller et fermer à clé la porte d'entrée de la maisonnette. Remus était seul. Il s'assit sur son matelas et il dévora la nourriture. Il était affamé. Le loup arrivait. C'est alors qu'il sentit une vive douleur dans son sternum, sûrement semblable à celle que ressentait Prométhée le jour. Sauf que le jeune garçon n'avait rien fait de mal, il avait été puni sans raison et ne méritait pas cette douleur. Remus avait lu un jour dans un livre que la douleur ressentie lors d'une transformation en loup garou était semblable à celle que procurait un sortilège doloris. C'est alors que ses ongles se mirent à pousser à une vitesse hallucinante. Son corps se confondait dans une souffrance atroce et le loup prit possession de son être.

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La nuit avait été longue. Remus était allongé sur le matelas et il sentait les mille plaies qui parsemaient son corps. Certaines saignaient encore et d'autres le faisaient souffrir. Il avait la vue trouble et entendit un mélange de sons incompréhensibles à la venue de Mme Pomfresh. Celle-ci lui procura les premiers soins avant de l'amener à l'infirmerie. Sur le chemin du retour, le jeune garçon s'endormit, épuisé par cette nuit particulièrement difficile.

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Lorsque les trois autres maraudeurs étaient rentrés, Remus n'était pas là. Il n'était pas non plus revenu, cette nuit là. Le lendemain matin, son lit restait vide, les rideaux tirés. Alors, Sirius alla s'installer dans le lit de James, suivi de Peter.

«- J'ai une idée, mais elle est folle, expliqua Sirus.

- Il est rentré chez lui pour son anniversaire ?

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