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Ses lèvres sont si douces que l'on dirait des nuages. J'inspire profondément son doux parfum masculin alors que nos lèvres ne sont séparées qu'une seconde. Puis il revient de manière plus dynamique, plus passionnelle, il capture mes lèvres dans des baisers si enivrants que j'en oublie de respirer. Il me soulève d'un geste rapide qui me surprend, il en profite pour plonger sa langue dans ma bouche pour sucer ardemment ma lèvre inferieure. La seconde d'après, il me jette sur le lit et je crois apercevoir une flamme bruler dans son regard sombre, j'en frémis de l'intérieur.

Il retire son t-shirt et me dévoile la splendide sculpture qu'est son torse sur lequel est dessinée des tatouages de nuages, d'arbres et de coures d'eau. Mais je n'ai pas le temps de les admirer, qu'il vient lentement déboutonner ma chemise, me l'enlever, faire sauter mon soutient, tout en gardant ses yeux plongés dans les miens. Puis il vient déposer de tendres baisers sur ma joue, mon menton, mon cou, ma clavicule, entre mes seins, sur le ventre, sur le nombril. J'ai le souffle court et, alors que mes entrailles tremblaient déjà sous ses baisers, il se stoppe.

Il relève ses yeux vers les miens pendant qu'il enlève minutieusement mon pantalon qui était la seule chose qui cachait mon sexe humide de plaisir et de désir. Il place sa tête entre mes jambes, je me redresse et je le regarde sans comprendre ce qu'il compte faire. Mais je n'ai pas le temps d'y réfléchir qu'il ouvre grand sa bouche et passe sa langue le long de mon entre jambes, entres mes lèvres, et suce ardemment mon clitoris. Je retombe en arrière et gémis, me tortille, me débat contre ce plaisir qui va du bas ventre jusqu'à la gorge. Il continue et me suce les lèvres, entre les deux, le clitoris, l'entrée. Je gémis de plus bel et transpire à grosses gouttes alors que cette nouvelle pratique me fait perdre la tête.

Puis il se stoppe et m'observe reprendre mon souffle avec, sur les lèvres, un petit sourire de satisfaction. Il se remet ensuite à distribuer des baisers le long de mon corps jusqu'à mes lèvres qu'il embrasse encore plus fougueusement que tout a l'heure.

- C'est la première fois que l'on te suce en bas ?

Encore un peu dans les vapes, je me contente d'hocher la tête.

- Tu es pourtant si délicieuse

Ses mots me font rougir. Alors ce serais une pratique courante ? Je me sens un peu toute bête, mais au fond, ce n'est pas vraiment de ma faute. Il se redresse et enlève son pantalon d'un coup sec, dévoilant un membre plus grand que ma main, aussi dur qu'un muscle, si veineux qu'on le dirait énervée, avec sur le gland, une goutte de semence qui me donne l'eau a la bouche. Ce pourrait-il que ça se suce aussi ? J'aimerais essayer, mais aucun mot n'a le temps de sortir de ma bouche, qu'il se remet entre mes jambes.

D'un mouvement rapide et inattendu, et s'enfonce sans prévenir, ce qui me fait pousser un petit cri de surprise. Mais cela ne l'arrête pas pour autant, il commence à me pilonner et à me donner des coups de reins plus forts, il atteint des profondeurs inexplorées. J'exprime mon plaisir dans des gémissements aléatoires, je tremble, transpire, me cambre et me tient aux draps et a son dos robuste, de peur que le plaisir ne me fasse tomber. Il ne me faut que quelques minutes pour sentir cette chaleur monter du bas de mon ventre, jusqu'à ma gorge, puis redescendre brusquement dans une sensation qui me crispe tout le corps. La réaction de mon corps semble le surprendre, il s'arrête en grognant avant de se retirer et de se redresser. Mais ce n'est pas la pause, loin de là, je dirais même que c'est le premier orgasme d'une longue série.

Il me retourne, relève mon bassin et me cambre le dos, il a ainsi une vue parfaite sur mon sexe encore chaud et humide. Il défait ensuite mes cheveux et les étire sur leur longueur avant de mettre sa bouche à mon oreille, collant son membre contre mes fesses.

- Tu es tellement belle

Il prend une grande inspiration dans mon cou, avant d'y déposer un léger baiser, puis sur l'épaule, et le bras. Apres quoi, il empoigne mes cheveux d'une main et pose l'autre sur ma hanche, avant de me pénétrer à nouveau, mais plus doucement. Je balance ma tête en arrière et profite de cette douceur qui ne manque pas de me faire vibrer de l'intérieur, je peux sentir mon liquide couler le long de mes cuisses. Il continue à s'enfoncer lentement mais commence à y mettre plus de force. Son corps frappant contre le mien me fait à nouveau pousser des sons incompréhensibles, mais j'ai du mal à me contrôler.

Pire quand il commence à y mettre de la vitesse, mon corps tressaillit, se cambre, se bloque, tremble, et avant que je ne m'en rende compte, j'étais sur le point de jouir en criant son prénom aussi sucré que ses coups de reins.

Je ne compte plus le nombre de fois qu'il m'a jouir en une nuit...

Le corps léger et la tête vide, j'ouvre lentement les yeux alors que les rayons de soleil viennent me caresser sur mon lit. Mais en me retournant, je me rends compte que je suis encore seule. Il n'est donc pas différent d'Alex ?

- Ma princesse est réveillée ?

Le son de sa voix me fait sursauter et me redresser rapidement. Je sens mon cœur battre tellement fort que j'ai du mal à respirer. Il vient s'assoir près de moi, pose sa main sur ma joue, et m'embrasse tendrement, lentement, langoureusement. Je suis si heureuse, que je me laisse emportée et passe ma main derrière sa nuque pour approfondir l'étreinte alors que ma langue s'aventure dans sa bouche aussi douce qu'un dessert. Il passe sa main dans mon dos qu'il caresse en descendant, puis il se stoppe et décolle ses lèvres des miennes en souriant.

- La séance d'hier soir ne t'a pas suffit ? Tu es une gourmande

Sa voix basse et rauque, et ce regard de prédateur affamé, me font baisser les yeux en rougissant. Il recule légèrement et fait sortir de sa poche, une petite enveloppe blanche non-scellée. Il l'ouvre et en fait sortir une feuille de papier qu'il déplie calmement avant de me la montrer. J'ai à peine le temps de lire « CONTRAT DE MARIAGE », que je me retourne vers lui avec de grands yeux d'étonnement. Mais il n'en fait rien et me pointe le papier en me remettant un stylo sortit de sa poche.

- J'ai déjà signé, il ne manque que ta signature et ce sera fait

- D'où tu sors ça ?

- Peu importe, ce qui compte c'est qu'une fois que tu auras signé, je te ferais sortir d'ici, en tant que ma femme. Il y a une voiture qui nous attend à l'entrée du village

- Tu blagues ?

Il pose son regard sur moi et il est évident qu'il est très sérieux, mais j'ai encore du mal à croire que ce soit si facile. Une signature et je serais vraiment libre ? C'est trop beau pour être vrai, s'en est même louche.

- A moins que tu ne préfères continuer à attendre le soi-disant élu de ton cœur, aussi absent et énigmatique soit-il. Peut-être dans six ou sept ans il arrivera à vous faire sortir, mais je ne donne pas chère de vos peaux, connaissant Carlos...

Comme si ses mots avaient réveillés tous les ressentiments que j'ai envers Alex et toutes les inquiétudes que j'ai sur notre avenir. Je lui arrache le stylo des mains et signe de mon nom au bas du contrat. C'est fait, et ce qui est fait est fait, j'ai comme un pincement au cœur, mais je me console en me disant que je le chercherais plus tard. Stephen reprend le contrat avec un immense sourire sur les lèvres, il me fait un gros bisou sur la joue et me dis de m'habiller rapidement. Il ne me laisse même pas prendre une douche ou prendre mes affaires et me dit que je n'ai besoin d'absolument rien. J'ai à peine le temps de prendre une vieille photo de ma famille et de la fourrer dans ma poche, avant qu'il ne me tire hors de la maison.

L'instant d'après, je suis dans une grosse voiture noir. Seule derrière avec mon nouvel époux, un chauffeur discret à l'avant, je vois mon village natal s'éloigner et une larme de nostalgie coule sur ma joue alors que je me remémore tous ces instants passés la bas, bons comme mauvais...

HostageOù les histoires vivent. Découvrez maintenant