15 | 𝖢𝖺𝗉𝗍𝗂𝗏𝖾

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« La nostalgie est une douleur douce-amère qui nous rappelle à la fois le bonheur passé et le vide du présent »







Il était à une distance préférable de moi, il fit passer ses mains dans ses cheveux tout en respirant. Je n'aimais pas la façon dont il me regardait, j'avais l'impression d'avoir été mit en lumière par celui-ci.

Il avait une expression étrange, comme s'il écoutait quelqu'un d'un monde parallèle. Son expression demeura imperturbable à son habitude.

Moi: Je savais pas que ça allait se passer comme ça.

À quoi est ce que tu t'attendais ? Sale conne !

Samir: La prochaine fois n'oublie pas de toquer.

La froideur de sa voix s'était atténuée, je hochai la tête non sans arrière pensée. Je me demandais si parfois, on enlevait le vrai Samir pour le remplacer un clown. Je me demandais s'il avait un trouble de la personnalité.

Samir: Qu'est ce que tu voulais me dire ?

Me demanda-t-il alors tout simplement.

Il avait l'habitude de changer de ton et d'expression à la seconde. C'était comme si je n'avais jamais rencontré cet homme, froid d'un regard vide.Je venais de me rendre compte que j'étais dans sa chambre, dans une pièce fermée. La réalité me gifla face avant que je ne réalise même.

Moi: Je- non, on en reparlera demain. Tu es trop occupé je dois deviner.

Je me retournais pour partir quand il m'interpella.

Samir: Tu vas aller livrer de la poudre à quelqu'un demain avec 3 de mes hommes.

Je commençai à moins respirer, j'étais sûre de n'avoir pas bien entendu. Je n'étais pas sûre de m'avantager dans ce terrain, je n'avais pas pensé qu'il touchait ça.

Moi: Tu vends de la drogue ?

Un sourire provocateur se dessina sur ses lèvres.

Samir: Je rends service.

Je devais me calmer.

C'est qu'une petite livraison.

Qu'une seule.

Moi: Pourquoi avec trois de tes hommes ? Pourquoi ils ne peuvent pas tout simplement le faire ?

Samir: Parce qu'ils réfléchissent par le cul et parce que je l'ai décidé, n'oublie pas le deal qu'il y'a entre nous.

Dit-il dans le plus grand des calmes.

C'était bien ce que je pensais, il ne me laissait pas le choix. À force de ne pas se salir les mains lui même, il m'envoya.

Montres lui de quoi est ce que t'es capable.

Moi: Et pourquoi ils viennent avec moi alors ?

Samir: Ça aussi c'est parce que je l'aurais décidé.

Il parla très calmement pour une personne qui voulait m'étrangler.

Moi: L'heure et la localisation ?

Je ne savais pas, j'avais l'impression de parler à un vrai humain même s'il me regardait étrangement.

Samir: Je n'ai pas ton numéro mais je dirais à l'un de mes gars de te l'envoyer.

Je hochai la tête, je sentais mes joues chauffées d'une chaleur accablante. Je me retournai pour sortir lorsque:

Samir: La paysanne, attends.

Le marchand de sable Où les histoires vivent. Découvrez maintenant