30 | 𝖴𝗇 𝖺𝗎 𝗋𝖾𝗏𝗈𝗂𝗋

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« L'amour et la haine sont deux faces d'une même pièce »

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« L'amour et la haine sont deux faces d'une même pièce ».






Cela faisait deux jours que j'avais quitté la villa de Samir. J'avais dû vomir pour lui donner la pièce maîtresse, j'avais ainsi prit mes valises et j'étais venue chez mon oncle. J'étais secouée par la vitesse dont ces événements s'étaient succédés mais c'était pour le mieux.

Je m'étais renseignée sur ces stupides choses dans un manuel d'histoire dans une bibliothèque peu fréquentée. Il fallait poser la pièce maîtresse sur la carte pour pouvoir décrypter un schéma qui annonçait quelque chose dont je m'en foutais. Je ne savais même pas à quoi ça sert. Je ne savais pas que ça pouvait exister dans un manuel ça.

Allongée sur mon lit, le reflet du soleil s'éternisait sur mon visage et j'ouvris les yeux, avec un petit sourire aux lèvres. Mon oncle m'observait déjà adossé au mur de ma chambre, il me tendit une poche de glace que je tins et que je mis sur mon œil. Il avait essayé de me faire parler mais j'avais été discrète sur le sujet, nous ne nous étions jamais disputer en affaire et je ne voulais en aucun cas commencer aujourd'hui.

Santos: Ce n'est bientôt plus enflé..

Moi: Hm.

Je ne voulais pas l'impliquer dans mes problèmes interminables. C'était ma façon un tant soit peu, de le protéger.

Santos: Tu comptes me dire qui est ce fils de pute qui t'a fait ça ou tu vas me laisser tourner en bourrique ?

Je ne pouvais aller nulle part que chez mon oncle car je savais que les hommes d'Alfonso me cherchaient. Chose positive, je quittai Italie ce soir alors ils allaient longtemps me chercher. Il n'y avait qu'un caïd pour en stopper un autre, et j'étais bien contente d'être la prunelle de ses yeux.

Moi: Tourne en bourrique.

Répondis-je d'une voix amusée avec un sourire aux lèvres.

Santos: Quelques fois tu es vraiment têtue. Tu me rappelles ta mère quand elle était jeune.

Je lui adressai un sourire cependant obstinée à ne rien dire. Je préférais me baigner à l'acide que parler de ça encore, il pouvait me ligoter que je ne dirais rien. Il savait comment j'étais.

Moi: Sauf que je suis pas blonde et je n'ai pas les yeux bleus.

Je laissai échapper un rire sarcastique en me levant avec des courbatures monstres. Une grimace amochante s'afficha sur mon visage alors que je laissai la poche de glaçon sur mon lit.

Moi: Enfin.. ce que je veux dire c'est que tout ça, c'est le passé. Je ne veux plus en parler, dis moi plutôt si tout est prêt ?

Il hocha machinalement la tête en regardant un point inconnu avant de me regarder encore.

Le marchand de sable Où les histoires vivent. Découvrez maintenant