Elle n'est pas celle qu'elle prétend être et essaye de cacher son passé au détriment de sa vie. Il est à la recherche du pouvoir ultime et ne laissera personne se mettre en travers de son chemin. Entre secret, vengeance, et trahison, l'amour aura t...
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« La trahison est une blessure qui laisse une cicatrice invisible sur le coeur ».
13:32.
Armando m'attendait déjà en face de la villa. Je l'avais appelé ce matin très tôt, je voulais avoir de ses nouvelles mais je voulais aussi user de ses compétences de hacker gratuitement. Je nous avais fait un panier de nourriture et on allait ingérer dans sa camionnette.
Je sortis de la cuisine, il n'y avait personne. J'atteignis la porte principale, je traversai la route jusque vers la camionnette, je rentrai quand je vis que Armando avait son menton dans sa paume. Je le regardai en haussant les sourcils, avec un petit sourire moqueur.
Moi: Une dépression amoureuse ?
Armando: Non, par contre j'aimerais savoir pourquoi aucune ne veut de moi ? Tu as une théorie ?
Je hochai la tête en pinçant les lèvres, m'empêchant de ne pas me moquer de lui.
Moi: Parce que tu es pauvre.
Répondis-je d'une voix sèche au point que son expression se figea.
Hilare, je laissai échapper un rire époumoné alors qu'il me toisait. J'avais l'impression d'avoir toucher un point assez sensible.
Moi: Je suis désolée mon chocolat aux couchés de soleil des îles Caraïbes.
Armando: Je sais pas pourquoi je t'ai demandé. Aujourd'hui on fait quoi ?
Je m'assis en lui faisant face, je lui tendis d'abord le panier qu'il attrapa avec plus de joie qu'il y avait deux secondes. Hier soir, quand Morphée allait m'arracher, j'avais réfléchit.
Une idée malicieuse me fut tombée là dessus, j'avais dû appeler Armando en mentant qu'il me manquait et cet abruti n'avait pas vu que je le bernais. J'avais bien réfléchis à ma libération, si ça ne tenait qu'à Samir, je resterais à servir son intérêt et celui de sa femme et ses enfants par la suite. Mais, j'avais une bien meilleure idée.
Moi: Manges, je vais t'expliquer.
Ordonnai-je en haussant mon menton vers le panier.
Il ne se fit pas prier. Il ouvrit le panier d'une vitesse folle, il commença à consommer quelques viennoiseries lorsque je lui racontai ma découverte d'hier. Je n'avais personne à qui en parler, alors je décidai de lui faire confiance car j'avais l'impression qu'il avait une valise à la place du thorax.
Armando: C'est son amant.
Dit-il en engloutissant une boule de cerise.
Moi: Oui mais pourquoi avait-elle besoin de le cacher à ce point ?
Armando: Elle a peur de ton père, ça se voit pas ?
Moi: Il revient que très rarement.
D'ailleurs ça allait bientôt faire un an qu'il était parti, mon père était toxique comme personne. À chaque fois qu'il revenait, il osait réclamer l'amour de ma mère. Il la terrorisait vraiment, mais cette année ne sera pas pareille aux autres fois.
