18 | 𝖫'𝖾́𝗇𝗂𝗀𝗆𝖺𝗍𝗂𝗊𝗎𝖾

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« Tu ne savais pas que j'avais besoin d'aide alors j'ai continué à me noyer »

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« Tu ne savais pas que j'avais besoin d'aide alors j'ai continué à me noyer »














Nous étions de retour à la maison. Nous avions visité le Colisée aujourd'hui, j'étais épuisée et je n'avais plus de force. Il fallait absolument que je dorme. Ils avaient purgé plus que la moitié de leur séjour à Rome et j'étais on ne peut plus impatiente pour qu'ils retournent chez eux.

Mes déprimes avaient accentués, j'étais brutalement sortie de mon quotidien depuis que j'avais croisé une paire d'yeux. Pourtant, je me tuais à penser qu'il n'était pas celui qui provoquerait ma rédemption.

Ils avaient prévu de ressortir mais je ne supportais plus de les suivre. Entre Norah qui se plaignait de la chaleur, sa tante qui jugeait les habillements d'autrui et Fares qui suggérait qu'on s'asseye chaque cinq minutes, sa famille était catastrophique.

Je pénétrai la cuisine et bus un verre d'eau fraîche avant de regarder Azra. Elle s'est cassée les fesses à faire du raviolis chinois aujourd'hui, je souris tout en prenant une boule que je mis dans ma bouche.

J'avais vite regretté.

C'était tellement chaud et avant que je ne le crache, je l'avais avalée comme une mal propre. C'était descendu en boule chaude dans ma trachée, ça traversa mon œsophage et le brûla dans son passage. Une larme chaude glissa le long de ma joue, mon visage devint instantanément rouge.

Moi: Criminelle, assassin, meurtrière.

Hilare, elle continua de se moquer de moi. À deux, elles dressaient la table alors que je m'adossais à l'îlot pour les regarder. Massimo m'avait tendu un piège infernal alors j'étais obligée de déjeuner et sortir avec eux, Soledad m'y obligeait aussi pour la courtoisie.

Quelle courtoise de mes deux ?

Nous nous installâmes à table avant qu'ils ne redescendent. Je pouvais entendre quelques bribes de discussions entrent Amal et Massimo, parfois Samir intervenait vaguement.

Massimo: Tu méritais d'être jeter aux ordures j'te promets.

Un sourire amusé élargit le trait de mes lèvres en les écoutant. Je voulais aller chez moi aujourd'hui, les femmes du quartier avaient organisé une fête et je me devais d'y aller. Je savais que ce petit jeu n'allait plus durer, et ce que je vécus à l'Aventino et ce que je vivais à San Lorenzo.

Amal: Quoi qu'il en soit, je te bas à la bagarre.

Le gloussement de Massimo voulait tout dire, il était doté d'une maturité silencieuse. Norah fit d'abord son entrée, elle s'assit à côté de Azra. Je jetai un coup d'œil à Samir qui regardait tout droit devant lui, il avait l'air de penser à ses problèmes personnels.

Le marchand de sable Où les histoires vivent. Découvrez maintenant