Mes Ennemis: Les Autres [ Niall Horan - Connu ]

Chapitre 24

29/05 

 Le froid me réveille. Je me redresse dans mon lit et me passe la main sur le visage en me rappelant mon acte irréfléchi de la veille puis la présence chaude de Teddy durant la nuit. Je souris en repensant la tête surprise qu'elle faisait après que avoir rompu notre baiser, le rouge qui était monté à ses joues puis la caresse de sa bouche de nouveau sur la mienne. 

J'enfile un sweat et descends le discrètement possible l'escalier pour rejoindre le salon. Quand je passe devant la cuisine, des voix attirent mon attention. 

- Je suis heureuse de pouvoir enfin te rencontrer Teddy, dit ma mère. 

- J'espère que vous n'avez pas mal pris le fait que je préférais rester à Londres... 

- S'il-te-plaît pas de vous entre nous, la coupe ma mère, tu es là maintenant, c'est tout ce qui compte. 

Des bruits d'ustensiles de cuisine se font entendre et je cherche à me rapprocher sans être vu. 

- Alors avec Niall vous vous entendez bien ? demande innocemment Maman. 

Je me penche quand la porte d'entrée s'ouvre avec Lola qui se précipite vers moi en jappant. Teddy qui venait d'ouvrir la bouche pour répondre s'arrête net.Nos regards se croisent.

 Ma mère qui suit notre échange silencieux bredouille de fausses excuses et sort de la pièce suivie de Lola. 

Je m'approche et m'appuie contre le plan de travail, suivant Teddy du regard tandis qu'elle finit d'enfourner des pâtisseries.Ses gestes me semblent durer une éternité mais le sourire qu'elle affiche en se retournant me réchauffe le cœur. 

- Bonjour, dis-je. 

Teddy se rapproche, accrochant ses prunelles d'ambres aux miennes avant de poser timidement ses mains sur mon torse. 

Prenant ce geste pour une invitation, je pose mes mains sur sa taille et me penche vers elle. Alors que nos lèvres sont pratiquement scellées, Teddy remue la tête. 

- Serait-ce un caprice de diva ? demande-t-elle. 

Je fronce les sourcils d'incompréhension tout en hochant négativement la tête. 

- Tant mieux ! sourit-elle. 

Son visage franchit alors la courte distance qui nous sépare et elle m'offre un baiser.