Gojo Satoru : L'enfant caché [Tome 2]

10, Mon sauveur

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[TERMINE. Vote final du prénom : les 3 prénoms qui se sont démarqués, Choisissez bien car dès que le prénom sera annoncer au Chapitre 12, ça sera définitif.]

Yua

Shina

Ayame

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Chapitre 10, Mon saveur.
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Prise de panique face à la menace imminente et à la réalité de ta détresse, tu ressens une bouffée d'angoisse m'envahir. Malgré les traitements bienveillants de la famille Gojo qui ont renforcé ton état, tu sais que tu n'ai pas en mesure de faire face à ces trois adversaires redoutables. Leurs auras terrifiantes dépassent de loin tout ce que t'avais jamais ressenti, même celle émanant de Manjiro. Tu te sens totalement vulnérable, ton instinct maternel se manifestant par une peur viscérale pour la sécurité de mon enfant à naître. Dans cet état de détresse, tu cherches désespérément une issue, une lueur d'espoir.

?? : Dégage, bouffon.

Un sentiment de soulagement t'envahît alors que tu te sens soudainement enveloppée dans des bras protecteurs, te soulevant et te déplaçant en un éclair quelques mètres plus loin. La familiarité de cette chaleur et de cette présence te réconforte instantanément, même dans ta détresse. Levant les yeux, tu contemples les cheveux blancs flottant dans l'air, le bandeau qui descend pour révéler des yeux d'un bleu profond. Mon cœur bat la chamade alors que je réalise qui se tient devant moi, ton mari, Satoru Gojo était venu au moment le plus importun.

« Satoru... ? »

Satoru : Je venais voir si je pouvais avoir une conversation avec toi quand j'ai sentis une diminution soudaine de l'énergie occulte, je suis arrivé à temps pour te sauver on dirait bien.

Granon : Et merde.

La vue de Satoru Gojo provoque un frémissement de crainte chez Granon, le fléau à cornes, qui recule d'un pas, jetant un regard à ses subordonnés. La présence imposante et la réputation redoutable de Satoru Gojo semblent suffire à semer le doute parmi ses ennemis. Alors que Granon hésite, tu sens un soupçon d'espoir renaître, sachant que la présence de Satoru Gojo pourrait inverser le cours de cette confrontation.

Satoru : Que voulez-vous, qu'avez-vous fait ?

Judasu : On a massacrer toute ta famille, seul celle-ci restait à zigouiller.

Granon : Tais-toi, Judas !

La nouvelle de la disparition de ses aînés frappe Satoru de plein fouet, ses yeux s'ouvrent en grand, emplis de rage et de choc. Ses sourcils se froncent alors qu'il assimile l'ampleur de la tragédie qui s'est déroulée. Face à cette révélation, Granon, le chef du groupe malfaisant, réalise soudain la gravité de la situation, bien au-delà de ce qu'il avait anticipé. La menace représentée par Satoru Gojo devient soudainement plus tangible.

Granon : Repli immédiat ! Nous ne sommes pas encore prêt à mettre en place notre vengeance. Nous avons fait ce pourquoi nous étions venu.

Satoru : Pas si vite, fils de pu...

Relâchée au sol par Satoru, tu respire un soupir de soulagement, mais ton cœur bat toujours la chamade alors que tu regardes avec crainte la confrontation imminente entre Satoru et les ennemis. Cependant, tes espoirs sont vite douchés lorsque Granon invoque un portail, permettant au groupe de s'échapper à une vitesse vertigineuse, échappant même à la vigilance de Satoru. Le sentiment d'impuissance t'envahît alors que tu réalises que l'ennemi a réussi à s'échapper.

Satoru : ... Les enflures ! Je les retrouverais et le les tuerais moi-même !

« Satoru ? Je suis désolé, je n'ai rien pus faire... Tout s'est passé si vite. »

Satoru : Ce n'est pas de ta faute, j'ignore qui ils sont mais je les retrouverais pour faire payer ce bain de sang.

« Lilya semblait les connaître, elle avait essayer de me dire leurs noms mais.... Elle est partie avant. »

Les larmes coulent à nouveau sur tes joues, témoins silencieux de la tension et de la peur qui ont agité ton être pendant cette épreuve.

Satoru revient vers toi et te prends dans ses bras, t'offrant un réconfort bienvenu. Ses bras chaleureux enveloppent ton corps, et tu sens sa tête se nicher doucement dans ton cou. Un frisson de gratitude et de soulagement parcourt ton être alors que tu te laisses aller à son étreinte apaisante.

Satoru : .... Je n'étais pas très proche d'eux, mais ils étaient ma famille, ils faut les enterrer dignement... Mais après ça, je te jure que je leurs montreraient qu'il y a des clans auquel il ne faut pas affronter.

« Je vais t'aider... Je dois le faire pour Lilya, pour eux... »

Satoru : Ne te surmènes pas.

« Je leurs dois bien ça, je te le promets de les tués si l'occasion se présente. »

Satoru : Bien...

La scène est déchirante alors que Satoru parcourt le domaine de son clan, confronté à la perte de chacun de ses membres. Son cœur se serre de douleur devant cette tragédie impensable. Malgré son chagrin, il fait preuve d'une dignité remarquable envers les défunts, leur rendant un dernier hommage en fermant les yeux encore ouverts sur certains cadavres.

Le cimetière familial, témoin de tant de générations, devient le lieu de repos éternel pour ceux qui ont été brutalement arrachés à la vie. Satoru creuse des tombes, une à une, dans ce sol qui abrite désormais trop de chagrins et de souvenirs douloureux. Avec une solennité empreinte de respect, il enterre ses proches, offrant à chacun un adieu empreint de dignité et de tendresse, même dans sa propre douleur déchirante.

« C'est très beau, ce que tu viens de faire. »

Les larmes encore humides sur tes joues, tu te joins à Satoru dans ce geste de respect. Ramassant des fleurs dans les jardins du domaine, tu confectionnes des bouquets avec tendresse et délicatesse, chaque pétale témoignant de l'amour et du respect que vous portez à ceux qui vous ont quittés.

Une fois les bouquets prêts, tu les dépose avec soin sur chacune des tombes, offrant un hommage silencieux à ces âmes qui ont quitté ce monde trop tôt. Les fleurs apportent une touche de couleur et de beauté à ce lieu empreint de tristesse.

Satoru : Ils comptaient tous pour moi, ils ont pas seulement massacrer mon clan, ils ont déclaré la guerre.

« Nous allons les éliminer de ce monde. »

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« Ah ! »

Un frisson de douleur parcourt ton corps alors que tu rencontre le regard de ton mari, mais avant que tu puisses réagir, une décharge électrique te traverses soudainement. Tu t'effondre au sol, les mains agrippées au sol pour trouver un appui, tandis que ton souffle se coupe sous l'impact de la contraction qui serre mon ventre.

La douleur s'intensifie alors que tu poses une main tremblante sur ton bas ventre, réalisant que ce n'est pas une simple contraction, mais le début de quelque chose de bien plus grand. Ton regard croise celui de Satoru.