12 : La petite...Gojo.

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Chapitre 12, La petite...Gojo
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Satoru : Tépé, garde les yeux ouverts ?! Je vais te le dire, ne me quitte pas !

Alors que tu sombrais peu à peu dans l'inconscience, tu perçus la voix de ton mari résonner doucement à travers le voile de la réalité qui s'éloignait, te guidant dans l'obscurité croissante qui t'entourait. Ta conscience vacillante s'accrochait à sa voix, trouvant un ultime refuge dans son amour inébranlable.

Satoru : ... Je t'en pris... Elle s'appelle .....

Dans cet état de semi-conscience, tu n'as pas eu le temps d'entendre le prénom de ta fille. La noirceur de l'inconscience t'engloutit alors que tu perds conscience, emportant avec toi toute possibilité de savoir quel nom lui a été donné. Seuls les hurlements de Satoru et des médecins, ainsi que le vacarme des machines s'affolant, résonnent dans le vide obscur qui t'entoure, tandis que le monde extérieur continue de tourner, loin de ta conscience en déclin.

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Soudain, tes yeux s'ouvrent brusquement dans l'obscurité oppressante qui t'entoure. Tu te retrouves seul, plongé dans un immense gouffre de noirceur, où même la lumière semble ne pas pouvoir pénétrer. Paniqué, tu palpes ton ventre, mais il est vide, tout comme tu te sens. Le vide béant qui t'entoure reflète le vide dans ton cœur, la sensation d'une perte insurmontable qui t'écrase. Dans cette obscurité implacable, tu te sens seul, abandonné.

?? : Je n'aurais pas cru voir une nouvelle âme, si vite.

« Qui êtes-vous ? »

La voix d'une femme résonne soudainement dans l'obscurité, perçant le silence oppressant qui t'entoure. Puis, une belle jeune femme apparaît, ses longs cheveux blancs illuminant la noirceur de ce lieu lugubre. Son apparition est comme un éclat de lumière dans l'obscurité.

?? : Je m'appelle Ayame Gojo, la

« La mère de Satoru, cela signifie que je suis... »

Ayame Gojo : Morte.

Le mot "morte" te glace le sang, te ramenant brutalement à la dure réalité de la perte que tu as subie. La présence de la jeune femme, bien qu'apportant une lueur d'espoir, est maintenant teintée de tristesse et de désespoir. Tu réalises que tu te trouves dans un lieu au-delà de la vie, un endroit où les âmes défuntes errent.

« Tout mes efforts na servis à rien. »

Ayame Gojo : La douleur que l'on ressent en mettant au monde ce genre d'enfant et incommensurable, je l'ai vécu.

« Ma fille... »

Ayame Gojo : Tu as eu de la chance finalement accouché prématurément, tu as morfler mais cela a pus t'aider à partir plus calmement.

« Je ne verrais plus mes enfants.. je ne reverrais plus Satoru... »

Ayame Gojo : Est-ce que mon fils a été bon avec toi ?

Tu regardes la femme devant toi, et tu comprends soudain qu'elle aussi a connu la perte de son fils. Un sentiment de compassion et de compréhension mutuelle s'installe entre vous, alors que vous partagez le fardeau de la douleur et du chagrin. La mère de Satoru, dans son désir ardent de connaître son fils, reflète ton propre désir de revoir ta fille et de découvrir ce qui aurait pu être.

Dans ce lieu entre les mondes, vous êtes liées par la douleur de la perte et le désir de retrouver ceux que vous avez aimés et perdus.

« Il a été parfait, jusqu'à la fin, il a des défauts, il m'avait omis de me parler de cet histoire de décès en cas de naissance d'héritier. »

Ayame Gojo : J'aurais beaucoup aimé le rencontrer mais maintenant tu peux me parler de lui et tu m'as dit que tu avais un autre enfant ?

« Takuma, il a 10 ans, enfin bientôt, Satoru est très doux et patient avec lui. »

Ayame Gojo : C'est donc mon petit fils ? 10 ans vous n'avez pas chômé.

« Jetait à peine majeur quand je suis tomber enceinte de Satoru, il ne savais pas qu'il avait un fils avant récemment... il me manque... »

La conversation avec la mère de Gojo avait presque réussi à dissimuler la douleur de se trouver en ce lieu sombre et désolé. Dans les échanges partagés, il y avait un certain réconfort dans le fait de ne pas être seul dans la souffrance.

Tu baisses la tête, submergé par le poids de la douleur et du chagrin. C'est alors que tu remarques un rayon de lumière qui perce l'obscurité, illuminant le sol d'un éclat éblouissant.
Intrigué par cette apparition inattendue, tu lèves les yeux vers la source de lumière, cherchant à comprendre ce qu'elle pourrait signifier.

Ayame Gojo : On dirait que ton heure n'est pas encore venu.

« Quoi ? »

Le rayon de lumière, initialement mince, se fait maintenant plus large et plus intense. Sa brillance éclatante inonde l'espace obscur, dissipant peu à peu les ténèbres qui enveloppaient tout. Tu te sens attiré par sa chaleur bienfaisante, guidé par la promesse de quelque chose de nouveau et de lumineux au-delà de l'obscurité qui a dominé jusqu'à présent.

Ayame Gojo : Félicitations, tu es la première à sortir de ce lieu, embrasse mon fils... pour moi.

Tu sens soudain une main qui t'attire doucement vers la lumière.

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Tu ouvres les yeux en grand. Au-dessus de toi, tu découvres le plafond blanc de l'hôpital, éclairé par la lumière douce des lampes. Autour de toi, le bruit régulier et apaisant des machines médicales crée une atmosphère calme et rassurante.

Tu réalises avec soulagement que tu es de retour dans le monde des vivants, loin de l'obscurité oppressante que tu avais rencontrée. Bien que tu sois encore faible et éprouvée, la présence de l'hôpital t'offre un sentiment de sécurité et de réconfort.

« Ayame »

Satoru : J'ai cru que tu l'avais pas entendu avant de perdre conscience...

Satoru était là, à tes côtés, tenant ta main avec tendresse, un sourire ému étirant tes lèvres fatiguées. Son regard reflétait le  soulagement, témoignant de l'angoisse qu'il avait ressentie pendant que tu étais plongée dans l'inconscience. Mais maintenant, dans cet instant de retrouvailles, tout cela semblait s'effacer devant le bonheur de vous retrouver tous les deux, vivants et ensemble.

Satoru : Je t'aime, je suis si content de te voir en vie.

« Et notre fille ? »

Satoru : Ayame et en néonatale, des médecins s'occupent d'elle, elle est tiré d'affaire, heureusement que c'était un bébé plus gros que la norme, ça la sauver.

Gojo Satoru : L'enfant caché [Tome 2]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant