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Chapitre 19, Face aux Iwagana, deuxième partie.
*Les fléaux de faible catégorie avaient été éliminés sans grande difficulté par les exorcistes. Cependant, les véritables menaces demeuraient intactes. Ces fléaux, d'une puissance redoutable, étaient les principaux responsables de la destruction du clan Gojo. Leur force écrasante et leurs pouvoirs terrifiants faisaient d'eux des adversaires redoutables, contre lesquels même les meilleurs exorcistes avaient du mal à tenir tête. La lutte contre ces entités démoniaques s'annonçait longue et périlleuse, nécessitant une stratégie élaborée et une détermination sans faille pour espérer venger la mort du clan Gojo.
Granon : C'est fini pour vous.
Satoru : Balle contre son camp.
Granon fronçait les sourcils, une expression de rage déformant son visage, avant de se jeter sur Satoru avec toute sa puissance. Mais Satoru, mon mari, était prêt à en finir rapidement.
Tandis que Granon attaquait, Satoru esquivait habilement, frappant ses adversaires avec une précision dévastatrice. Il les affaiblissait méthodiquement, chaque coup calculé pour maximiser les dégâts. Pendant ce temps, je restais en arrière, protégeant ses arrières. Mon "contre total" était une défense impénétrable, renvoyant chaque attaque ennemie avec une force redoublée.
Alors que les ennemis vacillaient, Satoru rassemblait toute son énergie. Ses yeux brillaient d'une détermination féroce. Il levait les mains et concentrait toute sa puissance dans un sort violet éclatant. En une fraction de seconde, il libérait cette énergie dévastatrice, foudroyant les adversaires restants. L'explosion de lumière et de pouvoir était aveuglante, et en un instant, les auteurs de tous ces crimes furent anéantis.
Tépé : C'est terminé ?
Je regardais mon mari dans les yeux, cherchant une confirmation silencieuse. Dans ses yeux, je voyais la fatigue, mais aussi la satisfaction d'avoir accompli notre vengeance.
Satoru : C'est terminé. J'espère que c'est pareil du côté des autres exorcistes.
Tépé : Je ne m'en fais pas, après tout, notre fils Takuma est dans l'une de ces équipes.
Satoru : Ce n'est pas notre fils pour rien.
Je lui adressai mon plus beau sourire alors qu'il s'avançait vers moi pour m'enlacer, m'enveloppant de ses bras et de sa chaleur.
Tépé : Suite à ça, nous serons tranquilles pendant un moment.
Nous restâmes ainsi, savourant ce moment de paix et de répit après tant de combats et de sacrifices. Le souvenir de notre fils, Takuma, combattant aux côtés des autres exorcistes, apportait une lueur d'espoir et de fierté dans nos cœurs. Les ténèbres avaient été repoussées, et nous pouvions enfin envisager un avenir plus serein.
Il vint doucement m'embrasser, serrant sa main dans la mienne. Mon regard se posa sur nos alliances, ces symboles d'une union indéfectible qui nous avait portés à travers tant d'épreuves.
Que d'aventures, pensais-je, me remémorant tout ce que nous avions vécu jusqu'à présent. Tous nos souvenirs étaient des cadeaux précieux, chaque moment partagé gravé dans ma mémoire.
Perdue dans ces pensées, je ne prêtais pas attention à ce qui m'entourait. La sérénité de l'instant me faisait baisser ma garde. Soudain, une douleur fulgurante me transperça. Je sentis un coup violent dans mon dos, une sensation glaciale et brûlante à la fois. Mon souffle se coupa alors que je réalisais avec horreur que la pointe d'une lame ressortait au niveau de ma poitrine. Le monde sembla ralentir autour de moi. Le regard de Satoru passa de la surprise à la terreur.
Je baissai les yeux pour voir le sang se répandre, une tache écarlate s'élargissant sur mes vêtements. La douleur était indescriptible, mais ce qui me hantait le plus, c'était l'idée de tout perdre à cet instant. Satoru me tenait toujours, ses bras tremblants de choc et de désespoir.
Alors que ma vision commençait à se troubler, je levai les yeux vers lui, cherchant un dernier réconfort dans ses prunelles bleues.
Satoru : Tépé ! Utilise ton sort d'inversion !
Granon se redressait, blessé mais toujours vivant, un large sourire cruel sur son visage. Il n'était pas mort.
Granon : C'est impossible. Cette lame est imbibée de poison qui bloque le pouvoir occulte de la personne pendant 30 minutes.
Mes yeux s'ouvrirent en grand de terreur. J'essayai désespérément de canaliser mon énergie occulte, mais c'était vain. Le poison paralysait mes pouvoirs. La réalité de ma situation m'écrasa comme un poids insupportable : j'allais mourir ici, maintenant.
Je posai une main tremblante sur le torse de mon époux, sentant sa panique et sa douleur se mêler à la mienne.
Tépé : Enlève cette ordure de ce monde, pense à nos enfants.
Satoru, le visage déformé par la rage et la douleur, me serra plus fort. Son regard, empreint d'une fureur meurtrière, se posa sur Granon. Il savait ce qu'il devait faire.
Alors que ma vision commençait à se troubler davantage, chaque battement de mon cœur m'éloignant un peu plus de la réalité, je gardai mes yeux fixés sur Satoru. Je voulais graver cette image dans mon esprit, cette dernière vision de l'homme que j'aimais. Les souvenirs de notre vie ensemble défilaient dans ma tête, chaque instant partagé, chaque rire, chaque épreuve surmontée ensemble.
Satoru me relâcha doucement, ses mains glissant sur les miennes comme une promesse silencieuse. Il se redressa, chaque mouvement empreint d'une détermination froide et implacable. Granon riait, croyant sa victoire assurée, mais il ne connaissait pas la véritable force de mon mari.
Satoru canalisa toute sa colère et sa peine, transformant ces émotions en une énergie brute et destructrice. Ses yeux étincelaient d'une lueur dangereuse alors qu'il levait une main vers Granon. L'air crépitait d'énergie pure, une aura violette pulsant autour de lui. Avec un cri de guerre déchirant, Satoru libéra toute sa puissance dans une attaque finale.
Granon tenta de se défendre, mais la force de l'assaut était trop grande. Il fut submergé par l'énergie destructrice, son sourire cruel se transformant en un masque de terreur avant qu'il ne soit anéanti, réduit en cendres par le pouvoir de Satoru.
Alors que le silence retombait, je sentais mes forces m'abandonner. Ma vision était floue, mais je pouvais encore distinguer la silhouette de Satoru, debout parmi les débris. Ses yeux cherchèrent les miens, et malgré la douleur, je réussis à lui adresser un dernier sourire faible.
Tépé : Pense à nos enfants, murmurai-je, sachant qu'il comprendrait.
Satoru se précipita vers moi, me prenant dans ses bras avec une douceur désespérée. Ses larmes coulaient librement alors qu'il murmurait des mots d'amour et de réconfort, essayant de me retenir, de me ramener. Mais je savais que mon temps était écoulé.
Satoru : Non tu n'as pas le droit. Nos enfants ont encore besoin de toi. Je ne m'en sortirais pas sans toi.... Tépé Je t'aime, tu n'as pas le droit de me faire ça...!
Je me laissai aller dans ses bras, trouvant une étrange paix dans cette ultime étreinte. Même dans la mort, je savais que nous serions toujours unis, et que Satoru protégerait notre famille avec la même force et détermination qu'il m'avait toujours montré.
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Gojo Satoru : L'enfant caché [Tome 2]
Fiksi PenggemarAprès toute ces épreuves, Tépé épouse enfin le père de ses enfants, Satoru Gojo. Enceinte de son deuxième enfant, un nouveau fléau débarque sur la capitale Japonaise, prêt à défié la famille Gojo. *Suite du Tome 1, Gojo Satoru : l'enfant caché. *