Gojo Satoru : L'enfant caché [Tome 2]

11, Agitation

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Chapitre 11, Agitation.
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Satoru : Tépé, qu'est ce qui se passe ?

Satoru accourt vers toi, inquiet, et pose une main tremblante sur ton épaule. Pendant que tu cherches à reprendre ton souffle, tu lèves les yeux vers lui, lisant dans son regard la même angoisse qui serre ton propre cœur.

«Ça va aller. Ce n'est rien. »

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Persuadée que tout irait bien, tu tentes de te relever, mais une nouvelle contraction plus intense que la précédente te terrasse à nouveau, te faisant retomber sur le sol. Tes genoux se salissent sur la terre froide alors que tu te retrouves à nouveau à terre, luttant pour reprendre ton souffle. La douleur qui irradie ton corps est si intense qu'elle semble prendre le dessus sur tout le reste.

« Ah ! »

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Une nouvelle contraction frappe, plus intense que jamais, et soudain, tu sens que tes jambes sont mouillées. La réalisation que tu viens de perdre les eaux te frappe comme un coup de tonnerre, et la panique s'empare de toi avec une force irrésistible. Des vagues d'appréhension et d'incertitude déferlent sur toi alors que tu te retrouves confrontée à l'imminence de l'accouchement. Tes mains tremblantes cherchent un soutien.

« Non, non, non ! »

Satoru : C'est quoi ça ? Qu'est ce qu'il se passe ?!

« J'ai perdu la poche des eaux, mais c'est beaucoup trop tôt »

Satoru vient à ton aide, tremblant de peur alors qu'il t'aide à te relever. Sa propre angoisse transparaît à travers ses gestes, même lui, Satoru Gojo, l'homme réputé comme le plus fort du monde, ne peut dissimuler sa crainte face à cette situation.

Satoru : Mais c'est beaucoup trop tôt, tu n'es qu'à 6 mois et demi.

« Il faut que j'aille à l'hôpital, je sais que tu voulais éviter un endroit pour les non-exorcistes, mais si on y va pas.... »

Satoru : Vous allez mourir tout les deux..

La peur et l'angoisse de Satoru remontaient bien avant ce jour fatidique, depuis qu'il avait appris ta grossesse. Les larmes aux yeux, il affrontait le cauchemar qu'il redoutait le plus : te perdre, et avec toi, sa fille à naître. La pensée de perdre les deux femmes les plus importantes de sa vie était une terreur inimaginable pour lui. Il n'avait jamais imaginé devoir faire face à une telle épreuve, et pourtant, le destin l'avait confronté à cette réalité brutale et déchirante.

Satoru prend ta main dans la sienne, et dans un geste de détermination, il vous téléporte tous les deux à l'hôpital. Le bruit de votre arrivée fracassante attire l'attention, et Satoru entre avec fracas, hurlant pour qu'un médecin intervienne en urgence. Son urgence et son désespoir sont palpables, emplissant l'air d'une tension électrique alors qu'il s'efforce de garantir que tu reçoives l'aide médicale dont tu as désespérément besoin.

Médecin : Madame qu'est ce qui se passe ?

« Je suis en train d'accoucher, je suis à 6 mois et demi. »

Médecin : êtes vous sûre que c'est bien le cas ?

« J'ai un autre enfant de 10ans alors bien sûr que je le sais ! »

Le médecin vient te prendre en charge, prenant ton bras avec précaution pour t'emmener vers la salle d'accouchement. Pendant ce temps, un infirmier arrive avec un fauteuil roulant, t'aidant à t'installer confortablement dessus. Ton souffle est court, ton visage est pâle, mais tu te sens entre de bonnes mains.
Allonger sur le lit, tu regardais Satoru qui était bien silencieux.

« Satoru ? Promet le moi, de bien prendre soin d'elle et de veillé sur Takuma. »

Satoru : Non ne dis pas ça ...

Des larmes se forment au coin des yeux de ton mari, témoignant de sa profonde détresse face à la situation. Il prend doucement ta main dans la sienne, il priait au plus profond de son cœur.

Satoru : Je crois à la bonne étoile, je serais présent à tes côtés jusqu'au bout.

« Je te remercie... là, ça va bien, mais ça doit être la péridurale qui fait ça...Je sens les contraction mais j'arrive à le supporter, »

Malgré ta tentative de garder le sourire, tes tremblements trahissent ta peur intérieure. Les contractions déchirantes te font souffrir intensément, et même si tu prétends le contraire, chaque douleur semble t'arracher un peu plus.

Les médecins arrivent dans la chambre avec une couveuse, et la réalité de la situation se fait cruellement évidente : tu vas mettre au monde une grande prématurée, et rien n'est joué.

Satoru, les yeux grands ouverts, reste figé en voyant la couveuse.

Médecin : Nous allons sortir cette petite, son cœur faiblit et le votre faiblit à chaque contraction, ça ne peux plus attendre, vous devrez pousser à chaque contraction, elle arrive toute les deux minutes.

« Alors, c'est maintenant ? »

Médecin : Oui, monsieur soutenait votre femme comme vous le pouvez, je sais que certains papa sont terrifiée, tout va bien se passer.

Les pieds sur les étriers, tu commences à pousser, mais c'est horrible. Chaque poussée semble faire battre un peu moins fort ton cœur. Satoru touche tes cheveux, embrassant ton front tout en te murmurant des « je t'aime ». Étant toi-même exorciste, tu ressens une effervescence d'énergie occulte. Tu sens cette puissance sortir de ton corps, tu luttes pour donner naissance à votre enfant dans ce monde.

Médecin : Vous y êtes presque ! Je vois sa tête.

Infirmière : Son cœur faiblit ! Il faut vite la sortir.

Tu es trempée de sueur, mais tu continues à pousser malgré que tu sois à ta limite. Ta vision se brouille alors que tu pousses une dernière fois, et enfin, ta fille naît. Les médecins la prennent rapidement et la placent dans la couveuse, l'intubant car elle est trop prématurée. Ta tête retombe en arrière, heurtant le coussin, épuisée, à bout de souffle. Tu vacilles, épuisée par l'effort immense que tu viens de fournir.

Tu sens que la douleur et l'épuisement t'envahissent, et tu as l'impression de partir. La sensation de faiblesse est écrasante, et tu te sens incapable de lutter contre le poids de l'épuisement. Ton corps est lourd, ta vision se trouble, et tu as du mal à maintenir ta conscience.

« Dit moi.... Comment tu voulais l'appeler ? »

Satoru : J'ai pas eu bien le temps d'y réfléchir...

« S'il te plaît, je veux.... le savoir avant ....de partir... »

La perte de sang s'ajoute à ta détresse, et lentement, tes yeux se ferment malgré tes efforts pour les maintenir ouverts. Ta conscience s'efface peu à peu, emportant avec elle la sensation de peur et de douleur qui t'assaillait.

Satoru : Tépé, garde les yeux ouverts ?! Je vais te le dire, ne me quitte pas !