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Chapitre 21, Adieu
*Puis, un jour, mon état se dégrada soudainement. Shoko, réalisant la gravité de la situation, appela Satoru et lui demanda de venir avec Takuma et Ayame pour me tenir compagnie dans mes derniers instants.
Satoru entra dans la chambre, le visage marqué par l'angoisse et la douleur. Takuma, âgé de 20 ans, suivait, son expression grave et résolue malgré la peine visible dans ses yeux. Ayame, les yeux rougis par les larmes, restait agrippée à la main de son père. Tous trois s'approchèrent de mon lit, leurs regards empreints de tristesse et d'amour.
Satoru : Tépé... nous sommes là.
Il s'assit à côté de moi, prenant ma main dans la sienne. Ayame se blottit contre lui, ses petites mains cherchant le contact réconfortant de la mienne. Les larmes coulaient librement sur ses joues, et même Satoru, toujours si fort, ne pouvait plus contenir son chagrin. Takuma, debout à côté d'eux, posait une main réconfortante sur l'épaule de sa sœur.
Ayame : Maman, je t'aime. S'il te plaît, ne nous laisse pas.
Takuma : Maman, tu as été notre force et notre guide. Nous avons encore besoin de toi.
Je rassemblai toutes mes forces pour leur offrir un sourire faible. Chaque mot était une lutte, mais je voulais qu'ils sachent combien je les aimais.
Tépé : Mes chéris... je vous aime tellement. Vous êtes ma plus grande fierté.
Satoru, le regard fixé sur moi, serra ma main un peu plus fort, comme pour m'ancrer à la vie.
Satoru : Nous t'aimons, Tépé. Nous ne t'oublierons jamais.
Ayame posa sa petite tête contre mon bras, fermant les yeux comme pour capturer ce moment dans sa mémoire. Takuma, les lèvres tremblantes, murmura des mots d'amour et de courage, essayant de retenir ses sanglots.
Shoko, qui était restée en retrait, observait la scène avec une profonde tristesse. Elle savait que le moment était venu et respectait ce dernier instant de réunion familiale.
Je sentais la vie m'échapper lentement, la douleur se dissipant pour laisser place à une étrange sérénité. Le visage de ma famille était ma dernière vision, leur amour mon dernier réconfort. Dans un ultime effort, je murmurai :
Tépé : Soyez forts... prenez soin les uns des autres. J'ai eu une belle vie.... Je ne regrette rien.
Ma respiration se fit plus lente, plus douce, jusqu'à s'arrêter complètement. Les larmes de ma famille coulaient encore, mais je partais en paix, portée par leur amour. Mon esprit, libéré de la souffrance, se sentait enfin léger. Nous serions toujours unis, même au-delà de la mort.
Takuma vint doucement prendre ma main, sentant le froid glacial de la mort s'installer. Même si le poison n'était censé durer que 30 minutes, il était déjà trop tard quand j'avais repris connaissance pour utiliser le sort d'inversion. L'épuisement et la souffrance des derniers jours avaient eu raison de moi.
Takuma posa ses doigts sur mon poignet pour vérifier mon pouls. Ses yeux s'ouvrirent en grand, choqués par l'absence de battement.
Takuma : Papa...
Satoru, comprenant immédiatement ce que cela signifiait, sentit son cœur se briser. Il serra Ayame contre lui, tentant de trouver la force de continuer pour leurs enfants. Shoko s'approcha doucement, respectant leur douleur tout en étant prête à offrir son soutien.
Ayame : Papa, qu'est-ce qu'il se passe... ? Qu'est-ce qu'il se passe ?
Ayame était en larmes, secouée par des sanglots incontrôlables, et les larmes de Takuma coulaient silencieusement le long de ses joues. Son regard était fixé sur moi, incapable de détourner les yeux de la réalité douloureuse.
Satoru, malgré sa propre peine immense, prit une profonde inspiration et serra ses enfants contre lui. Il savait qu'il devait trouver les mots, même s'ils étaient terriblement difficiles à prononcer.
Satoru : Maman... ne souffre plus, elle est partie.
Ayame, incapable de comprendre pleinement la portée de ces mots, se mit à pleurer encore plus fort, enfouissant son visage dans le torse de son père. Takuma, la mâchoire serrée et les yeux pleins de larmes, resta silencieux, ses épaules tremblant de chagrin.
Satoru, les tenant tous les deux, leur murmura des mots de réconfort, essayant de trouver la force de rester fort pour eux.
Satoru : Je sais que c'est difficile. Maman nous aime et elle sera toujours avec nous, dans nos cœurs et nos souvenirs. Nous devons être forts, pour elle et pour nous-mêmes.
Ayame : Mais je ne veux pas qu'elle parte... je veux qu'elle reste avec nous.
Satoru : Moi non plus, Ayame. Mais elle veillera sur nous, même si nous ne pouvons pas la voir. Elle sera toujours là, à veiller sur notre famille.
Takuma : Papa... je vais veiller sur Ayame et sur toi, comme maman l'aurait voulu.
Satoru hocha la tête, reconnaissant la force et la maturité de son fils aîné malgré son jeune âge. Il serra Takuma contre lui, formant une étreinte protectrice autour de ses enfants.
Satoru : Merci, Takuma.
Ayame : Non ! Non ! Papa, comment tu peux être si calme !!!
Les cris désespérés d'Ayame résonnaient dans la pièce, amplifiant la douleur déjà omniprésente. Satoru, qui avait tenté de rester fort pour ses enfants, sentit ses propres émotions le submerger. Les larmes commencèrent à couler sur ses joues, chaudes et amères, trahissant la perte immense qu'il venait de subir. Il venait de perdre la femme de sa vie, celle qu'il avait toujours aimée.
Satoru : Ayame... je ne suis pas calme. Je suis dévasté. Maman était tout pour moi, tout pour nous.
Il prit une profonde inspiration, sa voix tremblant sous le poids de l'émotion.
Satoru : C'est normal de pleurer, de se sentir perdu. Maman nous manquerait toujours. Mais nous devons être forts, pour elle et pour nous-mêmes.
Ayame, ses yeux bleus brillant de larmes, se jeta dans les bras de son père, cherchant du réconfort dans sa chaleur. Satoru la serra contre lui, ses propres larmes coulant librement maintenant. Takuma, voyant son père et sa sœur dans une telle détresse, s'approcha et les enlaça tous les deux, formant un cocon de soutien et de tristesse partagée.
Takuma : Papa, Ayame... nous devons rester ensemble. C'est ce que maman aurait voulu. Nous devons nous soutenir les uns les autres.
Satoru hocha la tête, reconnaissant la sagesse et la force de son fils malgré la douleur évidente.
Satoru : Tu as raison, Takuma. Nous devons rester unis. Maman nous a appris l'importance de la famille, et nous devons honorer sa mémoire en restant forts ensemble.
Ils restèrent ainsi, en silence, leur douleur et leur amour les unissant dans cette épreuve. Les larmes coulaient, mais dans cette étreinte partagée, ils trouvaient un semblant de réconfort. Satoru savait que le chemin vers la guérison serait long et ardu, mais avec ses enfants à ses côtés, il trouverait la force de continuer, pour honorer la mémoire de la femme qu'il avait toujours aimée.
Fin
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Gojo Satoru : L'enfant caché [Tome 2]
FanficAprès toute ces épreuves, Tépé épouse enfin le père de ses enfants, Satoru Gojo. Enceinte de son deuxième enfant, un nouveau fléau débarque sur la capitale Japonaise, prêt à défié la famille Gojo. *Suite du Tome 1, Gojo Satoru : l'enfant caché. *