Gojo Satoru : L'enfant caché [Tome 2]

Chapitre 22, Toujours Ensemble

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Chapitre 22, Toujours Ensemble
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Le monde où je me trouvais maintenant était un endroit où la douleur n'existait pas. Certains l'appelaient l'au-delà. Ici, tout était paisible, et le temps semblait s'étirer à l'infini.

Je passais littéralement mes journées à faire des petits gâteaux, une activité simple qui m'apportait un certain réconfort. Être ici pouvait être tellement long. Parfois, je rendais visite à ma mère et à ma grand-mère. Bien que nous n'ayons jamais été proches, même de mon vivant, ces moments étaient empreints d'une douce mélancolie.

Depuis cet endroit, je veillais constamment sur mes enfants et mon mari. Je les observais avec amour et inquiétude, souhaitant pouvoir les aider directement. Les voir surmonter leur chagrin et continuer à vivre leurs vies, malgré la douleur de ma perte, me remplissait d'une immense fierté.

Satoru faisait de son mieux pour maintenir la famille unie. Takuma, avec sa force tranquille et sa maturité, prenait soin de sa sœur Ayame, qui s'accrochait à ses souvenirs de moi pour trouver du réconfort. Ils se soutenaient les uns les autres, et cela me donnait l'espoir que, malgré tout, ils trouveraient la paix.

Même si je n'étais plus physiquement avec eux, mon amour les entourait, une présence invisible mais constante. Chaque sourire d'Ayame, chaque geste protecteur de Takuma, et chaque effort de Satoru pour rester fort pour eux me parvenaient comme des échos lointains de l'amour que nous partagions.

Je savais que leur chemin serait parsemé de défis, mais je veillais sur eux, guidée par l'amour éternel que j'avais pour ma famille. Mon souhait le plus cher était qu'ils trouvent la force de continuer à vivre, à aimer et à être heureux, sachant que je serais toujours là, à veiller sur eux depuis cet endroit paisible et sans douleur.

Lee : J'ai du mal à l'avouer mais il s'en sort bien.

La main de mon ami Lee se posa sur mon épaule, un geste réconfortant dans cet endroit paisible. Je le regardai et lui souris légèrement. Malgré tout, je n'étais pas vraiment seule. Lee, l'homme qui avait mis au monde mon fils aîné, était là avec moi, un lien avec le monde que j'avais laissé derrière.

Tépé : Tu sais que Takuma va se marier dans quelques mois. J'aurais tellement aimé être là.

Mon regard se perdit un moment dans le vide, les souvenirs de Takuma enfant et les rêves que j'avais pour lui défilant dans mon esprit. La pensée de manquer ce moment si important me serrait le cœur, même ici où la douleur physique n'existait pas.

Lee : Je sais, Tépé. C'est difficile de ne pas être là pour les moments importants. Mais Takuma sait que tu veilles sur lui, et il sentira ta présence ce jour-là, j'en suis sûr.

Je hochai la tête, les larmes aux yeux. Lee avait raison. Même si je ne pouvais pas être physiquement présente, mon amour et mon esprit seraient là avec Takuma, le soutenant dans chaque pas de cette nouvelle étape de sa vie.

Tépé : J'espère qu'il sera heureux. Il le mérite tellement.

Lee : Il le sera. Takuma est fort et il a hérité de ton courage et de ta bonté. Et puis, il a Satoru et Ayame à ses côtés, et maintenant, il construira sa propre famille.

Je pris une profonde inspiration, essayant de trouver du réconfort dans les paroles de Lee. Mon amour pour Takuma, Satoru et Ayame était éternel, et même si je n'étais plus parmi eux, je savais que leur force et leur amour les guideraient à travers les défis et les joies de la vie.

Tépé : Merci, Lee. Merci d'être là avec moi et de m'aider à trouver la paix.

Lee sourit et serra mon épaule un peu plus fort. Dans cet au-delà paisible, entourée d'amis et de souvenirs, je trouvai un certain réconfort en sachant que, malgré l'absence physique, l'amour continuait de transcender les mondes, unissant les cœurs séparés par la mort.