Les personnes de ma famille qui parlent derrière mon dos, qui me plaignent pour les mauvaises choses j'ai un message pour vous : vous devriez plutôt me plaindre par rapport à la famille toxique que j'ai (dont vous faites partie), me plaindre par rapport à mon harcèlement, par rapport à ma dépression, par rapport à mes pensées s*cidaires. Mais pas par rapport à ma transidentité. Je vais très bien par rapport à ça et je l'ai totalement accepté. Contrairement à ce que dis ma "mère", je m'aime comme ça et ça ne changera pas. Je ne me renie absolument pas. Surtout pas parce que je change de prénom. Je sais depuis le collège que ce prénom je ne l'aime pas et je ne souhaite pas le garder point final.
Et dites que j'ai changé, ça m'importe peu. Au moins je ne suis pas resté la personne qui acceptait tout, même les choses qui faisait mal sans rechigner. Maintenant je tape du poing sur la table et j'hausse la voix. Pour mon moi adulte et mon moi enfant. Parce que personne n'est capable de le faire à ma place. Personne ne me connaît mieux que moi même. Personne ne peut savoir mieux que moi ce qui est bon pour moi. Personne ne m'arrêtera dans mon processus.
Évidemment si j'avais reçu du soutien, cela aurait été plus facile. Mais ce n'est pas parce que c'est pas facile que je ne peux pas le faire.
Je ne vais pas vous donner la satisfaction de me voir abandonner. Je continuerais jusqu'au bout, même si ça veut dire vous perdre. Je préfère ça que me perdre moi même.
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Les blessures à guérir
Non-FictionJ'ai pris en note les évènements au début du collège. Je peux les partager maintenant.
