C'est pas parce que tu es une femme que je dois en être une aussi.
Je te remercie pas pour avoir projeté ça sur moi et pour ne pas avoir cessé d'y projeter.
Je ne te remercie pour avoir parlé à ma place pour mon genre alors que tu ne sais rien, tu te permets de juger alors que tu n'es déconstruis sur rien du tout.
Tu me dis que tu n'es pas parfaite. Mais là tu es plus que pas parfaite.
Si tu savais que tu étais pas parfaite, tu m'écouterais quand je te dirais que tu fais les choses mal, que tu as fais les choses mal.
Et tout ce que tu sais dire c'est que tu es comme ça tu ne peux pas changer. Et tu me projettes ça encore dessus. Tu me dis que je n'évolue pas. Mais qui n'a pas d'évolution dans l'histoire ?
Celle qui n'accepte pas son enfant comme il est, qui l'harcèle, qui le fait passer pour un monstre, qui lui montre qu'il devrait avoir honte ?
Ou celui qui subit depuis son enfance des coups, du rabaissement, des insultes ? Celui qui n'accepte pas ton irrespect, que tu parle derrière son dos, les moqueries, les "mais non tu n'es pas comme ça. Je te connais tu n'es pas comme ça". Celui qui subit le jugement, l'incompréhension ? Celui que tu essaie de retourner contre ses ami.e.s. Alors que c'est grâce à elleux qu'il est encore vivant. Et que c'est à cause de toi que il a eu envie de m*rir de nombreuses fois.
C'est à cause de toi et de ta famille qu'il est persuadé qu'il ne mérite pas d'être aimé. C'est un peu à cause de toi qu'il a peur du jugement, qu'il ne dit pas ses sentiments.
Et c'est moi qui vais voir un psy. Qui se remet en question.
Et vous vous vous remettez en question ?
Parce que c'est pas parce que vous êtes mes géniteurices que vous savez tout sur moi.
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Les blessures à guérir
Non-FictionJ'ai pris en note les évènements au début du collège. Je peux les partager maintenant.