chapitre 15

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Je suis enfin le dimanche, jour de la course. Je ne sais pas trop comment ça va se passer. après la conversation, ou plutôt le monologue de ma mère et mes grands parents, je ne me sens pas trop d'attaque.

Lando a essayé de me parler tous ce matin mais je ne sais pas pourquoi, je l'ai évité. Peut être parce qu'il m'a entendu pendant un de mes plus gros complexe. Je déteste pleurer, et encore plus devant les autres. Pleurer devant les gens te rend si faible, si vulnerable. Alors oui, je pense que c'est pour ça que je ne veux pas voir le britannique.

Déjà en tenu, je m'avance dans la grille pour rencontrer mon équipe et la bête que je vais devoir dompter pendant la course, ma monoplace.
Il ne reste que quelques minutes avant la course, alors je monte, secouant ma tête pour essayer de faire le vide.

J'ai peur. Je stresse.

Ça va aller.

Les feux s'allument, s'éteignent, et pour la première fois quand j'accélère, je n'entends ni mon moteur, ni ceux des autres voitures.

Vers le 25 ème tour je dirais, je sens une source de chaleur venir de mon ventre et monter jusque dans ma gorge. Mais pas une chaleur réconfortante. Je décide de passer outre.
Ma tête commence à tourner, et mes oreilles siffler. J'essaie de parler a mon ingénieur, mais aucuns sons n'arrivent a sortir. Une boule commence a se former dans ma gorge. Une énorme douleur s'empare tout d'un coup de mes côtes et de mon diaphragme. J'essaie de prendre de grandes inspirations, tant dis que ma concentration diminue.
Ma trajectoire change et je suis a deux doigts de foncer dans une mercedes.

- Alix ça va ?

J'entends que très faiblement la voix de mon ingénieur. Je respire de plus en plus vite.

Respire. Calme-toi.

Sans succès.

- Alix ! Tu me reçois ?

Toujours rien.

Et d'un coup, un gros fracas suivis d'un acouphène permanent.

Je sens mon corps partir.

Pdv Lando:

Je me sens bien dans la voiture, comme si cette dernière était une extension de moi. Je suis concentré et en bonnes conditions physique. J'essaie de faire le vide même si une chose me revient en tête.

Comment va Alix?

Au même moment une fumée noire s'élève dans le ciel suivis d'un énorme bruit. Qu'eSt ce que c'est que ça ?

- Lando box box. Drapeau rouge

- drapeau rouge ? Qu'est ce qu'il se-

Je n'ai pas le temps de finir ma phrase que je passe devant. Une voiture au milieu d'un incendie d'une telle ampleur deja. Oh merde. Qui c'est ?
Je me dépêche de rentrer au box, descends et cours vers mon ingénieur pour avoir des détails.

- Qui c'est ? Il va bien ?

- Elle s'est mangée le mur. Je n'ai pas plus d'infos desolé.

Et la, j'ai eu l'impression que le monde était sur pause. L'impression de me manger un mur, de pré Dre une douche froide. Je commence a voir floue a cause des larmes qui menacent de couler et la tête qui tourne. Comment ça elle ? Alix est là dedans ?

- depuis combien de temps elle eSt la dedans ? Je serre la machoir de frustration

- je ne sais pas. Mais c'est inquiétant

Je commence à stresser de plus en plus. Comment ça "inquiétant" ?
Les ambulances sont deja sur place et essaient de calmer le feu qui ne cesse de grandir. Je commence a m'affoler et vois Max courir vers moi

- Max ! Je t'en supplie dis moi qu'on a des nouvelles ?

- je ne sais pas. Les ingénieurs sont trop concentrés pour me répondre. Et toi ?

Je commence a m'attraper les cheveux en voyant le stresse qui monte chez chacun d'entre nous.
Je commence a faire les cent pas, quand un des ingénieur de RedBull s'affole.

- qu'est ce qu'il se passe ?

Nous échangeons un regard avec Max avant de courir le plus vite possible pour avoir des nouvelles.

Pitié. Pitié. Pitié.

Mon regard se plante sur les écrans et la je vois une ombre sortir des flammes. Des cris de soulagement se font entendre dans tous le stade. Je suis a deux doigts de chialer. Je ne sais pas combien de temps ça a duré mais pour moi une éternité serait le terme.
Le corps d'Alix est allongé et directement amène a l'hôpital le plus proche.
De soulagement, je prends Max dans mes bras, qui je pense, a eu aussi peur que moi. Comme tant d.autres d'ailleurs...

Pdv Alix:

Ou je suis ?

Je plisse les yeux a cause d'une lumière aveuglante m'agresser les yeux. Je regarde un peu partout, en me redressant.
On dirait une chambre d'hôpital.
Je continue à regarder autour de moi et constate, qu'effectivement, je suis dans un lit d'hôpital. Des tuyaux partout a coté de moi, une perfusion au bras, une machine qui fait bip bip et j'en passe. Ayant la tête qui commence à tourner je me rallonge.
La porte s'ouvre laissant place a une personne non identifié.
Je crois que je suis encore dans les vapes...

- Mademoiselle White ? Fait la personne. Je sais que vous m'entendre

Je me tourne vers la voix que j'avaiS décidé de snober

- Pourquoi je suis la ?

- Vous ne vous rappelez pas ? Dit la dame faisant de gros yeux

Je pouffe face a la tête de cette dernière. Je suis fatiguée.

- Eh bien...

Elle n'a pas le temps de dire sa phrase qu'un GIGANTESQUE monsieur avec des drôles de lunette au bout du nez rentre.
Alors la, c'est trop pour moi.
J'explose de rire par la vu du bonhomme qui a la même façon de mettre ses lunettes qu'une mamie de quatre vingt ans.

- Mademoiselle, se racle-t-il'a gorge. Je suis le docteur Bee, enchanté.

Je ris encore plus. Sérieux ? Bee... Comme l'abeille ?

- Si vous êtes là, mademoiselle, c'est parce que vous avez eu un accident... Continue doucement l'infirmière

Et la, plus rien. Plus un sons ne sort de ma bouche.
Des flashbacks de mon crash me reviennent. Et je commence à sentir les larmes couler.
Au même moment, ma famille entre. Mon neveu, Théo, se jette sur moi en pleurant. Ma soeur me fait un câlin, mon pere s'assoit. Et ma mère, se tient sur le pas de la porte.

- Je te l'avais dit.

J'y crois pas. Comment ose-t-elle ? Alors que sa fille vient d'avoir un accident, le seul truc qu'elle trouve a dire c'est "je te l'avait dit".
Je me tourne vers l'infirmière qui allait fermer la porte derrière elle.

- Madame, attendez.

L'infirmière se retourne.

- Pouvez vous faire sortir cette dame de ma chambre s'il vous plaît. Je toise ma mère du regard. Je ne veux pas de reproche dés mon réveil.

- bien sûr. Dit l'infirmière en faisant sortir ma mère.

- Merci madame.

-a suivre-

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