If It Was Me

chapitre 18

Après de longues journées à mourir d’ennui. A supporter les examens tous les quatre matins et des passages toutes les minutes, je peux officiellement dire que je suis libre. Littéralement. Je suis libre de mes mouvements sans dépendre des autres. Personne pour me dire ce que je dois faire, personne pour me pousser car oui, je n’avais plus aucunes force dans mes membres. Je suis libre de marcher, courir, conduire, fracasser des gueules si je le souhaite. Car oui, y’a bien des claques qui se perdent de temps à autre.

Je suis ravie de me mettre derrière mon volant. Qu’est ce que ça m’avait manquer de conduire. La madame de l’accueil m’a informer, avant que je parte, que nous étions à Monaco. J’ai du être transférée pendant que j’étais dans la coaltar… Bon eh bien, rentrons.
Je m'avance vers ma voiture, des étoiles dans les yeux a l'idée de conduire et monte dedans. Mais...
Je serre mon volant et commence à avoir des sueurs froide. Merde, je fais quoi la ? Des flash-back du crash me reviennent.

-Je perds le contrôle de mon corps
J’ai peur, très peur…
Je sens ma monoplace se heurter. Je suis dans le mur ?
Chaud… J’ai chaud…
J’essaie de bouger mais rien. J’entends des voix au loin mais je ne suis pas sure. Serait ce mon subconscient qui me joue des tours ?
Alors ça y est ! C’est comme ça que je finis… Au moins ce sera en faisant quelque chose que j’aime-

Des larmes coulent le long de mes joues. Je commence à trembler mais me reprends très vite. C’est de la peur que je ressens ? La peur de conduire ?
Je ferme les yeux et me concentre sur les bruits aux alentours. Mon cœur bats vite. Trop vite.
Pourquoi ? Je ne comprends pas pourquoi mon corps réagit comme ça. C’est ma passion de conduire, et je ne vois encore moins pourquoi me retrouver derrière un volant me fait stresser. Sachant que je suis dans une voiture normale et non dans une monoplace.
Je me mordille la lèvre inférieure et décide de démarrer quand même. Je me secoue la tête, mets de la musique à fond et rentre.

***

En rentrant le seul accueil que j’ai est les derniers cartons vides qui traînent et le silence. Les filles doivent travailler. Je n’y prête pas plus attention et pars dans ma chambre pour mettre un jogging et un gros pull. Je m’avance vers la salon, et m’enfonce le plus possible dans le canapé. J’attrape la télécommande et zappe les chaînes, espérant trouver un truc intéressant. Je souffle d’agacement. Y’a rien. C’est chiant. Ça va être long.
Au même moment quelqu’un toque à la porte. Roh pitié, j’ai pas envie de bouger. Je me lève quand même et tombe nez à nez avec Oscar Piastri. Je trouve ça un peu bizarre puisqu’on ne se parle pas beaucoup mais ça fait plaisir d’avoir de la compagnie.

- Salut, lui souris je

- Salut ça va ? Tu t’es bien remise ?

- Oui merci ! Je me décale. Entre !

- Ok, dit il un peu gêné en rentrant.

On s’installe dans la cuisine. Je lui propose à boire et prépare deux verres d’eau. Nous sommes maintenant assis face à face autour du comptoir. Je le regarde espérant qu’il lance la conversation.

- Dis moi, il se triture les doigts de stresse. Je sais que c’est un peu cru mais… Tu pense que ça va aller pour reprendre la voiture ?

J’ouvre en grand les yeux. Je ne m’attendais pas du tout à cette question. Est ce que je suis prête ?

- a vrai dire je ne sais pas. Rien que d’avoir pris la voiture tout à l’heure j’ai un peu stressée. Dis je en rigolant doucement

- Ah je vois… en tout cas, il hésite, j’espère que tu pourras reprendre. Ça fait plaisir de voir une fille dans ce sport. En plus de ça t’es très forte ! Continue t il