If It Was Me

chapitre 16

Pdv Lando - le jour du crash

Le soir même de l'accident, je suis allé voir l'écurie RedBull pour savoir dans quel hôpital avait été transféré Alix. Une fois l'adresse en tête, je me suis dépêché d'aller à ma voiture pour me rendre le plus vite possible a l'endroit que m'avait indiqué son ingénieur.
Une fois arrivé, je me dirige vers la secrétaire pour demander où se trouvait sa chambre.

- pourriez vous me dire où se trouve Alix White ? Elle a ete transféré aujourd'hui...

- vous êtes ?

- un ami...

- je regarde monsieur ne bougez pas. Elle clique sur son écran puis reprend. Puis je avoir le nom complet et numéro de téléphone ? Au cas où, pour vou prévenir.

- pas de souciS. Lando Norris. Mon téléphone est 06********.

Elle commence a tapoter sur son clavier tout en me lançant quelques oeuillades. Et moi, je tape le comptoir de nervosité.

- chambre 1223. Mais ne vous étonnez pas si deS médecins ne vous laisse pas entrer. Elle ne s'est pas réveillée.

- merci.

Je pars d'un pas pressé et sur vers la chambre. Mais arrivé devant,je ne sais mas ce qu'il m'arrive. Je suis comme paralysé. Ma main posée sur la poignée de la porte tremble. Je suis pourtant près d'elle mais...

Et si elle ne se réveillait pas ?

Et si les flammes l'avaient eu ?

Et si la fumée l'avait fait succomber ?

Et si elle ne revenait pas...

Je commence à stresser et a avoir la tête qui tourne. Je décide de rebrousser chemin. En repassant devant le bureaux des secretaire,celle de tout a l'heure me lance :

- Ils ne vous ont pas laissé entrer ? Désolé...

Sans un mot je regagne ma voiture. Je cogne mon volant de frustration. putain je suis qu'un lâche. N'allant pas bien, je prends mon téléphone et appel un ami...
Pitié réponds !
Ça sonne dans le vide. Je vais pour raccrocher quand il me répond.

- allô ?

Et la, c'est trop pour moi. Je fonds en larme de stresse, de fatigue, de peur, d'un trop plein en fait. J'en ai marre de cette journée de merde et je suis mort d'inquiétude pour elle...

- Lando ? Ça va ? Pourquoi tu pleures ? Allô ?

- Oscar... Chuchote je. J'en ai marre, je suis con putain.

- pourquoi tu dis ca ?

- je suis allé voir Alix. Mais au dernier moment je savais plus quoi faire... Je suis retourné dans ma voiture. J'inspire un grand coup avant de continuer. Imagine qu'elle ne revienne pas ! Imagine que c'est la fin...

- Lando reprends toi ! Alix est quand même plus coriace ! Certes je ne la connais pas aussi bien que toi ou Max. Mais sachant qu'elle vit dans un monde d'homme avec des insultes qui fusent de partout, c'est pas qui va l'arrêter tu m'entends.

- hmmm...

Je sens qu'au moment où il dit ça, sa voix se brise. Il n'y crois pas vraiment non plus.
Je ne sais pas quoi répondre. Je pleure en silence espérant que mon coéquipier ne se paye pas trop ma tête. Il n'a pas tord mais bon, j'ai si peur...

Qu'eSt ce Que j'aimerais que Max le sache. Mon Max. Pas Max Verstappen. Je n'ai pas eu l'occasion de lui parler d'Alix, mais pourtant, il a sûrement dû se douter de quelque chose... Oscar est le seul qui peut me comprendre un minimum en ce moment précis. Et pourtant...

- désolé de te déranger juste pour ça Oscar, repris je plus bas. Je sais que tu t'en fous sûrement mais...

- Mais quoi ? Lando sérieux. Ne t'excuse pas de m'avoir appelé. T'es ou ? Tu veux que je viennes ?

- Non t'inquiète. J'avais juste besoin de parler sur le fais que... Ma voix se brise un peu plus, a tel point que ça en devient compliqué de parler. Que j'étais un putain de lache con.

- t'es pas un lâche. Lance Oscar sèchement. Je le pense vraiment. T'es pas un lâche mec. T'imagine ? T'as déjà eu les couilles d'aller voir RedBull pour savoir où elle était, d'aller a l'hôpital. Crois moi que moi, je me serais deja effondré depuis longtemps et que j'aurais pas bougé mon cul. Continu t il en espérant me faire rire. Alors ouais Lando. T'es un putain de battant. Je suis déjà fier que tu te sois ne serait ce qu'un petit peu bougeais. Tu n'est pas un lâche crois moi ! Dit il en insistant sur sa dernière phrase.

- Merci mon pote...

- De rien, c'est normal. Dit il plus doucement

- je te dérange pas plus. Bye.

- tu ne me dérangeais pas. Si t'as besoin, je Suis la !

- ok

- Aller bye Lando.

Je raccroche et repose ma tête sur mon volant. Je pleure encore un bon coup avant de repartir vers mon hôtel.

***

Je suis allongé sur mon lit, dans le noir, et regarde mon plafond. Je n'arrive pas a dormir. Son crash me revient en tête, la scène de quand on l'a sorti, et quand on l'a emmené dans l'ambulance. Des larmes coulent en silence le long de mes joues.

Pitié qu'elle s'en sorte.

4 jours plus tard

Je me réveille en sursaut en entendant mon téléphone sonner.

- Allô ?

- Monsieur Norris ?

- oui ? Dis je hesitant. Vous êtes ?

- La secrétaire de l'hôpital où se trouvait Mlle White.

J'écarquille les yeux. Pourquoi m'appelle t elle ? Et... Se trouvait ? Elle a changé d'hôpital ? Sûrement pour celui de Monaco...

Mon coeur commence a tambouriner et j'ai l'impression qu'il pourrait sortir de ma cage thoracique a n'importe quel moment.

- Oui ? Bégayé-je

- c'était pour vous dire que Mlle White s'était réveillée ce matin, et que vous pourrez la voir à partir de demain. Continue t elle doucement.

Et la, je sens comme un poids, d'une charge colossal, quitter mes épaules. Putain. Je m'écroule sur mon lit et commence a pleurer. Putain. Je plaque ma main, de soulagement, sur mon front.

- Merci... Chuchote je

- Oh. Mais de rien

- Merci de m'avoir prévenu. A partir de quelle heure je pourrais passer ?

- Normalement 11 heures demain.

- Merci, souffle je de soulagement

- De rien. Au revoir.

- au revoir.

Oui oui oui. Elle s'en est sortie putain. Elle s'en est sortie. Elle s'est réveillée. Je pleure de joie et me cache la figure avec mes mains, comme si quelqu'un pouvait me voir. Oh bordel de merde. J'ai eu si peur.

Je n'ai plus qu'une hâte. La voir

-A suivre-