Chapitre 13

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~Mackenzie~

Je ne sais pas depuis combien de temps je suis ici. J'ai l'impression que ça fait des semaines. Est-ce que quelqu'un s'est rendu compte de mon absence ? Est-ce qu'on va venir me chercher ? Je ne sais plus... Aucun des hommes n'est revenu me voir. Il y a juste un gardien qui m'apporte un morceau de pain et un peu d'eau de temps en temps, mais rien d'autre.

Tiens, en parlant du loup. La porte s'ouvre dans un grincement sinistre, et l'homme apparaît, son regard brûlant de convoitise. Cette fois-ci, il s'avance d'un pas déterminé, sa présence oppressante emplissant la pièce. D'une voix rauque, il déclare qu'il va me garder pour lui seul, que son obsession pour moi s'est transformée en un amour tordu. Mon esprit hurle de dégoût face à ces paroles insensées. Avec une lenteur calculée, il s'approche encore, ses mains calleuses se refermant autour de mon cou comme un étau impitoyable.

La pression s'intensifie, inexorable. L'air devient rare, mes poumons brûlent. Le monde autour de moi se brouille, les ténèbres grignotant les bords de ma vision. Dans un dernier sursaut de conscience, je sens mon corps s'affaisser, vaincu par l'obscurité qui m'engloutit.

Le retour à la réalité est brutal. Mes yeux s'ouvrent sur un cauchemar éveillé. L'homme est là, assis nonchalamment sur une chaise à quelques pas de moi. Son visage est déformé par un rictus malsain tandis qu'il se livre à des actes obscènes, son regard fiévreux ne me quittant pas. La nausée me submerge, mêlée d'une terreur viscérale. Je détourne violemment la tête, mon corps tremblant de dégoût et d'impuissance face à cette vision d'horreur.

Soudain, une explosion retentit, suivie d'une autre. Mon cœur s'emballe, partagé entre l'espoir et la peur.

Je tente de crier à l'aide, mais ce salopard me bâillonne rapidement et me rattache au mur avant de s'enfuir. Des cris et des coups de feu résonnent dans le couloir. J'entends le garde devant la porte tirer quelques coups, puis un bruit sourd : la porte vole en éclats, projetant le corps inerte du garde dans la pièce.

Un homme immense apparaît dans l'encadrement. Quand ses yeux croisent les miens, je vois la surprise se peindre sur son visage. Il s'avance vers moi, mais la panique me submerge. Je me recroqueville contre le mur, tremblante. Sa voix me parvient comme un murmure lointain jusqu'à ce qu'il prononce mon prénom, me ramenant brutalement à la réalité.

—Mackenzie, c'est ça ?

Je hoche la tête, incapable de parler.

—Je suis là pour te sortir d'ici, d'accord ?

Il s'avance doucement, mais la panique me submerge et je me mets à pleurer. Comprenant ma détresse, il s'arrête et se dirige vers la porte.

—ICI ! Je l'ai trouvée !

Quelques secondes plus tard, je vois Mower apparaître dans l'encadrement. Des larmes de soulagement coulent le long de ses joues. J'essaie de m'avancer vers lui, mais les chaînes me retiennent brutalement. Il se précipite et me rattrape avant que je ne m'effondre. Enfin, il est là, et je me sens en sécurité pour la première fois depuis ce qui me semble être une éternité.

Phamton Mc  Mower & MacOù les histoires vivent. Découvrez maintenant