Chapitre 8

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~ Mower~

Après le départ de Yokel et de Mac dans le bureau, on se regarde tous sans comprendre ce qui vient de se passer.

—Tu crois qu'il se l'est déjà faite ? demande Snake.

— Franchement, j'en sais rien , lui répond Storm.

Rien que cette idée me donne envie de vomir et de le frapper. C'est la mienne, bordel personne ne l'aura.

Elle avait l'air si heureuse de le voir que ça m'énerve.

Cinq minutes plus tard, on les voit sortir du bureau. Mac a les yeux rouges, signe qu'elle a pleuré, mais vu le sourire qu'elle affiche, je ne sais pas trop quoi en penser. Puis voir ce con de Yokel qui sourit comme un idiot me donne envie de lui mettre un coup. Je commence à me lever pour lui faire savoir qu'elle m'appartient, mais sa voix me coupe avant que je n'aie pu bouger de ma chaise.

— Bon les gars, je sais que vous devez vous demander ce qui vient de se passer, alors je vais vous le dire. J'aimerais vous présenter comme il se doit l'une des seules femmes pour qui je pourrais tuer et pour qui je ferais tout, la prunelle de mes yeux. Je l'ai malheureusement rendue triste durant des années, mais maintenant je ne compte pas la quitter. Viens, ma puce. 

Je vois Mac qui rigole à son discours. Une fois à côté de lui, elle lui donne un coup de coude.

—T'abuses de dire ça, on dirait que je suis ta femme. 

— T'es sérieuse ? Dégueu ! Les gars, ce monstre-là, c'est pas ma femme ou quoi que ce soit, hein ? C'est juste ma petite sœur. 

Juste sa petite sœur ? Je reste figé un instant, assimilant l'information. Sa sœur ! Bon sang, dans quelle situation je me suis mis.

Un silence stupéfait s'abat sur le groupe. Personne ne savait que Yokel avait une sœur. Il a toujours été si discret sur sa vie personnelle et son passé.

Après cette révélation inattendue, chacun reprend ses occupations habituelles. Les filles du club font leur entrée, attirant l'attention de certains. Moi, j'ai besoin de me changer les idées.

Je me dirige vers les toilettes pour me rafraîchir. En sortant, j'aperçois Jodie adossée au mur. Son regard est fixé sur moi, ses mains parcourant son corps de manière suggestive.

Je la prends par la taille et lui murmure à l'oreille :

—Que dirais-tu d'un moment tranquille derrière le bar ?

—Tu ne vas pas me repousser comme Siena, hein ? demande-t-elle avec une pointe d'inquiétude.

—Pas si tu sais y faire, je réponds avec un sourire en coin.

—D'accord, alors... Elle me fait un clin d'œil suggestif.

Mais malgré ses avances, je ne peux m'empêcher de penser à Mac. Son image s'impose à moi, et je me sens coupable de cette situation. Je ferme les yeux, essayant de chasser ces pensées.

Phamton Mc  Mower & MacOù les histoires vivent. Découvrez maintenant