Chapitre 11

2.1K 112 4
                                    


Avertissement : Ce chapitre contient des scènes de violence et d'agression sexuelle qui peuvent heurter la sensibilité de certains lecteurs. 

~ Mackenzie ~

Je reprends conscience, allongée sur un matelas délabré, les poignets entravés par des chaînes fixées au mur. Le temps et l'espace m'échappent, mais la réalité de ma situation me frappe brutalement : je ne porte que mes sous-vêtements. Des voix masculines résonnent dans le couloir, et lorsqu'ils franchissent le seuil, je reconnais l'un d'entre eux. Je m'efforce de rester impassible.

— Tiens, la belle au bois dormant est réveillée. On va pouvoir s'amuser, les gars. 

Une gifle cinglante s'abat sur ma joue sans avertissement. La peur s'insinue en moi, mais je tente de garder mon calme.

—Pourquoi suis-je ici ? je demande, la voix tremblante malgré moi.

— Pourquoi ? Tu oses demander, sale petite garce ?  crache l'un d'eux.

Je soutiens son regard, refusant de me laisser intimider. L'homme que j'ai reconnu s'approche, un rictus malsain aux lèvres.

— Tu nous as tiré dessus, tu te souviens ? Tu as blessé un de nos frères. Et cerise sur le gâteau, t'as l'air d'être importante pour le club Phantom. 

— Je ne comprends pas. Je vous ai tiré dessus parce que vous me suiviez. Je ne suis que la nounou des enfants. 

Un coup de poing violent m'atteint au visage, ma tête heurtant le mur dans un bruit sourd. L'un des hommes saisit mes chaînes et me traîne dans une autre pièce, où se trouve une table sinistre. Je lutte de toutes mes forces, les larmes coulant sur mes joues, mais leurs rires glaçants redoublent d'intensité.

Allongée de force sur la table, je vois avec horreur l'un d'eux verrouiller la porte tandis qu'un autre sort une caméra. La panique m'envahit totalement.

— Fais un joli sourire pour tes copains, ma belle. Dis-moi, combien de ces types t'ont déjà sautée ? 

—Je vous en supplie... Tout mais pas ça...  je sanglote, ma voix à peine audible.

La suite des événements se déroule dans un brouillard de douleur et d'horreur. Je sens leurs mains sur moi, j'entends leurs rires et leurs commentaires obscènes. Mon esprit tente désespérément de s'échapper de cette réalité cauchemardesque.

— Putain, j'arrête. On dirait que je baise un cadavre. Passe la caméra, que je leur montre leur jolie poupée. 

Dans un dernier sursaut de conscience, je murmure faiblement :

— Mower... 

—Oh, elle appelle son chevalier servant ! Je croyais que personne ne t'avait touchée, salope. 

La dernière chose que je perçois est un coup violent, puis l'obscurité m'engloutit, offrant un répit temporaire à mon calvaire.

Phamton Mc  Mower & MacOù les histoires vivent. Découvrez maintenant