Et voilà le chapitre !
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Quand Harry et Draco arrivèrent aux dortoirs près des serres, aménagés pour les huitième années, ils se dirent que le vieux croûton les avait bien eus. Bien sûr, c'était logique, la nature veela de Draco n'aurait pas supporté d'être entouré d'étrangers qui les dévisageaient en permanence en dehors de leur chambre. Le salon commun aux dortoirs était paré d'argent, de rouge, d'or et de noir. C'était immonde, mais c'était les thèmes des maisons présentes. Serpentard et Gryffondor pour accueillir les seuls élèves de cette matière. Les sept élèves étaient debout au milieu de la pièce, leurs malles à leurs pieds, observant leurs nouveaux logements. Il y avait sept portes, chacune avec un prénom gravé dessus, en arc de cercle entourant le salon.
- Donc, en fait, l'art boscus...
- Ils ne l'avaient jamais fait à Poudlard, répondit Hermione à Blaise. Le professeur Dumbledore a mis ça en place à la dernière minute pour aménager une zone... de sécurité. Je me disais aussi qu'une matière aussi poussée pour accéder aux métiers les plus prestigieux, ça aurait dû attirer du monde. Normalement, il faut aller à Beauxbâtons ou à La Guarida* pour y accéder.
- En quoi c'est prestigieux ? demanda Harry en levant un sourcil. Olivander ne vole pas sur l'or, il me semble.
- Olivander vend les baguettes, lui dit Ron, mais crois-moi, ceux qui les fabriquent, qui font les balais et tout le reste on ne les connaît pas, mais ça coûte une blinde d'avoir leurs services.
- Sinon, ils auraient aussi pu nous éviter de changer notre cursus, dit Pansy. J'avais pas forcément l'intention de faire des sculptures, j'étais admise en politique.
- Il fallait un minimum d'élèves, je suppose. Donc on est tous là pour vous servir de couverture, dit Théo en regardant Draco. Au sens figuré, j'entends.
- Bon, ben c'est pas tout ça, mais moi je m'installe. Pas la peine de me réveiller demain, Théo, et on se revoit dans la grande salle, dit Blaise en partant vers sa chambre.
- Pas de soucis.
Sans un mot, Pansy, Hermione et Ron avaient pris leurs chambres, et ne restaient que les deux plus à droite, côte à côte.
- Bon, eh ben...
- Ouaip, dit Draco en regardant droit devant lui.
- Du coup... On va...
- Dormir, coupa Draco, tendu et mal à l'aise.
- Oui, oui, nan, je voulais dire, on se retrouve au dîner, tu vois ?
- Oui, oui, oui, bien sûr, ouais, dit encore le blond en regardant devant lui.
- Ok.
Harry, une énorme boule d'angoisse au ventre, se décida à tirer sa malle derrière lui pour aller à sa chambre.
Son bras fut soudainement tiré en arrière, le forçant à se retourner, se retrouvant à quelques centimètres à peine de Draco. Leurs torses se touchaient presque. Il vit ses yeux de perle le regarder, ressenti son souffle qu'il cherchait à contrôler entre ses lèvres entrouvertes. Il attendait un signe, un accord.
Harry ressentait la tension, la lourdeur soudaine de l'atmosphère qui se changeait en l'attente d'un baiser. Il baissa lentement les yeux vers ses lèvres, s'arrêtant juste lorsque la peau de ses lèvres effleurait celle de Draco, se laissant submerger par l'intensité, l'urgence de l'embrasser que lui ordonnait son corps.
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Ad veela aeternam - Arc I : Le déclenchement
FanfictionRéecriture - Yaoi - MM MMM - HP/DM LM/RL/SB Lorsqu'un veela reconnait son complémentaire, il peut alors dévoiler ses capacités et trouver son don. Après la guerre contre Voldemort, Harry aspirait à une vie sereine, pas à un Draco Malfoy assigné à v...