Chapitre VII - L'angoisse

406 25 28
                                    


Hello ! J'ai pu écrire entre deux conventions, je m'excuse des fautes qu'il pourrait rester, mais j'espère que vous aimerez ce chapitre ! Je répondrais à vos commentaires dans la matinée, merci à tous !! 


_______________________________________________


- Midgard ? Quelque chose ne va pas ?

Le regard de lupin en disait plus long que cette simple question, mais Lucius, sous son déguisement, offrit un sourire de façade et fit simplement non de la tête.

Il sentait le besoin de descendre aux cachots de toute urgence, mais se força à freiner son instinct. C'était rarement une bonne idée de le laisser prendre totalement son contrôle.

Il dû prendre son mal en patience et assurer deux interminables cours de deux heures avant de pouvoir descendre aux cachots, dans l'espoir que le potioniste soit disponible. Les cours à Poudlard étaient relativement chaotiques, autant pour les professeurs que les élèves, surtout avec les aléas de la magie, et il n'était pas rare de devoir donner un cours à minuit tapante parce que c'était le clair du premier croissant de lune.

Il avait dû porter Harry, dans Poudlard comme une princesse. Le jeune homme était tremblant, en sueur, faible et le visage baigné de larmes jusqu'à l'infirmerie. Tous les élèves le regardaient, il ne pouvait décemment pas descendre aux cachots. Madame Pomfresh l'avait examiné, et mit immédiatement au lit avant que Severus n'arrive, prévenu par un elfe. Le Serpentard avait isolé Harry, arguant que la guerre l'avait rendu très fragile et lui faisait parfois faire des crises post-traumatiques. Il avait ajouté que la pudeur du jeune homme sur ce point faisait que lui seul pouvait gérer son cas, ce que Pomona goba en entier sans poser de questions. Le "professeur Midgard" avait donc reprit Harry et Snape avait jeté des sorts de confusion tout autour d'eux pour rejoindre les cachots.

Il avait fallu beaucoup de patience pour que le survivant veuille bien se décrocher de Lucius, et d'autres encore pour comprendre qu'il lui fallait absolument une aide immédiate. Pour le bien de Harry, Lucius avait déployé ses ailes durant de longues heures pour le calmer, jusqu'à ce que le jeune homme soit en état de parler.

Mais alors il avait du mal à contrôler ses émotions, et ils ne purent rien en tirer, sinon que Draco avait brusquement fait marche arrière et l'avait rejeté. Et il en était resté là.

Leurs cinq amis avaient fait des recherches pour retrouver Draco, disparu depuis, mais sans succès. Le blond n'avait laissé aucun mot, aucune explication, mais sa baguette, en revanche, était sur son lit. Il n'avait rien prit, semblait-il.

Rapidement, les ailes de Lucius ne suffirent plus, mais fort heureusement, Severus avait préparé des potions calmantes spécifiques à Harry et son état de valéon pour le maintenir en demi coma. Mais c'était tout ce qu'il pouvait faire. Depuis plus de cinq heures, Harry était endormi, Draco avait disparu. Et Lucius avait de plus en plus de mal à rester calme.

C'est dans cet état d'esprit que vers seize heures il descendit, et entra sans frapper. Si la porte était verrouillée, c'était qu'il était absent ou occupé, de toute façon.

- Oh. Miss Granger.

- Bonjour, professeur, dit l'élève, surprise en levant les yeux d'un chaudron.

- Elle sait, dit Severus en revenant de derrière une porte. J'avais besoin de son aide pour les potions.

Laissant Hermione travailler sur son chaudron, Snape emmena le professeur déguisé dans un coin de la pièce pour lui parler.

Ad veela aeternam - Arc I : Le déclenchementOù les histoires vivent. Découvrez maintenant