Chapitre X - Sabbat

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Chapitre légèrement plus court, mais je devais couper au cliffhanger donc mes excuses =) bonne lecture ! 


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Les hautes roches vibrèrent en harmonie, tandis que Bellatrix maintenait le portail ouvert, au prix de gros efforts. Les vampires l'aidaient, mais la puissance requise était telle, qu'elle devait puiser dans toutes ses ressources.

Un coup d'œil aux goules lui permit de voir qu'elle avait encore le temps. Les créatures lui permettaient de cacher ce qu'elle faisait aux yeux du ministère. Et avec la propension qu'avaient les sorciers à vouloir que tout se fasse sous le manteau, elle aurait de quoi faire une seconde guerre sans que qui que ce soit ne se doute de rien. 

Les imbéciles.

L'un des vampires flancha, immédiatement remplacé par un autre sur la position de l'Est. La magie du nouvel arrivant, plus forte, lui permit de reprendre un peu son souffle avant de psalmodier à nouveau. 

Bientôt, les vibrations se firent plus fortes, plus insistantes. Encore un peu, pensa la sorcière. Juste un peu.

En sueur, elle avait tous les muscles de son corps qui lui faisaient mal, mais elle ne relâcha pas pour autant son effort.

La vibration était forte, mais pas assez. Il lui manquait encore de la force, et la sienne finirait par décliner.

Elle n'aurait pas plus de puissance que ça, si elle se préservait. Fort bien.

Elle hurla, et sentit les os de ses bras se briser, son corps se vider de sa magie.

L'inconscience la prit.

Quand elle ouvrit les yeux, à peine en état de respirer, elle sourit. Les âmes damnées avaient été libérées de Stonehenge.

L'un des vampires se coupa le poignet, et lui fit boire son sang, à dose mesurée, pour lui redonner un minimum de vitalité, avant de simplement rester dans son dos pour la soutenir.

- Merci, mon ami, murmura la sorcière. Rodolphus ?

- Je suis là, répondit son mari en s'avançant. Tu as été remarquable.

- Je sais, minauda-t-elle. Je récupère, et nous pourrons effacer ce foutu château de la carte pour accéder enfin au ministère.

- Tout comme nous l'avions prévu, ma Bella, dit Rodolphus, fier. Veux-tu les tester dès à présent? Nous savons déjà que le manoir est occupé.

- Qui y est ?

- Albus et l'autre déchet, tu sais, celui qui a fini garde-chasse. Je ne me souviens plus de son nom.


Elle se rajusta, toujours soutenue par le vampire qui ne disait mot, et sourit largement.

- Il s'est vraiment isolé? Le fou. Vérifie que ce n'est pas un piège et attaque sans prévenir. Emmène un maximum de forces avec toi en plus des âmes.

- Je sais qu'il s'agit de Dumbledore, mais tu crois vraiment... ?

- Mon ami, si tu n'as besoin de personne d'autre, tu les laisseras jouer avec les cadavres, je m'en moque. Mais je refuse qu'on prenne un risque quel qu'il soit. Empêche les de transplaner ou de faire quoique ce soit et reste en arrière, surtout.

- A tes ordres, sourit Rodolphus.


Le sorcier marcha, tel un dandy, au milieu des créatures rejetées du monde magique. Il souleva son chapeau, souriant, en passant devant l'enclos dans lequel était Fenrir. Le lycanthrope émit un borborygme, les yeux écarquillés, tentant vainement de tendre le morceau de bras qui lui restait, tandis que les jeunes loups le dévoraient.

Ad veela aeternam - Arc I : Le déclenchementOù les histoires vivent. Découvrez maintenant