Crescendo - Une fanfiction Newtina

Chapitre 29

Chère Maman,

Je t'écris pour te dire que je ne vais pas revenir à la maison pour Noël. J'ai décidé de le passer à New York, avec Tina et Queenie. S'il te plaît, ne t'embête pas à m'acheter un cadeau. Tout va bien. Les créatures sont heureuses. Je pense qu'elles devinent que Noël arrive bientôt. Le mariage de Queenie et Jacob va bientôt se passer, et Tina a aidé Queenie à choisir une robe de mariée hier. Elle m'a dit qu'elles avaient rencontré une excentrique là-bas, une vieille femme bizarre nommée Miss Taton. De ce que j'ai compris, elle ressemble un peu à Thésée et toi combinés. Non qu'il y ait quoi que ce soit de mal à ça, bien sûr. Je ne sais pas exactement quand je vais rentrer à la maison, mais je suis sûr que cela sera après le Nouvel An. Ne t'inquiète pas, je vais bien. Bonnes vacances, en avance.

Newt

Newt se renfonça dans sa chaise et parcourut la lettre. Satisfait, il roula le parchemin en rouleau serré et l'attacha avec un morceau de ficelle. Il attrapa sa lettre et sortit de sa chambre, descendant le couloir pour trouver Tina. Il essaya sa chambre d'abord, comme il savait qu'elle serait probablement assise à son bureau à travailler sur quelque affaire d'Auror ou de paperasse.

La porte de Tina était entrouverte de quelques centimètres, et un rayon de soleil luisait par l'interstice. Des particules de poussière flottaient dans la lumière, et Newt frappa deux coups pour annoncer sa présence.

« Entre! » invita Tina.

Newt poussa la porte et entra dans la chambre. Tina, comme il l'avait prédit, était assise devant son bureau, une pile de journaux devant elle. Elle s'était déjà retournée sur sa chaise et lui faisait face.

« Coucou, Newt, » le salua-t-elle.

« Bonjour, » dit Newt. Il leva sa lettre. « Je me demandais juste si il y avait un bureau de poste, pas loin. Tu vois, j'ai une lettre pour ma mère. »

« Il y en a un pas très loin d'ici. Je vais te montrer, » dit Tina, se levant de sa chaise.

« Oh. Non, ce n'est pas grave, je ne veux pas te distraire de ton travail, » dit Newt, indiquant la pile de journaux sur son bureau.

Tina regarda les papiers pendant une seconde. « Non, j'ai besoin d'une pause de toute façon. Je viens avec toi. Sauf si tu préfère y aller seul, » ajouta-t-elle à la hâte.

Newt secoua rapidement la tête. « J'aimerais bien que tu vienne, » dit-il. « Si tu es sûre que tu veux laisser ton travail. Je sais à quel point tu aime ça. »

La sorcière américaine lança un autre regard par dessus son épaule à sa pile de travail. « Tout le travail d'un Auror n'est pas amusant, » soupira Tina. « J'ai besoin d'un peu d'air frais, de toute façon. »

La pensée de elle qui l'accompagnait pour aller au bureau de poste fit battre le coeur de Newt un peu plus fort dans sa poitrine. « Dans ce cas, je serais assez heureux d'y aller avec toi, » murmura-t-il.

Tina rougit, et les yeux de Newt s'écarquillèrent quand il réalisa qu'il avait pensé à haute voix. Rougissant, il passa sa main dans ses cheveux, cherchant mentalement quelque chose pour excuser son commentaire.

Avant qu'il ne puisse dire quoi que ce soit, pourtant, Tina sembla retrouver sa voix.

« Moi aussi, » dit-elle doucement, évitant son regard.

« Et bien, euh—» bafouilla Newt, sentant un rougissement lui monter au visage. « Allons-y, alors? »

« Bien sûr, » répondit Tina. « Laisse moi attraper mon manteau, et nous y allons. »