Chapitre 39

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Newt marchait sur le sol gris, Tina à ses côtés. Queenie et Jacob étaient derrière eux, parlant doucement. Ils venaient d'arriver à Londres, et se dirigeaient vers la maison des parents de Newt. Il avait prévu de cacher les jeunes mariés du MACUSA là-bas.

« Maintenant, je dois te prévenir pour ma mère, » dit Newt à Tina. « Elle peut se montrer assez... »

« Enthousiaste? » devina Tina avec un petit sourire. Elle devait penser à la Beuglante.

« C'est le mot, » répondit Newt, souriant.

Une grande maison blanche se tenait au bout de l'allée, au milieu d'un grand jardin. Une volée de marches conduisaient au perron, qui était encadré par deux larges fenêtres.

« C'est juste là, » dit-il, désignant la maison.

« Merci de nous laisser nous réfugier ici, Newt, » dit Queenie.

« Il n'y a pas de problème, vraiment. La seule chose, c'est que ma famille peut être assez excentrique parfois, » avertit Newt.

« Ah, c'est donc de là que ça te viens, » plaisanta Jacob.

Queenie lui donna un vigoureux coup de coude dans les côtes, et il leva immédiatement les mains. « Je plaisante! Je plaisante! » dit-il à la hâte, grimaçant et se massant la taille.

Newt sourit et secoua la tête.

« Oui, tout s'éclaire maintenant, » dit Tina d'un air malicieux. « Tu dois avoir hérité des gênes de ta mère, Newt. »

Newt la regarda, les sourcils haussés. Il porta une main à sa tête dans une offense feinte. « Je pleure de l'intérieur, » dit-il, bien qu'il riait, ce qui contredisait complètement son affirmation.

Ils atteignirent le devant de la maison, et Newt était sur le point de les mener sur le perron quand la porte s'ouvrit à la volée, et une femme avec des cheveux roux et bouclés sortit.

« Newton! » s'exclama Florence. « Ma petite citrouille est à la maison! »

Newt grinça des dents, et le haut de ses oreilles brûla. Sa mère commença à descendre vers eux, les bras ouverts. Cependant, elle s'arrêta quand elle vit Queenie, Jacob et Tina. Florence laissa échapper un hoquetement étranglé quand son regard tomba sur la brune.

« Newton, tu a amené ta petite amie! » cria-t-elle d'une voix excitée.

« Essaye de l'ignorer, » murmura Newt du coin des lèvres à Tina, qui paraissait légèrement surprise.

Sa mère reprit sa course, mais buta sur une fissure dans le sol. Elle s'arrêta une deuxième fois, et fit volte face, son visage bouillonnant de rage.

« COMMENT OSES-TU ME FAIRE TRÉBUCHER, PETITE FISSURE DU SOL INSIGNIFIANTE?! » cria-t-elle.

Newt, sachant ce qu'il allait se passer, se cacha le visage d'embarrassement. « Je conseillerais aux âmes sensibles de se cacher les yeux, et bouchez-vous les oreilles si vous le pouvez, aussi, » murmura-t-il à ses amis.

« EST-CE QUE TU SAIS QUEL ÂGE J'AI, STUPIDE TROU? EST-CE QUE TU ES TELLEMENT TRISTE QUE TU DOIS ALLER FAIRE TRÉBUCHER LES VIEILLES DAMES? »

Il y eut un silence.

« ET TU OSES M'IGNORER? QUAND LA GRANDE ET DISTINGUÉE FLORENCE SCAMANDER TE PARLE, TU RÉPONDS! PARLE, FISSURE, JE T'ORDONNE DE PARLER! » hurla Florence, pointant un doigt menaçant vers la fissure.

Quand la fissure, de façon peu surprenante, ne répondit pas, la mère de Newt attrapa un caillou qui gisait sur le sol et hurla. « PRENDS ÇA, STUPIDE IDIOTE! ET ÇA! » Elle lança un autre caillou dessus, et un autre, jusqu'à ce que l'espace autour d'eux n'ai plus de cailloux.

Crescendo - Une fanfiction NewtinaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant