Provocation

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Pdv Alya

Je depose dans la caisse la 31 éme lettre de la journée, je suis exténuée et j'ai une migraine qui m'empêche de réfléchir correctement. Cela faisait des décennies que la couronne appartenait a mon pere, alors l'organisation du pays n'évoluait pas trop. Maintenant que je suis couronnée, les seigneurs, les nobles et tout autre personnes pouvant en tirer parti ne cessent de me faire parvenir des requêtes espérant que mon avis soit différent de celui de mon père. Bien que ma politique ne sera pas exactement similaire je compte changer les choses progressivement et certainement sur requête.

Je me dois donc de toutes les lire et refuser, si j'accepte ne serait-ce qu'une infime partie, j'en recevrais encore d'avantage et celles refusées provoqueraient débats et insurrections. Même si ma légitimité au pouvoir n'est plus a prouver je ne dois pas flancher et me montrer inflexible, je lâcherais un peu de leste plus tard.

Heureusement, Zélie m'aide dans ma tache, sans elle je serais désespérée. Elle est sensée etre en repos, mais cette furie est incapable de se poser tranquillement.

Par ailleurs autre chose me préoccupe, je n'ai vu ni Faust, ni Eris et ni Nella. Les hybrides sont en repos, et Zélie m'a informé les avoir vu sortir du château a trois ce matin et ils ne sont toujours pas rentrés.

Après cette derniere lettre je fais signe a Zélie que c'est finit pour aujourd'hui, elle sourit a mon expression complètement décomposée. J'avale un cachet et retourne a ma chambre, chambre que je devais d'ailleurs changer pour m'installer au dernier étage dans la chambre royal. Mais j'ai toujours vécu dans celle ci et je ne parviens pas encore a la quitter. Je caresse de mes doigts les feuilles de mon magnifique Pothos qui grimpe le long de mon immense bibliothèque, j'ai toujours eu un faible pour les plantes ma chambre en est remplie.. un peu trop meme. Mais sa luminosité permet aux plantes d'avoir tout ce dont elles ont besoin.

Soudain, j'entends Faust m'appeler derrière ma porte. Je l'invite a entrer, il me sourit.

- Eh bien je ne t'ai pas vu de la journée Faust
- Oui en effet, Nella nous a fait visiter votre magnifique capitale, je t'ai manqué ?. Dit-il avec son sourire dragueur, il s'approche de moi et replace d'un geste délicat une mèche de mes cheveux derrière mon oreille. Je n'aime pas quand il fait ca, il est tellement doux et je ne sais pas ca me frustre je n'aime pas ca. Tu aurais pu te joindre a nous..
- j'ai a peine remarquée ton absence. Il sourit a ma remarque. Tu sais tres bien que Nella et moi c'est compliqué et puis je devais m'occuper des requêtes.
- d'ailleurs Nella et Eris ca se concrétise, je les ai vu s'embrasser

Sa parole me fait l'effet d'une claque. Je me retourne vers lui plus brusquement que prévu et je vois sont visage étonné, je tente de masquer mes émotions un maximum, mais je bouillonne. Et putain je ne sais pas pourquoi ça me fait cet effet la mais je la déteste, pas Nella mais Eris. Et pourquoi Eris ? Elle me doit rien, et puis j'en ai rien a faire après tout qu'elles fassent leurs vies et qu'elles me foutent la paix.

- Ah eh bien, tant mieux pour elles. Faust a tres bien remarqué ma réaction, mais il doit penser que je suis juste contre leurs relations par ce qu'elles sont lesbiennes ou tout simplement par ce que Nella est quand meme princesse et Eris cheffe des armées. Je

Je tente désespérément de me convaincre de me concentrer sur mon role et Reine et les laisser vivre mais c'est plus fort que moi..

- Tu as quelque chose de prévu ce soir ?
- non pourquoi tu veux me proposer un rancard ? Je lève les yeux au ciel d'un air amusée.
- pour s'entraîner imbecile !
- bien sûr que je suis la.
- 19h30
- bien ma reine. Il me fait un clin d'œil et disparaît de la pièce..

l'étreinte des ténèbres Où les histoires vivent. Découvrez maintenant