la prisonniere de l'ombre

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Pdv Éris :

Les Sangrav arrivent en trop grand nombres, nos soldats s'épuisent, il faut trouver une solution, mais envisager de se replier est impensable trop de soldat seraient mort pour rien, il faut tenter le tout pour le tout.
Alors que mes griffes ôtent la vie à plusieurs Sangrav, certains plus redoutable que d'autres, un soldat me prends par surprise dans mon dos et passe son bras autour de mon cou. Son étreinte se fait plus forte, je ne parviens plus a respirer, je tente de le griffer, mais rien n'y fait. Alors que ma vision commençait a se troubler, le soldat tombe au sol, Faust se tient devant moi avant de repartir ..

- « tu m'en dois une belle la.. »

Je soupire et reprend le combat bien plus vite que je ne l'aurais voulu, les nocturnes commencent a prendre légèrement le dessus ce qui les encourage mentalement. Alors que tout se passait bien, je sens un changement dans les mouvements des Sangrav, ils se font moins agressif et cherchent quelque chose. Je continu de combattre tant bien que mal et j'entends le cri d'une voix que je connais trop bien, Faust. Je me retourne et je vois Faust couvert de morsure, de la peau déchirée, les bras, les jambes, mais aucun endroit vital. Sans hésitation je fonce a son secours lorsque je parvins a éloigner un maximum de vampire, je tente de le porter sur mon dos.. un éclair aveuglant apparaît, et me propulse quelques mètres plus loins, ma vision devient noire...

J'ouvre les yeux, j'ai mes bras attachés dans mon dos ainsi que mes chevilles, a coté de moi Fraust est réveillé et ensanglantée. Ses blessures sont bandées mais elles saignent toujours un peu.. son visage est marqués de coups. Il me sourit..

- « eh ben on s'est fait avoir comme des bleus.. »

Je n'ai pas le temps de répondre qu'un Sangrav donne un coup de pied en pleins dans le nez de Faust, ses collèges se marrent. Je me contente de serrer les dents et de me taire. Le Sangrav etait grand, brun, musclé pour un vampire, et il portait une belle armure ca devait être un chef. Il s'accroupit devant moi et saisit mon menton en amenant son visage près du miens :

- « alors petite pute qu'est ce que ca fait de se retrouver prisonnière ? Tu sais que tu vas en baver ? »

Je lui crache a la figure, ce qui fait rire les autres et vexe le Sangrav, il se decide alors a me ruer de coups jusqu'à ce que je m'évanouisse une nouvelle fois..
Ma tête me fait mal, j'ai l'impression qu'on tambourine dans mes tempes, ma gorge est sèche, je meurs de soif..  Je sens que quelqu'un me porte sur son épaule, l'air fouette mes joues violemment, et chaque foulée du Sangrav amplifie mes douleurs. Mes membres me font mal, je ne parviens pas à relever la tete, je sens que nous sommes pas seul, l'armée de Sangrav est engagée dans une course folle en direction de leurs royaume. Pourquoi nous ont-ils voulu vivant ? Que vont-ils faire de nous ?..
je sens que les vampires s'arrêtent, je n'ose pas bouger, nous devons etre arrivé au royaume, mon porteur continu de marcher, et le sol me permet de comprendre qu'il pénètre dans le château. Quelques minutes plus tard Faust et moi sommes projetés au sol par les deux chefs Sangrav, nos bras sont toujours attachés dans le dos, et nous sommes à genoux.
Je lève alors discrètement les yeux et deux femmes se tiennent devant moi, sans aucun doute les deux reines de Sanglivia réputées pour être impitoyables.
Les deux ont le regard froid, la tete haute, et un visage fermé, aucune émotion ne sont présentent sur leurs visage. Celle située a gauche, une magnifique blonde, ses cheveux ondulés s'arrêtent a longueur d'épaule et ses yeux de glaces nous scrutent... Celle de droite a un regard méprisant, elle nous regarde a peine, ses longs cheveux bruns ondulés sont parfaitement coiffés, et cascadent le long de ses épaules jusque ses coudes. Je baisse alors la tete et me contente de regarder le sol.

- « voici les hybrides mes reines, capturés vivants comme demandé »

Je jette un regard furtif a Faust, il est épuisé et salement amochés, pourtant il sourit. Des mèches de ses cheveux tombent devant ses yeux, il scrute les reines, et lance d'un air amusé :

l'étreinte des ténèbres Où les histoires vivent. Découvrez maintenant