Only mine

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Flashback 1864- soirée du premier bal des fondateurs 

Rebekah et moi étions entrain de nous préparer pour le bal de se soir quand 18h sonna. 

Le bal commençant à 20h, j'en déduis que nous avions un peu moins de deux heures pour finir nos coiffures et ajuster nos robes et nos corsets.

- nos cavaliers nous attendrons devant la porte, m'informa alors ma nouvelle amie.

J'avais rencontré Rebecca, il y a de ça quelques mois, lorsqu'elle et sa famille c'étaient installer à mystics falls. Depuis j'avais entretenu de très bon lien avec celle-ci, et le reste des membres de la famille mikaelson. 

Mais plus particulièrement avec klaus mikaelson, le deuxième de leur grande fratrie. 

C'était un homme tout à fait charmant et polie. Lui et moi entretenons une relation plus qu'amicale, plus intimes. 

Ma porte s'ouvrît et ma dame de chambre me tira de ma rêverie. 

- bonsoir madame, je viens vous apportez votre robe, si vous permettez, dit-elle en attendant mon approbation pour rentrer. 

Je lui fis signe de déposer ça sur le lit. Emily me sourit donc en s'exécutant puis tourna les talons retournant à ses occupations. 

Emily benett était la dame de chambre depuis plus de 5 ans et elle ne m'avait jamais déçu au court de notre cohabitation. Au fil du temps c'était même devenu une amie à qui je pouvais me confier. 

Elle s'avait d'ailleurs tout sur le bel homme qu'était klaus mikaelson et sur mes relations avec lui et les membres de sa famille. 

Je décidais enfin de mettre mon corset puis d'essayer ma robe. Rebekah en fût de même et nous en conclûmes que nos couturière avait bien choisit le bon modèle de robe. 

La mienne était d'un violet mauve toute satiné avec des petites épaulettes emplissent de dentelles. 

Celle de ma nouvelle amie était assez similaire à la mienne, uniquement quelque détails changer. Notamment la couleur, la sienne était jaune. 

Une fois prête, nous descendîmes les escaliers principal de mon manoir familiale pour rejoindre nos cavaliers respectifs. 

Arriver en bas, j'ouvrit la porte et tomba nez à nez avec le grand frère de rebekah. 

Ses yeux d'un noir sombre transpercèrent les miens. Quand nos yeux se sont rencontrés, c'était comme si le temps s'était arrêté. Dans ses prunelles, j'ai capté une lueur d'émotion qui a électrisé chaque fibre de mon être. Mon cœur s'est emballé, martelant ma poitrine comme s'il voulait s'échapper. Une chaleur familière a envahi mon corps, et j'ai senti chaque cellule vibrer d'excitation. Je me suis sentie vulnérable et forte à la fois, prête à affronter n'importe quoi pour être près de lui, pour prolonger ne serait-ce qu'une seconde de cet échange muet. Dans ce moment, j'ai su au plus profond de moi que rien d'autre n'avait d'importance. Seulement lui, seulement nous, dans cet univers suspendu où notre connexion semblait indéniablement vraie.

- bonsoir ma douce, me susurra-t-il alors en me tendant la main.

- bonsoir Klaus, répondis-je sur le même ton que lui empoignant son bras avant de le suivre vers sa voiture. 

Je ne jettais même pas un regard en arrière pour voir qui avait accompagné la petite sœur de mon cavalier. Tout ce qui comptais en se moment précis, c'était que moi j'étais accompagné par lui.

Arriver à la voiture, celui ci m'ouvrit la portière avant de se retirer :

- je vous en pris, m'invita-t-il alors à monter. 

Je pris place à l'arrière de sa voiture tandis que notre chauffeur attelais les chevaux pour qu'on puisse prendre la route.

Après plus d'une dixième de minutes de routes, je me rendus compte que nous n'allions pas vers l'endroit prévu.

- ou allez-vous, demandais-je alors pas énormément rassuré.

- je suis désolé pour ce que je vais faire, me dit alors monsieur Mikaelson en se tournant vers moi, mais mon père menace mes frères et ma sœur.

- quoi ? Comment ça ? 

Je me tenais là, mon souffle devenu un rythme erratique dans ma poitrine oppressée. Mes doigts agrippaient avec fébrilité le rebord de la  petite voiture cherchant un semblant de stabilité dans ce tourbillon d'angoisse face à cette annonce soudaine. 

Comment ça a ce que je vais vous faire ? Allais-je mourrir ? Me faire kidnapper ? Ces questions tourneur à vitesse 10 000 dans mon cerveau encore et encore. 

- n'oubliez jamais que je vous aime, me murmura Klaus avant de poser ses lèvres sur les miennes. 

Mystics falls 2010

Soudainement, mes yeux s'ouvrent brusquement dans l'obscurité oppressante de ma chambre. Mon souffle est court, précipité, comme si j'étais encore en train de fuir les démons de mon cauchemar, cauchemar peut être mais je savais bien que tout ça avait était réel, il y a de ça 150 ans. Mon cœur tambourine dans ma poitrine, sa rythmique effrénée résonnant dans mes tempes comme un écho sinistre. Je reste là, immobile, essayant de reprendre pied dans la réalité, de distinguer les contours flous de ma chambre familière dans l'obscurité opaque qui m'entoure.

Une goutte de sueur perle sur mon front, glaciale contre ma peau fiévreuse. Mes mains tremblent légèrement, encore imprégnées de l'angoisse de mon rêve tourmenté. Je me force à inspirer profondément, à expirer lentement, cherchant à apaiser les battements frénétiques de mon cœur.

Peu à peu, les détails de mon environnement commencent à se préciser, les ombres menaçantes se dissipent pour révéler les contours familiers de ma chambre. La lueur douce de la lune filtre à travers les rideaux, répandant une lueur argentée sur les meubles silencieux.

Je me recroqueville sous les couvertures, cherchant un réconfort dans leur chaleur rassurante. Je ferme les yeux, tentant d'effacer les images cauchemardesques qui hantent encore mes pensées. 

Je décidais donc de me lever pour aller chercher un vers d'eau et chassé ses souvenirs de mon esprit. 

Ma discussion avec klaus revint elle aussi dans mon cerveau tandis que je me servais des glaçons dans le bac de la cuisine. 

Après sa réponse assez trache, j'étais partis folle de rage. Mais malgré le fait que je ne voulais en aucun cas le revoir, j'allais y être forcément obligé. Klaus avait dis qu'il viendrais au cimetière écouter ce qu'avait Shane a nous dire lui aussi. 

Et Caroline vient aussi, putain ça promet.