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ᴅɪᴍᴀɴᴄʜᴇ ᴍᴀᴛɪɴ (10ʜ46) :

Je me réveil avec un mal de tête affreux, j'ai quelque bride de la soirée d'hier mais rien de bien congrès mais vu la gueule que j'ai, je ne me suis pas amusée avec l'alcool.

Note à moi même, ne jamais abusé de l'alcool !

Je me lève difficilement du lit et me dirige vers la salle de bain d'un pas trainant.
Après avoir fini et de m'être vêtue avec une simple robe mi-cuisse rose paillettes, je suis allée me poser dans mon lit puis j'ai pris mon téléphone déposer au chevet du lit et commence à composer le numéro de Djeneba et Samira pour faire un appel à trois.

Samira : coucou ma belle tu viens de te réveiller ?

Moi : ouais gueule de bois, j'ai mal de ouf à la tête or je viens de prendre un dolipranne

Djeneba : première gueule de bois de mon bébé je suis trop fière ! Comment tu as trouvé la soirée ? Demande-t-elle surexcité.

Moi : faudrait-il que je m'en souvienne, dis-je gêné.

Sami : attend ne me dit pas que tu t'en souviens de rien ! Dit-elle surprise.

Moi : Enfin je me rappel de quelque bride, comme mon arrivé, je me souviens aussi d'avoir nagé et le reste trou noir.

Elles se sont misent à rire comme des folles.

Djeneba : attend t'es en train de me dire que tu te souviens pas de t'être promenée à moitié nue pendant la fête ? Dit-elle hilare.

Sami : où d'avoir chauffé pratiquement tous les mecs avec ton gros cui ? Ehwé omann !

Elles ont commencé à m'expliquer tout ce que j'ai fais durant la soirée et sérieusement je suis gênée de fou, je me savais pas dragueuse ni chauffeuse, je viens de me découvrir une nouvelle personnalité.

Moi : Sinon vous n'êtes pas partie à l'église

Sami : pour ? Je te l'ai dis une centaine de fois, Dieu n'existe pas, tout ça là c'est des foutaises ! Le paradis et l'enfer c'est sur terre et lorsque nous mourrons nous nous réincarnons tout simplement.

Djeneba : Allô chérie je suis musulmane, même si je pratique pas okay ? En plus tu veux aller à l'église or tu t'es saoulée la veille, c'est juste un manque de respect à ton Dieu tata.

Nous avons continué à parler de tout et de rien jusqu'à l'arrivée de mon oncle où je raccroche pour l'accueillir.

- Bonjour tonton cava, comment était-ce la messe ? Demandai-je en prenant le sachet noir qu'il tient.

- Oui merci ma fille et pour tout te dire j'ai adoré la prédication de ce dimanche, j'espère que tu m'en veux pas de ne pas t'avoir réveillé aujourd'hui, tu dormais à point fermer et je voulais pas te déranger. explique-t-il.

Je ris doucement.

- Ça va tonton, tu as bien fait. J'étais trop fatiguée hier, j'ai passé toute la soirée à regarder ma série coréenne, mentis-je.

- Toi avec tes beaux gosses chinois vraiment hun ! Dit-il en faisant semblant d'être exaspéré.

- Coréen tonton et ne me dit surtout pas que c'est pareil puisqu'un ivoirien et camerounais c'est pas pareil, je le corrige. Bon tu as envoyé quoi à manger ?

- Tu vas te régaler, c'est du tchep ! Aller va faire la table.

Je m'exécute tout de suite et commence à faire son plateau repas que je dépose devant lui et retourne dans la cuisine pour prendre le miens. Je me pose auprès de lui devant la télé et nous regardons une série ivoirienne appelé les coups de la vie je suis particulièrement amoureuse de cette série mais je préfère plus le livre que la série. Je trouve que la plus part des acteurs ne correspondent pas aux personnages mais vu que y a pas assez d'acteurs ivoiriens, ils sont obligés de refiler les rôles au même acteurs et c'est dommage.

- Ah j'avais oublié ! S'exclame mon oncle en se tapant le front avec la main. Ta maman dit que si tu te réveil, tu dois l'appeler, j'avais complètement oublié.

Lorsque nous finissons de manger, je débarrasse la table et fais la vaisselle puis m'enferme dans la chambre, m'allonge sur mon lit et commence à appeler maman. Je me demande bien de quoi maman veut-elle me parler, nous nous parlons que très rarement et à chaque fois qu'elle veut me parler soit c'est pour me sermoner soit pour me faire des reproches. En soit ça n'annonce rien de bon ! Après quelques minutes elle finit par décrocher.

Maman : Rokai... Dit-elle avec son éternel ton stricte.

Moi : Rokia maman... La corrigeai-je en essayant de cacher mon mal être. En effet maman à toujours eu du mal à retenir mon prénom or c'est elle même qui l'a choisi, dès fois je me demande même si c'est vraiment elle qui l'a choisi.

Maman : Cela n'a pas d'importance en plus ça se ressemble... ( non pas du tout maman : j'avais envie de crier) Ton oncle m'a informé que tu t'es fais de nouveaux amis, est-ce vrai ? Dit-elle d'un ton glacial.

Je frisonne de peur.

Moi : Oui c'est excat, maman.

Maman : J'espère pour toi que se sont de bonnes fréquentations si non, je préfère que tu coup tout lien avec eux. Compris ? Je ne veux pas de mauvais herbes dans la vie de ma fille, tu n'as pas besoin de nuisance. Continue de travailler dur, j'ai fondé de très grandes espérances en toi, ma fille. Tu es ma perle rare et j'espère que tu sauras me montrer ta valeur et que tu ne gâche pas tout. Compris Rokia ?

Moi : ouais maman....

Maman : Je savais que tu comprendrais, heureusement que tu n'as pas hérité de la bêtise de ton père. Si tu as besoin d'argent, tu n'as qu'à prévenir ton oncle, je viens de faire un virement la nuit derrière.

Puis elle a raccroché. J'ai soupiré de soulagement. Maman c'est vraiment jamais soucié de moi ni de mon bien être, tout ce que l'intéresse, c'est que je sois une élève model et qu'elle puisse s'en vanter auprès de ses employés et collaborateurs.

Je prend mon téléphone et commence à écrire à Samuel. En effet, ces derniers temps j'ai pris pour habitude de parler avec lui lorsque je me sens trop submergé par mes émotions.

De Samuel à moi : Coucou princesse bien dodo ? Merci d'avoir prie la peine de m'avoir écrit ;)

De moi à Samuel : ouais merci, même si il faut avouer que je suis un peu fatiguée à cause de la fête et tout le tralala ! C'est mon premier kiffement et ça été super, même s'il faut avouer, je m'en souviens pas bien des événements

De Samuel à moi : QUOI ? ! Tu te souviens de rien du tout ?

De moi à Samuel : oui, enfin je me souviens que tu m'as avoué vouloir me sauter, que j'ai aussi nagé à moitié à poile dans la piscine. Le reste trou noire, heureusement les filles m'ont aidé à me rappeler de l'essentiel.

De Samuel à moi : ahaha ! C'est vrai que tu étais bad génante hier et drôlement sexy :)

De moi à Samuel : merci petit dragueur toi aussi tu étais pas mal.

De Samuel à moi : Hmmm.... Kia la princesse au coeur de glace vient de me complimenter là '0'

De moi à Samuel : ta gueule maudit là, bon à plus.

J'éteins mon tel et le pose sur ma poitrine, un sourire niais scotché aux lèvres.

Ça me fait vraiment du bien de passé du temps avec lui....

𝐑𝐎𝐊𝐈𝐀Où les histoires vivent. Découvrez maintenant