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𝗣𝗱𝘃 𝗱𝗲 𝗗𝗷𝗲𝗻𝗲𝗯𝗮 :

Je toque à sa porte attendant calmement qu'il vient ouvrir la porte. Cela fait plusieurs semaines que je ne l'ai pas vu ni embrassé et à vrai dire sa chaleur me manque terriblement. J'ai tellement hâte de me blottir dans ses bras et qu'il me chuchote les mots doux dont il a le secret pour faire chavirer mon pauvre petit coeur.
Quelque second plus tard, la porte s'ouvre sur lui seulement vêtu d'un boxer. Débordante d'excitation, je me suis jetée dans ses bras, l'embrassant par la suite, il répond à mon baisé puis se dégage et m'offre un magnifique sourire après avoir placé ses mains sur mon fessier.

- Je vois que je t'ai terriblement manqué, dit-il de façon coquin.

- Oui chéri, la vie est fade sans toi et imagine ma surprise quand j'ai appris que tu étais partie à Yamoussoukro sans me dire.

- Je m'en excuse, je ne voulais pas t'effrayer, en plus je pensais que le boulot ne prendrais pas autant de travail, dit-il peiné.

En voyant sa mine abattus, j'ai décidé de ne pas en faire tout un plat en plus je ne devrais pas lui en vouloir de travailler afin d'avoir un toit où vivre.

- Je savais que tu comprendrai amour, dit-il en me faisant un baisé chaste et me tirant pour entrer. Allez vient là, j'ai des cadeaux pour toi.

Il attrape fermement ma main et me conduit jusqu'à sa chambre où est déposé un sac, j'imagine remplit d'habits.
Je le regard confu.

- Ouvre le, dit-il avec pleins de mystère.

Sans trop attendre j'ouvre le sac et y découvre une jolie robe de soirée noire avec un décolleté au niveau de la poitrine.

- C'est magnifique bébé, dis-je émue.

Il me sourit puis vient me rejoindre sur le lit et commence à m'embrasser ci et là.

- Tu m'as tellement manqué, dit-il d'une voir rauque et suave.

- Moi aussi amour, dis-je sur un petit nuage.

Il m'a caressé la joue et à commencer à baisser ma jupe d'école mais je l'ai arrêté, il m'a regardé avec incompréhension, cherchant une réponse à mon attitude.

- J'ai mes règles, dis-je honteuse.

- Je m'en fous, je te veux bébé. Dit-il en mettant ma main dans son pantalon, je frémis. Regard ce que tu me fais... Allez juste un coup... J'en ai trop envie... Dit-il en me suppliant.

- Juste un coup hun ? Dis-je nerveuse.

Il ne me répond pas qu'il commence déjà à me déshabiller.

{°}

-

Tu compte m'accompagner ? Dis-je en enfilant mes vêtements.

Il ne me regard même pas dans les yeux pour répondre qu'il tire un joint sur sa cigarette et rejette l'air, le regard perdu dans le vide.

- Non, dit-il sèchement.

Je le regard contrarié même si j'essaie de ne pas le montrer, je sors du lit et me dirige vers la sortie.

Il ne me retient pas, il ne me dit pas aurevoir. Rien. Depuis un moment déjà, j'ai constaté qu'après l'acte, Roland devient froid et distant à croire que je le dégoute, cela m'irrite beaucoup.

𝐑𝐎𝐊𝐈𝐀Où les histoires vivent. Découvrez maintenant