Beautiful disaster

Chapitre 1

         "L'angoisse de l'avenir tient au passé."

Tu m'entends ?

Réveille-toi.

Regarde moi.

 
                  Pauvre de moi, encore ce pot de colle.

Anaïs, dégage. Soufflais je

C'est l'heure du goûter.
Tu viens pas manger?

Je soufflais en m'asseyant.

Fout le camp.criai je

Je pris un oreiller et lui jetta à la figure mai elle sortit à tant.

               Après plusieurs minutes à me réhabituer à la lumière du soleil (très forte, je tiens à préciser), je partis dans ma salle de bain me prélasser sous l'eau tiède légèrement chaude.
              
              Une bonne demi heure plus tard, je partis regarder dans mes placards quoi porter aujourd'hui. Parce que malheureusement, aujourd'hui c'est la rentrée scolaire. Je suis en dernière année mais le temps passe tellement lentement quand on est sur un banc.
        
              Je suis quelqu'un de plutôt paranoïaque . Je déteste quand on me regarde trop longtemps ou que l'on critique ce que j'aime.
Alors je réfléchis à une tenue confortable mais présentable, élégante mais sans faire trop gosse de riche. Je dois faire comme tout le monde sans oublier de me démarquer, avoir l'air sympathique sans passer pour un con .
               Parce que comme on dit : Trop bon, trop con.

               Je finis par choisir d'y aller en full black avec un pull à cause du temps.

              Complètement préparé, parfumé et peigné, je ne pus empêcher mon esprit de divaguer .

Vous avez vu ces yeux ?
Hahaha !
Ils sont tellement gros et ses oreilles tellement petites.
  Vous croyez qu'il nous entend demanda la fillette avant que l'un de des garçons ne vienne me pousser et me crier dessus.
Il est bigleux.
Il voit sûrement rien.
Je suis sur qu'il est bête.
Et Adonis, ça te dérange pas si je recopie sur toi. De toute façon, tes parents sont pleins aux as alors si t'echoues à l'école t'auras toujours leurs frics.
Me regarde pas t'es trop moche.
Ah! Adonis a suivi Emy dans les toilettes des filles et a mis sa main sous ses habits.
               
           Tout ça fut un grand nombre des choses qui ont bercé mon enfance parce que même si je n'y étais pour rien, les autres trouveraient toujours un moyen de redire quelque chose à mon sujet. Donc, j'ebouriffe mes cheveux avant de sortir pour ne pas rendre mes oreilles trop visibles.
Mon seul réconfort, je le trouve en mordant l'intérieur de ma bouche et le goût du sang est la seule chose qui me procure de la satisfaction.
          
             Je souffle pour libérer mon visage d'une mèche rebelle. Je prends une grande inspiration et sort de cette chambre d'ado.
Les murs des escaliers sont marrons clairs et les escaliers eux, sont beiges foncés.
Il y en a 14 . J'ai besoin de canaliser mon esprit qu'on je me sens stressé alors je compte ou je pense.

        À peine arrivé à la salle de séjour, j'entends la voix de mon géniteur s'elevée en disant :

Adonis, le temps c'est de l'argent.
Tu as cinq minutes !