Chapitre 13

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"La défaite n'est pas le pire des échecs. Ne pas essayer est le véritable échec "

                 Flashback

-J'ai entendu maman Daisy dire que t'avais de belles fesses.

Occupée à arracher des fleurs du sol, je ne comprends pas de suite ce que mon amie me dit. Elle insiste en ajoutant :

- Maman Danielle s'est même disputée avec elle parce qu'elle aurait voulu te toucher le derrière.

Bondissant sur mes petites jambes, j'essuie à la hâte la terre que j'avais sur les mains sur mon pull My Little Pony.

- Mais c'est dégoûtant ce que tu dis.m'ecriais je.

- T'avais qu'à pas te dondiner en microshort tout le temps.m'expliqua t'elle.

- Mais mon short arrive jusque là.dis-je en montrant le milieu de mes cuisses.

- C'est pas ça, le problème. Le problème, c'est que tu as des grosses fesses en les voit tout le temps. On dirait que quand tu te marches, tu veux juste qu'on les voye.

   Arquant un sourcil, perplexe, je lui rétorque :

- Mais toi aussi, tu as un gros derrière.

   Elle ossa des épaules et lance nonchalamment :

- Elles sont mieux sur moi.

Le soleil tapait fort sur New York, le lendemain. Le soleil tapait fort sur New York ce jour-là. La plage s’étendait devant nous, un tapis de sable doré bordé par les vagues. Mon amie, et mes frères, Sefu, Imany et Bakary, étaient là avec moi.

Elle avait toujours eu un faible pour Bakary. À 10 ans, elle essayait de lui faire les yeux doux, mais ça ressemblait plus à des grimaces comiques. Je l’observais, amusée. Bakary, du haut de ses 14 ans, quant à lui, était trop occupé à construire un château de sable pour remarquer les tentatives maladroites de séduction.

Sefy, mon frère jumeau turbulent, s’approcha de mon amie et lui tendit un coquillage. “Tiens, c’est pour toi !” dit-il avec un sourire espiègle. Elle prit le coquillage, décontenancée. Elle le regarda comme si c’était un trésor précieux.

Je m’approchai d'elle et lui chuchotai : “Tu sais, les yeux doux, c’est bien, mais peut-être que tu devrais essayer de lui parler normalement. Tu sais, comme des amis.”

Elle rougit. “Mais… les yeux doux, c’est romantique, non ?”

Je ne pus m’empêcher de rire. “Oui, mais là, on dirait que tu as avalé un citron !”

Elle se tourna vers Bakary. “Euh, salut Bakary ! Tu veux jouer au beach-volley avec moi ?”

Bakary, les mains pleines de sable, haussa un sourcil. “Beach-volley ? D’accord, mais je préviens, je ferais de cadeau à personne !”

Et voilà comment une tentative de séduction maladroite se transforma en une partie de beach-volley hilarante, avec des éclats de rire, des châteaux de sable effondrés et des coquillages offerts en guise de déclaration d’amour.

Si seulement cette journée avait durée l'éternité. Tout a une fin dans la vie.

          Présent

Mon regard dérivait dans l'horizon. Colin est malade, alors Svetlana et moi avons décidé de suivre un film sur mon portable. Enfin, plutôt regarder la suite d'une série "Hierarchy". Elle est vraiment géniale. Je tenais compagnie à Svetlana. Sa tante refusait qu' elle puisse se divertir avec la télé ou avoir un telephone. Pour elle, toutes ces technologies sont mauvaises pour les  neurones.

Beautiful disasterOù les histoires vivent. Découvrez maintenant