Chapitre 15

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"Le monde est dangereux à vivre ! Non pas tant à cause de ceux qui font le mal, mais à cause de ceux qui regardent et laissent faire"

Assis près d'elle sur le banc glacé, une odeur florale et sucrée pénètre mes narines et s'insinue dans mon âme. Le parfum de Nayra m'enivre et crée une atmosphère rassurante autour de moi.

Les flocons de neige recouvrant le sol d'un manteau immaculé, me rappelle les vacances de Noël où j'étais enfant. Quand je jouais au bataille de boules de neige avec maman et mes amis.

Ces moments resteront à jamais gravé dans mon cœur.

Nayra ( ton rassurant ) : Adonis. Et si je te faisais visiter notre belle ville de New York ?

Adonis ( légèrement vexé ) : Je n'ai pas besoin d'une baby-sitter et encore moins d'un cours de géographie. J'ai juste envie d'être dans un endroit calme.

Nayra ( me toisant du regard ) : Je suis de bonne humeur, aujourd'hui. Je laisse passer ça. Tu as l'air d'être à quelques degrés à peine de la congélation, marcher te ferai du bien.

Nayra ( croisant les bras, exaspérée ) : Adonis, tu es vraiment insupportable ! Pourquoi es-tu toujours si renfermé ? Tu passes ton temps à te morfondre comme un enfant gâté, comme si le monde entier te devait quelque chose.

Adonis ( baissant les yeux, gêné ) : Je… Je ne voulais pas paraître impoli. C’est juste que… New York me submerge parfois. Trop de bruit, trop de gens, trop de tout. J’ai besoin de calme pour réfléchir.

Nayra ( soupirant ) : Adonis, tu ne peux pas rester enfermé dans ta bulle éternellement. La vie est là, dehors, qui t’attend. Viens avec moi, laisse-moi te montrer les rues animées, les cafés chaleureux, les petits coins secrets où l’on peut se perdre. Tu verras, ça te fera du bien.

Adonis ( regardant Nayra avec surprise ) : Tu… tu es sérieuse ?

Nayra ( avec un sourire malicieux ) : Plus que sérieuse. Allez, lève-toi ! On va se balader, et tu verras que le monde n’est pas si morose que ça .

Adonis ( se levant, hésitant ) : D’accord, Nayra. Je m’excuse, j’ai été désagréable. Je suis prêt à découvrir notre belle ville avec toi.

Nayra ( souriant jusqu'au oreilles ) : Prépare toi, le tombeur. Cette journée d'être longue. Première destination :  “Shake & Sizzles".

Je me glissai dans la voiture, le cuir froid du siège me rappelant la froideur de mon propre cœur. Nayra s’installa à mes côtés, son sourire espiègle illuminant l’espace confiné.

«Où allons-nous, monsieur ?» demanda le chauffeur, un homme d’âge mûr aux cheveux grisonnants.

J'hésitais un instant, puis répondis : «Emmenez-nous au "Shake & Sizzle.»

Le chauffeur acquiesça et démarra le moteur. La voiture glissa dans les rues enneigées de New York, les lumières des lampadaires dansant sur les vitres. Nayra observait la ville avec fascination, ses yeux pétillants d’excitation.

Nous arrivons devant la façade du petit restaurant. La pancarte en bois, peinte à la main, affichait fièrement les mots “Shake & Sizzle”. Les lettres étaient légèrement écaillées, mais cela ajoutait au charme rustique de l’endroit.

J'ouvris la portière et descendis, puis ouvris celle de Nayra. Nous franchissons la porte, et une vague de chaleur et de bruit nous enveloppa. L’intérieur était accueillant, avec des murs en briques apparentes et des guirlandes lumineuses qui pendaient du plafond. Des tables en bois étaient disposées çà et là, chacune occupée par des clients en train de discuter, de rire ou de siroter leur café.

Beautiful disasterOù les histoires vivent. Découvrez maintenant