Chapitre 3

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"Le jugement est la faiblesse des hommes la plus commune "

Le poids du regard des autres semblait s’alourdir de jour en jour, et il se demandait comment il pourrait se libérer de ces chaînes invisibles de jugement et d’attentes.

Il avait toujours été différent, et cette différence avait été source de moqueries et d’isolement. Mais il avait aussi appris que dans la différence résidait sa force. Il n’était pas destiné à suivre le chemin tracé par les autres ; il devait forger son propre destin.

La journée au lycée avait commencé  comme toutes les autres, avec les mêmes routines et les mêmes visages. Mais aujourd’hui, Adonis sentait que quelque chose avait changer. Peut-être était-ce l’approche de la soirée entre amis qui lui donnait ce sentiment d’anticipation, ou peut-être était-ce la rencontre inattendue qui l’attendait.

Adonis (en entrant) : Salut tout le monde ! Ça a l’air déjà bien animé ici.

Riley (avec un grand sourire) : Adonis ! Tu tombes à pic, l’ambiance ne fait que monter. Prends-toi un verre et rejoins-nous.

Maxwell (en lui tapant dans le dos) : Alors, prêt à mettre de côté les bouquins de maths pour ce soir ?

Adonis : Absolument, ce soir c’est détente totale. (Il regarde autour de lui) Vous avez fait fort sur la déco, on se croirait presque dans un club.

Kiotchi (en riant) : C’est l’effet recherché. On a même une playlist spéciale préparée par monsieur ici présent. (Il pointe du doigt Maxwell)

Maxwell : Ouais, et pas de vieux classiques ce soir, promis ! On va te faire découvrir des sons d’un autre niveau.

Adonis (avec un sourire complice) : J’ai hâte d’entendre ça. Et sinon, on attend encore du monde ?

Riley ( avec une mine lassée ) : Mon frère et sa nouvelle conquête entrain de s'amuser .

A peine Riley venait de finir sa phrase  que l'on vit descendre Stan et une fille ou plutôt cette fille . Celle qui était venue chercher l'enfant qui avait touché les cheveux de ma sœur. Elle portait une robe qui était tellement courte qu'elle pourrait être un tee-shirt . Elle descendit avec un sourire fière et embrassa son mec en lui demandant de la rappeler.

Adonis ( avec une expression de dégoût ) : Et tu crois vraiment qu'il va le faire , tu penses être alors qu'il y en a au moins dix qui passent dans son lit chaque semaine.

La fille inconnue : Qu'est ce que ça peut bien te faire , hum ? C'est mon corps , pas le tien alors mêle toi de tes affaires ,crétin .

Riley ( l'air agacé ) : Stan explique à ta meuf qu'ici c'est pas chez son mari alors qu'elle respecte mes potes .

        C'est plus sa pute que sa petite amie mais loin de moi l'idée de la juger.

Stan ( en embrassant la fille ) : Il vaudrait mieux que tu rentres chez toi , Nayra . Je me suis assez occupé de ton petit cul .

La tension était palpable dans l’air après l’échange acerbe entre Stan, Nayra et le groupe. Adonis, malgré son dégoût initial, ne put s’empêcher de ressentir une pointe de compassion pour Nayra. Après tout, n’était-il pas lui-même victime de jugements hâtifs ?

Adonis ( les traits plus détendus ) : Tu devrais l'accompagner , Stan .

La soirée avait pris une tournure inattendue. Adonis, qui avait toujours été prompt à défendre les opprimés, se retrouvait face à une situation délicate. Nayra, malgré son attitude provocatrice, semblait perdue, presque vulnérable, sous le regard accusateur de Stan.

Beautiful disasterOù les histoires vivent. Découvrez maintenant