11 : J'AI TROUVE UNE IMAGE DE SHINOBU AVEC LA COUPE AU CARRE !!!

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Vue de Shinobu

  Armée de ma nouvelle coupe de cheveux (au carré finalement T-T, comme j'ai trouvé celle que je voulais, j'ai décidé que ce serait comme la photo du chapitre, mais c'est comme vous voulez, vous pouvez l'imaginer avec celle du chapitre d'avant...), je me baladais dans les rues de Tokyo ensoleillées par les quelques rayons du soleil timide en ce début de printemps, le visage assuré, la démarche à la Samuel Umtiti, écoutant tout naturellement du Taylor Swift dans mon casque (JE NE METS PAS D'ECOUTEURS ET JE SUIS CONTRE, BANDES DE PAUVRES FOUS... !), je songeais au fait que la semaine sportive approchait grandement et que nous avions toujours rien préparé en ce qui concernait notre chorée de danse ou celle d'acrosport avec les enchaînements qu'on était censés faire, parce que pour le reste on était assez forts dans les autres domaines sportifs vu qu'on se tapait deux heures d'entraînement tous les soirs en secret. 

  Kanae participait parfois avec nous, elle a su maîtriser son souffle au bout de deux semaines et a appris les bases du combat, elle courrait et s'échauffait avec nous, mais elle se concentrait plus sur les carnets gardés par Yushiro de Dame Tamayo. Quand Yushiro nous a montrés un tableau d'elle qu'il avait fait au cours de ces cent ans, j'ai eu comme un léger souvenir vague d'elle, mais sans plus. Le soir, dans notre chambre, Kanae faisait des recherches jusque très tard dans la nuit, mais j'étais assez contente qu'elle s'investisse autant, alors je n'osais pas protester quand elle laissait la lumière de sa lampe de chevet allumée longtemps. Sauf quand ça dépassait minuit, ce qui était assez rare. Elle cherchait aussi parfois à se procurer des ingrédients pour faire des expériences, du coup, parfois, pendant les entraînements, elle se rendait dans la forêt avec Sanemi en garde du corps (je les soupçonnais de faire un peu plus que de la cueillette de plantes médicinales, mais je n'ai pas envie d'imaginer quoi...) pendant qu'on courrait ou qu'on s'échauffait en faisant les cons et que Yushiro soupirait de plus en plus en étant désespéré comme jamais, et franchement, je le comprenais.

-Encore cinq minutes de marche... ai-je marmonné en jetant un oeil à mon GPS.

  Giyu habitait dans la banlieue de Tokyo, donc c'était un peu plus calme, et se balader dans les impasses calmes comparées au centre-ville bruyant et bondé de Tokyo était très agréable. Encore faut-il dire s'il n'habitait pas carrément en campagne, j'avais toujours rêvé de vivre dans une petite maison paumée au milieu de la campagne ou dans un petit village et y vivre seule et heureuse, ou avec mon futur homme que je croyais jusque là inexistant...

  J'ai regardé le ciel, il était bleu avec seulement quelques nuages, et j'étais tellement heureuse que le beau temps revienne alors que nous n'étions même pas encore au printemps (bien que ça approchait). C'est fou comme ne serait-ce qu'un rayon de soleil me donne le smile instantanément et que quasi rien ne peut me l'enlever, sauf si on m'énerve vraiment, comme la grosse gueule de Doma...).

  Je suis enfin arrivée dans son impasse, j'ai cherché sa maison (SERIEUSEMENT, IL ME DIT IL HABITE AU 25 RUE DE LA CERISE PERIMEE ET IL Y A 25 BIS, 25 A, 25 B, 25 A1... COMMENT JE ME RETROUVE ?! LES AUTRES FOIS IL M'AMENAIT CHEZ LUI...). Trouvant enfin sa maison sous les regards intrigués des voisins dehors pour étendre leur linge ou pour faire ce qu'une personne normale ferait un samedi après-midi à la mi-mars qui devaient se foutre de ma gueule parce que je semblais complètement paumée à tourner en rond en pestant dans ma barbe et en regardant chaque panneau de maison en plissant les yeux.

  Dans la cour de sa maison, il y avait ce qui devait être son padré, un grand homme musclé qui devait presque faire 1m90, avec une chevelure d'un noir de jais où on pouvait distinguer quelques veuchs gris qui venaient gâcher cette uniformité, des yeux d'un vert perçant et ma foi très beau, et une mâchoire qui me faisait beaucoup penser à celle de mon père, avec des fossettes au creux de ses joues et une barbe naissante du premier jour. Il nettoyait la voiture au capot noir qui semblait comme neuf et qui brillait autant que le crâne de Mr Propre au soleil, tout en pestant quand une crotte de pigeon ne s'en allait pas même après ses rudes coups, et il se dandinait d'un air constipé sur la radio Cheriefm diffusée par une enceinte posée quelque part dans leur grand jardin qui s'étendait devant et derrière la maison.

Notre dernière chanceOù les histoires vivent. Découvrez maintenant