Tout allait bien jusqu'à ce moment où j'ai entendue quelqu'un me sortir brusquement de la voiture, avec une telle force que je n'en revenait pas. Il vociferait des paroles sales, me traitant de pute et d'autres noms non agréables à entendre.
Amir sortir de la voiture et fit le tour avant de venir à mon secour; il tenta de me soulever mais cet idiot le poussa et se mit à me donner des coups violents au ventre et aux cotes. Je me cachais le visage pour ne recevoir aucun coup sur cette partie de mon corps. J'avais mal partout, tellement mal que je ne savais plus où j'étais. Quand Amir se releva je le vis foncer sur lui tel un taureau.
Il lui donnait des coups encore et encore jusqu'à ne plus sentir ses poings. Je me releva avec du sang qui me sortait des narines et vint tirer Amir avant qu'il ne fasse quelque chose qui gâchera sa vie. Je n'avais plus de force pour me maintenir, il me porta, m'installa dans la voiture, ramassa mon sac qui était par terre et vint se mettre au volant; le laissant la couché dans ce sable.
Pour la première fois je ne m'inquiétait plus de son sort, je ne m'inquiétais plus de me retrouver éloigner de lui, pour la première fois je ressentais de la haine envers lui et j'avais aussi profondément mal. Je voyais Amir me parler mais je ne parvenais pas à entendre les paroles qui sortaient de sa bouche. Je me tenais les cotes tellement j'avais mal; cette fois il ne m'a pas fait de cadeau, il n'est pas aller de main morte.
Amir me conduisait à l'hôpital, une fois sur place les infirmières demandaient à savoir ce qui m'est arrivée, mais ce qu'il ne savaient pas c'est que je les voyais parler mais je ne pouvais rien entendre. Amir quant à lui avait juste quelques phalanges cassées, tellement il avait cogné sur Ahmid. Je ne cessais de me plaindre de cette douleur au cotes, jusqu'à m'évanouir.
Je me suis réveillée le lendemain, enfin je crois vu qu'il faisait jour. J'avais des tuyaux branché sur moi, quand je souleva le drap, je vis une bande épaisse sur mon ventre. Je jeta un coup d'œil dans la chambre, je vis néné et Amir à mon chevet, elle s'approcha rapidement de moi, je la voyais me parler mais je ne comprenais rien. Amir fit pareil mais je ne répondais pas, ils compris que quelque chose n'allait pas.
Cette fois Ahmid ne s'est pas retenue, il m'a tellement cogné que je n'arrive plus à entendre, je ne sais comment il a fait cela mais je compris que j'étais devenue sourde.
Amir sortit et alla chercher le médecin, quant ils sont revenus je sentais que le médecin s'adressait à moi mais ils, compris, quand je ne parvenais pas à répondre... Alors il me tend un papier et un bic; je compris qu'il voulait que j'écrive, alors je le fis... je mis sur le papier que je n'entend rien de ce qu'ils me disent.
Je vis la stupéfaction dans les yeux d'Amir et de néné. J'écris un autre message sur le papier demandant à Amir mon téléphone, mais il me répond qu'il n'a pas trouvé mon téléphone dans sa voiture et encore moins dans mon sac, en gros il était perdu. D'une part j'étais contente et d'autre part non; car ainsi je perd le numéro d'Ahmid et heureusement pour moi, je n'aie jamais mémoriser son numéro.
Les médecins me fit passer des examens pour mes côtes et pour mes oreilles, après quelques heures ils revint avec les résultats qu'ils présentent à Amir. Après leurs départs de la chambre, néné alla à la maison me chercher quelques vêtements et me laissa avec Amir. Il me remit du papier et du crayon... Il me demanda si ça allait mieux, je lui répondit honnêtement que j'ai mal mais c'est passable, la seule chose qui m'inquiète est le problème à mes oreilles.
Il me répondit que le médecin lui avait dit que c'était juste un problème passager, que c'est du au coup que m'avait affligé Ahmid. Et par la suite il me dit qu'il ne voulait plus me voir avec Ahmid après ce qu'il venait de me faire. Chose que j'avais déjà décidée par moi même, donc peu importe l'amour que j'avais envers lui, depuis hier il a tué cet amour; et je suis bien décidée à ne plus le voir.
VOUS LISEZ
Les Couloeuvres : un cœur détruit
Cerita Pendek- Tu viendra me demander pardon - n'y compte pas, je ne le ferai jamais... Autant mieux mourir - À qui parle tu ainsi ? - à toi, je suis le résultat de ton éducation -arrêtez !!! Tais-toi - enfant abandonné - c'est toi qui me présentera tes excuses...