29. À notre amitié !

105 2 0
                                    

Pov Charles :

Dimanche 09 Juin 2024
📍Montréal

Alors que Pierre quitte notre conversation tendue, un sentiment de tristesse m'envahit.

Les mots durs qu'il a prononcés résonnent encore dans ma tête.

Est-ce qu'il a pas raison au final ?

Je me sens vide, comme si toute l'énergie avait été aspirée de mon corps.

Je rentre à l'hôtel sans même prêter attention à l'environnement.

Les lumières de la ville scintillent autour de moi, mais je ne les vois pas.

Il y a juste moi, et mes pensées sombres.

En arrivant dans ma chambre d'hôtel, je referme la porte derrière moi avec un soupir de soulagement.

Enfin un moment de solitude où je peux laisser mes émotions se libérer.

Je jette un dernier regard vers mon téléphone avant de l'éteindre.

Je n'ai pas la force de lire d'autres messages ou de me confronter à d'autres personnes pour l'instant.

Mes pas sont lourds alors que je me dirige vers le lit. Je me laisse tomber dessus, et m'enfonce dans les draps comme si j'espérais disparaître.

La fatigue me rattrape soudainement, une fatigue qui va bien au-delà du physique.

C'est une fatigue émotionnelle, une lassitude profonde pour cette situation.

Je ne prends même pas la peine de me changer ou de me préparer pour la nuit. Je suis épuisé.

La douleur dans ma poitrine est pourtant si forte.

Peut-être que demain sera meilleur ? Peut-être que les mots de Pierre auront perdu leur poids ? Peut-être que c'était juste un cauchemar ?

Mais pour l'instant, je me contente de fermer les yeux en espérant trouver un peu de paix dans le sommeil.

---
Je me réveille dans l'obscurité étouffante de ma chambre d'hôtel, les souvenirs des interviews de Pierre me hantant encore.

La douleur dans ma poitrine est trop forte, et mes yeux sont remplis de larmes.

Sans même prendre le temps de me préparer, je me lève du lit et je me dirige instinctivement vers la chambre de Pierre.

J'ai besoin de lui, de son soutien, de ses mots pour apaiser mon cœur, comme il sait si bien le faire.

Je frappe doucement à sa porte, mais aucun son ne répond à mon appel.

Mon cœur se serre encore plus fort.

Il ne veut plus me voir c'est sûr...

Une boule d'angoisse se forme dans mon ventre alors que je réalise que je suis seul.

Sans aucune retenu, les larmes coulent librement sur mes joues.

Sans plus attendre, je me tourne vers la chambre de Joris, mon fidèle ami, toujours là dans les bons comme dans les mauvais moments.

Je me retrouve bientôt devant sa porte.

Je frappe plus fort cette fois, en espérant de tout mon cœur qu'il sera là pour moi, comme il l'a toujours été.

La porte s'ouvre lentement, révélant Joris, encore habillé, plongé dans un livre, comme toujours.

Son visage s'illumine d'abord d'une expression de surprise en me voyant là, à cette heure-ci, puis se transforme rapidement en une expression de préoccupation en voyant mon état.

Passion sous Pression - Leclerc x GaslyOù les histoires vivent. Découvrez maintenant