Point de vue : Adélia
J'ai comme la terrible sensation de revivre sans cesse cette scène d'accident, comme si elle hantait mes pensées. L'impact brutal, la sensation de chute infinie, la terreur qui m'envahissait, la peur de la souffrance. Je croyais que c'était la fin, que ma vie s'était éteinte dans les rues enneigées de ma ville natale qu'était Blois.
Puis, brusquement, comme un éclair de lumière dans l'obscurité, je me réveille en sursaut.
Mon souffle est haletant, et je réalise que je ne suis plus dans cet endroit familier. Autour de moi, une immensité de neige et de montagnes imposantes s'étend à perte de vue, les flocons tombent doucement comme des plumes célestes. Je suis allongée sur un sol gelé en pleine poudreuse, le froid pénétrant de la neige s'infiltre dans mon corps, la neige commençait déjà à me recouvrir comme pour m'enterrer. Je frissonne face à ces pensées.
Je me lève délicatement et avec prudence, mes sens en alerte, essayant de comprendre ce qui se passe. Tout est étrangement différent. Je ne suis plus à Blois, en France. Les paysages majestueux de montagnes enneigées remplissent mon champ de vision, et l'air pur de la haute montagne emplit mes poumons.
La panique et la confusion m'envahissent. Je suis seule, perdue dans un lieu énigmatique et enneigé. Je ne comprends pas comment j'ai atterri ici, ni comment je pourrais rentrer chez moi. Cette nouvelle réalité est un mystère à résoudre, l'appréhension d'une aventure inattendue qui va bouleverser ma vie de façon inimaginable.
En observant attentivement mon environnement, je remarque un panneau de signalisation dans une langue que je ne comprends pas, ne voyant que les silhouette de bâtiments étranges à l'architecture inconnue plus bas, et un silence profond, à l'exception du souffle du vent à travers les monts. La vérité commence à s'imposer à moi : je ne suis plus chez moi, je suis quelque part je ne sais où, peut-être même plus en France. Comment avais-je atterri ici ? Comment vais-je rentrer chez moi ? La peur me fait trembler plus que le froid lui-même.
J'en profite pour constater mon état, je viens d'être renversée, après tout. Mais rien ne semble le faire transparaître.
Je porte toujours mon jean noir, un épais pull rouge ample en cachemire rouge par-dessus un sous-pull thermique noir, mes bottes marron à talons épais à lacets qui m'arrivent aux genoux au-dessus de mon jean. Je n'ai ni bonnet, ni gants, je n'ai que mon long trench noir et une grosse écharpe à blocs marron, étant partie précipitamment. En revanche, mon trench en laine confortable est en parfait état, comme s'il n'avait jamais été souillé par mon sang. Je n'ai pas mon sac à main, je n'étais pas partie avec. Cependant, je n'ai pas mon téléphone portable ni mes clés. En conclusion, je n'ai rien, à part mes vêtements.
Ma tenue me tenait chaud à Blois, je ne sais pas où je suis, mais certainement dans un endroit aux températures extrêmement basse, car j'ai vraiment froid. Je resserre mon emprise sur mon écharpe, elle est grande donc je m'emmitoufle facilement dedans.
Désorientée, je me dirige vers ce qui semble être la descente de cette montagne infinie. Le soleil est caché sous une tonne de nuages, donc je ne sais même pas si je suis en pleine nuit ou en plein jour, mais le peu de lumière discernable dans la brume épaisse me laisse penser que cela doit être l'aube, bien que je n'en sois pas sûre. Je pouvais à peine voir l'horizon.
Lentement, je descends précautionneusement de la montagne. Je ne sais pas combien de temps je marche, mais j'ai l'impression de marcher pendant une heure, au moins.
Après un temps, je commence à voir enfin des silhouettes dans mon champ de vision, alors que je commence à retrouver mon sourire, celui-ci disparaît bien rapidement ; les silhouettes n'étaient pas humaines. Pire encore, il s'agit de Brutocollinus. Et ce n'est pas difficile à remarquer vu qu'ils sont déformés, ils portent des masques, leur allure est relativement glauque, révélant presque instantanément qu'ils ont été touchés par une malédiction.
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Entre ses mains, suis-je tombée (Dottore x OC)
Fiksi PenggemarAdélia Renard va se réveiller à Snezhnaya dans le monde de Teyvat du jeu Genshin Impact. Elle va très rapidement se rendre compte qu'elle n'a ni vision ni arme, en revanche elle a l'étrange particularité de pouvoir utiliser un élément qui n'est pas...