Chapitre 11

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Doe/Josh,

Épuisé par leurs échanges dignes de gamin, je sors de cette pièce en les laissant seule. Bon sang cette femme va me rendre chèvre. Moi qui espérais lui faire peur, afin qu'elle comprenne qu'ici ce n'est pas le monde idéal. J'ai beau être le parrain de la mafia, je ne me plis pas aux exigences de toutes les pourritures du pays. Le sénateur est le roi des connards, je l'ai appris au cours des dernières années. Ce type est capable de tuer femme et enfants et plus encore. Il désire se débarrasser de toutes les personnes qui osent se mettre au travers de son chemin. Mon père n'était pas un tendre, mais comparé à lui, c'était un saint. Le mien n'a jamais voulu tuer sa propre progéniture, uniquement sa femme, sous ses coups.

Le politicien Jackon, m'a offert ce contrat quand je venais tout juste de mettre un pied réel dans ce monde pourris. J'ai dû effectuer des choix, qui n'ont pas plus à tout le monde. Cependant, je ne pouvais pas me résigner à prendre la vie de deux jeunes adultes, dans le but de sauver sa carrière, j'ai trouvé ça plus que limite. A cette époque, je ne connais pas toutes les coutumes du milieu de la diplomatie, mais entreprendre des meurtres pour connaître un second envol n'est clairement pas dans ma façon de procéder. Je suis devenue une sorte de Robin des Bois, je sauve les veufs et les orphelins, des tyrans comme Jackson. Durant ces dernières années, j'ai sauvé plusieurs jeunes d'une mort certaine. Mais maintenant leur vie est en danger car la seule personne qui était au courant est mon bras droit. Il est nécessaire que je passe ce coup de fil rapidement auprès de mon alliée.

Fait chier ...

Il faut que je réfléchisse à un nouveau plan d'action, je suis stoppé dans ma recherche d'idée, lorsque la porte de la pièce derrière moi s'ouvre dans un claquement. Je remarque Jade en sortir en rogne, mon regard se glisse sur son corps. Encore vêtu de son survêtement militaire, ses formes sont cachées, mais je sais que dessous, c'est un appel à la luxure.

J'en salive d'avance.

Cette femme va devenir un problème rapidement, je suis hypnotisé par sa prestance et sa carrure. C'est tout ce que j'aime chez une femme. Un corps svelte mais pas maigre, de la hargne dans les yeux, du répondant et surtout un appel au sexe débridé comme je l'apprécie ... A ces pensées, mon sexe se tend dans mon pantalon, la petite scène qui vient de se dérouler dans le salon n'a pas aidé à calmer mes ardeurs.

Elle s'arrête près de moi, me regarde en colère.

— Je ne sais pas ce que vous avez fait à mon frère mais je vous promets que je vais me venger ! m'indique-t-elle calmement mais froidement.

— Je n'ai fait que le sortir d'une situation merdique.

— Pour le retenir prisonnier chez vous au Mexique ? s'énerve-t-elle encore plus.

— Il n'est pas en otage ici. Il est libre de faire ce qu'il souhaite ... Je ne suis pas un monstre, chuchoté-je.

— Si peu ... Vous avez tué un homme sans scrupule il y a moins de vingt-quatre heures. Et là vous osez me dire que vous avez un cœur sous votre carapace de Mafieux ? crache-t-elle.

— Un cœur, et pas que ... lui indiqué-je, en m'approchant d'elle.

Elle recule doucement, comme pour essayer de ne pas me toucher, hélas, son corps se retourve plaqué contre le mur. Je continue de m'avancer afin de coller le mien contre elle. Dans cette position, elle doit sentir mon érection qui me fait souffrir ...Actuellement, je n'imagine qu'une chose : me perdre en elle. Mes mains se posent contre le mur au-dessus de sa tête. Elle se fige, droite comme un piquet, je sens le souffle de sa respiration dans mon cou. Celle femme est légèrement plus petit que moi, et j'aime cela ... Je ressens l'effet que je lui fais, nous désirons la même chose l'un et l'autre. Du sexe sans conséquence ...

Oh oui ... j'en rêve.

Qui va céder à la tentation en premier ?

— Je me demande ce qui se cache derrière ces vêtements, chuchoté-je dans son oreille

Mes mains descendent du mur, contourne sa silhouette afin de se poser sur ses hanches. J'attrape le bord de son pull avec mes doigts, je m'amuse avec la couture, dans le but de juger sa réaction, qui ne se fait pas attendre. Le souffle court, ses lèvres s'ouvrent encore plus, comme pour anticiper les gémissements qu'elle pourrait laisser sortir durant l'acte. Je commence à relèver son haut avec douceur, pour que je puisse sentir sa peau sous ma paume. De la chaleur et des frissons émrare d'elle, j'appuie mon bassin encore plus sur ses hanches, j'ai tellement besoin de me soulager et vite. Je grogne d'anticipation.

Sans que je puisse réagir, je me prends un putain de coup de genoux dans les couilles. Ça me plie littéralement en deux. J'entends un hoquet de stupeur dans le couloir et voit Jade s'en aller comme si de rien n'était Mon regard se tourne vers la personne qui a été témoin de cela..

— Je ne dirais rien promis, Chef, réplique-t-il rapidement.

— Tu as intérêt Mike, grogné-je.

Cet homme est mon médecin ici au Mexique. Il a la lourde tache de prendre soins des bléssés, femme et enfants. Nous soignons toutes les personnes qui se présentent à la porte du domaine. Je laisse mes gardes armés se charger de trier les individus qui pénètrent entre les murs de ma maison. Dans le passée j'ai eu des inconvenue, quelques hommes mal attentionnée essayaient de voler mes biens personnels. Je veux bien jouer le bon samaritain. Cependant, il ne faut pas abuser non plus...Je me relève péniblement et retourne dans mon bureau accompagné de Mike, s'il est présent c'est qu'il a des infos pour moi.

Je me dirige vers le petit meuble sur le fond de la pièce, ouvre une porte de placard. Sors un verre, attrape la bouteille de Vodka, sers deux doigts, que je bois cul sec avant d'en reprendre. C'est la chose qui me calme souvent. Mes pensées sont encore sur le geste douloureux qu'elle a commis sur moi. Je prévois de lui faire payer cet affront à cette garce.


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